Tahiti, le 23 décembre 2025 - C’était à prévoir. Le 29 août dernier, la plupart des élus de l’assemblée de la Polynésie française, avaient voté l’interdiction totale de l’importation des appareils et produits de vapotage ainsi que la consommation à compter du 1er juillet 2026. Une mesure consécutive à un amendement introduit par Lana Tetuanui lors du vote du projet de loi relatif à la lutte contre le tabagisme. Attaqué devant le Conseil d’Etat, l’article 76 de la loi, comportant l’amendement, a été censuré.
La sénatrice Lana Tetuanui avait proposé en août dernier, “pas en tant qu’élue du Tapura mais en tant que mère de famille”, d’aller plus loin que le projet de loi relatif à la lutte contre le tabagisme défendu par Cédric Mercadal et d’interdire purement et simplement “les ‘vapo’ et tous ses dérivés”.
Une proposition qui avait alors trouvé un écho chez les élus de la majorité qui restaient les deux pieds dans l’interdiction estimant qu’il est finalement préférable d’interdire plutôt que de prévenir. Un système bien connu au Fenua qui interdit la consommation d’alcool sous certaines conditions, ou qui préfère légiférer contre les casinos plutôt que d’en contrôler les accès et prévenir des dangers du jeu, abritant sa justification sous un décorum religieux.
Attaqué devant le Conseil d’État par les importateurs et producteurs locaux, l’article 76 de la loi relative à la lutte contre le tabagisme a logiquement été retoqué par Paris, expliquaient mardi nos confrères de Radio 1.
Moetai Brotherson lui-même avait pourtant prévenu. “Sur le principe, on est d’accord (…) Si vous portez cet amendement, on ne s’y opposera pas puisque l’assemblée est souveraine, mais il faut se dire que ce sera forcément attaqué et ça risque fort d’être retoqué. Car dans la Constitution française, il y a le principe de la liberté de commerce et de la proportionnalité des interdictions de commerce. Donc les personnes concernées vont se retourner vers leurs avocats pour dire que c’est une entrave à leur liberté de commerce et que c’est une interdiction qui n’est pas proportionnelle”, avait-il alerté
Subtilement, l’amendement avait alors été transformé en un nouvel article de la proposition de loi, ne risquant pas de faire tomber l’entièreté du texte si ce dernier devait être retoqué.
L’article 76 en question venait interdire “l’importation, la mise à la consommation, la distribution, la fabrication, la détention en vue de la vente, ou la cession à titre gratuit de tous les produits et tous les composants du vapotage”. Une amende administrative d’un million de francs était même proposée.
A here ia Porinetia, Hinamoeura-Morgant-Cross du Tavini et Tahuhu Maraeura pour le Tapura avaient été les seuls à s’opposer à cet emballement liberticide.
La sénatrice Lana Tetuanui avait proposé en août dernier, “pas en tant qu’élue du Tapura mais en tant que mère de famille”, d’aller plus loin que le projet de loi relatif à la lutte contre le tabagisme défendu par Cédric Mercadal et d’interdire purement et simplement “les ‘vapo’ et tous ses dérivés”.
Une proposition qui avait alors trouvé un écho chez les élus de la majorité qui restaient les deux pieds dans l’interdiction estimant qu’il est finalement préférable d’interdire plutôt que de prévenir. Un système bien connu au Fenua qui interdit la consommation d’alcool sous certaines conditions, ou qui préfère légiférer contre les casinos plutôt que d’en contrôler les accès et prévenir des dangers du jeu, abritant sa justification sous un décorum religieux.
Attaqué devant le Conseil d’État par les importateurs et producteurs locaux, l’article 76 de la loi relative à la lutte contre le tabagisme a logiquement été retoqué par Paris, expliquaient mardi nos confrères de Radio 1.
Moetai Brotherson lui-même avait pourtant prévenu. “Sur le principe, on est d’accord (…) Si vous portez cet amendement, on ne s’y opposera pas puisque l’assemblée est souveraine, mais il faut se dire que ce sera forcément attaqué et ça risque fort d’être retoqué. Car dans la Constitution française, il y a le principe de la liberté de commerce et de la proportionnalité des interdictions de commerce. Donc les personnes concernées vont se retourner vers leurs avocats pour dire que c’est une entrave à leur liberté de commerce et que c’est une interdiction qui n’est pas proportionnelle”, avait-il alerté
Subtilement, l’amendement avait alors été transformé en un nouvel article de la proposition de loi, ne risquant pas de faire tomber l’entièreté du texte si ce dernier devait être retoqué.
L’article 76 en question venait interdire “l’importation, la mise à la consommation, la distribution, la fabrication, la détention en vue de la vente, ou la cession à titre gratuit de tous les produits et tous les composants du vapotage”. Une amende administrative d’un million de francs était même proposée.
A here ia Porinetia, Hinamoeura-Morgant-Cross du Tavini et Tahuhu Maraeura pour le Tapura avaient été les seuls à s’opposer à cet emballement liberticide.



































