Comme chaque année, le parti souverainiste Tāvini Huira’atira a commémoré, à sa manière, la date du 29 juin. Une cérémonie « de deuil et de désillusion, mais faite en hommage à nos tupuna qui se sont battus pour le fenua. » scandaient les militants venus se recueillir devant la stèle des guerriers morts pendant les affrontements franco-tahitiens à la fin du XIXème siècle. En 1880, à la même date, la Polynésie devenait française par un acte d’annexion signé par le roi Pomare V. Oscar Temaru, en avait également profité pour parler de l’avancée de ses démarches onusiennes.
C’est devenu un rituel depuis maintenant 30 ans. Pas une année ne passe sans que le Tāvini Huira’atira ne rende hommage aux aito polynésiens qui ont combattu durant les guerres coloniales de 1842-1848. Pour le parti d’Oscar Temaru, ils ont « défendu leur liberté en tant que peuple d'être un peuple à part entière et non des français-colonisés complètement à part. »
Aux alentours de 17H15, les deux cortèges qui s’étaient rassemblés aux deux entrées de la commune de Fa’aa, sont arrivés en même temps au monument aux morts mā’ohi érigé à Tavararo. Là, 1 000 chaises attendaient les sympathisants . De Hitia’a à Papara, en passant par Pape’ete ou encore Punaauia, la quasi-totalité des sections « bleues » de Tahiti ont répondu présent à l’appel de leur leader. Les services de sécurité avancent le chiffre d’environ 1 300 personnes.
Oscar Temaru a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements. Accompagné du conseil municipal, le tāvana de Fa’aa a reçu des colliers de fleurs. Parmi ceux qui les offraient, certains étaient venus de très loin, comme māmā Maopi de Rurutu : « Je suis venue car cette cérémonie annuelle est très importante pour notre peuple. Ce que vous voyez là, c’est pour ne pas oublier. Et donc, je suis arrivée hier des australes et je suis venue exprès apporter deux couronnes odoriférantes pour monsieur et madame Temaru . »
Dès 18h, c’est un Gilles Tefaatau galvanisé qui s'est chargé « d’animer » la soirée, introduisant les groupes de chants et divers intervenants durant la première partie de cette cérémonie. Oscar Temaru a hissé les drapeaux du Tāvini et de l’O.N.U, le même drapeau que le Président Gaston Flosse avait refusé de voir « flottant » au dessus du palais présidentiel, à son accession au pouvoir. « Cet acte symbolique marque le respect de notre parti envers cette entité qu’est l’ONU ! » nous explique un jeune militant.
Après le passage de plusieurs sympathisants et autres diacres, et la diffusion d’un film mettant en avant les grands projets d’avenir du parti, c’est le leader indépendantiste qui est allé prendre la parole pour un discours radical.
C’est devenu un rituel depuis maintenant 30 ans. Pas une année ne passe sans que le Tāvini Huira’atira ne rende hommage aux aito polynésiens qui ont combattu durant les guerres coloniales de 1842-1848. Pour le parti d’Oscar Temaru, ils ont « défendu leur liberté en tant que peuple d'être un peuple à part entière et non des français-colonisés complètement à part. »
Aux alentours de 17H15, les deux cortèges qui s’étaient rassemblés aux deux entrées de la commune de Fa’aa, sont arrivés en même temps au monument aux morts mā’ohi érigé à Tavararo. Là, 1 000 chaises attendaient les sympathisants . De Hitia’a à Papara, en passant par Pape’ete ou encore Punaauia, la quasi-totalité des sections « bleues » de Tahiti ont répondu présent à l’appel de leur leader. Les services de sécurité avancent le chiffre d’environ 1 300 personnes.
Oscar Temaru a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements. Accompagné du conseil municipal, le tāvana de Fa’aa a reçu des colliers de fleurs. Parmi ceux qui les offraient, certains étaient venus de très loin, comme māmā Maopi de Rurutu : « Je suis venue car cette cérémonie annuelle est très importante pour notre peuple. Ce que vous voyez là, c’est pour ne pas oublier. Et donc, je suis arrivée hier des australes et je suis venue exprès apporter deux couronnes odoriférantes pour monsieur et madame Temaru . »
Dès 18h, c’est un Gilles Tefaatau galvanisé qui s'est chargé « d’animer » la soirée, introduisant les groupes de chants et divers intervenants durant la première partie de cette cérémonie. Oscar Temaru a hissé les drapeaux du Tāvini et de l’O.N.U, le même drapeau que le Président Gaston Flosse avait refusé de voir « flottant » au dessus du palais présidentiel, à son accession au pouvoir. « Cet acte symbolique marque le respect de notre parti envers cette entité qu’est l’ONU ! » nous explique un jeune militant.
Après le passage de plusieurs sympathisants et autres diacres, et la diffusion d’un film mettant en avant les grands projets d’avenir du parti, c’est le leader indépendantiste qui est allé prendre la parole pour un discours radical.
Un dicours qui se radicalise
« L’ONU nous regarde ! »
Oscar Temaru est monté sur scène un peu avant 22h. Comme à l’accoutumée, il a prononcé son discours en langue tahitienne. Un point d’ailleurs qu’il n’a pas manqué de soulever, faisant référence à la polémique sur l’utilisation du reo mā’ohi au sein de l’Assemblée : « On devrait avoir le droit de s’exprimer en tahitien lors de nos débats ! » a-t-il lancé. Après avoir rappelé l’importance de cette cérémonie commémorative, il a enchaîné sur les actions de l’actuel gouvernement local, fustigeant ce dernier. Entre autre, s’agissant du recrutement et de la rémunération de l’ex-ministre de l’Outre-mer Brigitte Girardin : « Elle touche 2 300 000 francs par mois, vous vous rendez compte ? On nous dit qu’elle n’est pas payée à ce montant-là, eh bien, j’attends les preuves. » et d’ajouter ironiquement « Quand je pense que c’était elle qui nous avait bien dit que « les robinets seront fermés » ! »
La suite du discours concernera ses démarches auprès de l’Organisation des Nations Unies, avec le sénateur-représentant Richard Tuheiava, lui aussi présent parmi les invités. Oscar Temaru a annoncé que le processus suivait son cours « en dépit des efforts de l’Etat d’avoir voulu retarder au maximum l’étude de notre demande de réinscription. » avant d’utiliser un ton plus radical dans ses propos : « Nous n’attendrons plus ! Je vous le dis, en ce moment-même, l’ONU nous regarde et étudie notre cas ! (…) Il faut en finir avec ce système d’un Pays où nous ne pouvons pas gérer nos affaires par nous-mêmes. Cela doit cesser ! On veut nous empêcher de décider pour notre fenua, pour notre avenir. »
La suite des propos rejoint ceux édités sur le site du parti, à savoir : « Ce droit à la liberté et à la souveraineté survit jusqu'à présent de manière pacifique par les armes politiques dans un nouveau cadre international via l'ONU. Population d'un territoire pour certains ! Certains qui préfèrent « vendre un faux mariage annexé à la France » en effaçant la réalité historique pour asseoir un statut franco-français autonome. Non, nous sommes Peuple du monde et d'un pays à «souverainiser» : Mā’ohi Nui. En ayant fait cette demande de réinscription, nous permettrons à notre Pays de prendre toutes les décisions qui lui reviennent, notamment en matière économique mais pas seulement. Nous n’aurons plus besoin d’attendre que l’Etat français nous donne son consentement. Ça en sera fini de tout ça ! ce sera une nouvelle ère. Je préfère le dire, je n’arrêterai jamais, jusqu’à ce que cela soit fait. Oui, l’ONU nous regarde.»
Oscar Temaru a insisté sur la légitimité de sa demande et attend désormais la suite du processus dont il a fièrement rappelé « l’impossible retour en arrière. » La cérémonie s’est clôturée comme elle a commencé, dans le calme.
TP
Oscar Temaru est monté sur scène un peu avant 22h. Comme à l’accoutumée, il a prononcé son discours en langue tahitienne. Un point d’ailleurs qu’il n’a pas manqué de soulever, faisant référence à la polémique sur l’utilisation du reo mā’ohi au sein de l’Assemblée : « On devrait avoir le droit de s’exprimer en tahitien lors de nos débats ! » a-t-il lancé. Après avoir rappelé l’importance de cette cérémonie commémorative, il a enchaîné sur les actions de l’actuel gouvernement local, fustigeant ce dernier. Entre autre, s’agissant du recrutement et de la rémunération de l’ex-ministre de l’Outre-mer Brigitte Girardin : « Elle touche 2 300 000 francs par mois, vous vous rendez compte ? On nous dit qu’elle n’est pas payée à ce montant-là, eh bien, j’attends les preuves. » et d’ajouter ironiquement « Quand je pense que c’était elle qui nous avait bien dit que « les robinets seront fermés » ! »
La suite du discours concernera ses démarches auprès de l’Organisation des Nations Unies, avec le sénateur-représentant Richard Tuheiava, lui aussi présent parmi les invités. Oscar Temaru a annoncé que le processus suivait son cours « en dépit des efforts de l’Etat d’avoir voulu retarder au maximum l’étude de notre demande de réinscription. » avant d’utiliser un ton plus radical dans ses propos : « Nous n’attendrons plus ! Je vous le dis, en ce moment-même, l’ONU nous regarde et étudie notre cas ! (…) Il faut en finir avec ce système d’un Pays où nous ne pouvons pas gérer nos affaires par nous-mêmes. Cela doit cesser ! On veut nous empêcher de décider pour notre fenua, pour notre avenir. »
La suite des propos rejoint ceux édités sur le site du parti, à savoir : « Ce droit à la liberté et à la souveraineté survit jusqu'à présent de manière pacifique par les armes politiques dans un nouveau cadre international via l'ONU. Population d'un territoire pour certains ! Certains qui préfèrent « vendre un faux mariage annexé à la France » en effaçant la réalité historique pour asseoir un statut franco-français autonome. Non, nous sommes Peuple du monde et d'un pays à «souverainiser» : Mā’ohi Nui. En ayant fait cette demande de réinscription, nous permettrons à notre Pays de prendre toutes les décisions qui lui reviennent, notamment en matière économique mais pas seulement. Nous n’aurons plus besoin d’attendre que l’Etat français nous donne son consentement. Ça en sera fini de tout ça ! ce sera une nouvelle ère. Je préfère le dire, je n’arrêterai jamais, jusqu’à ce que cela soit fait. Oui, l’ONU nous regarde.»
Oscar Temaru a insisté sur la légitimité de sa demande et attend désormais la suite du processus dont il a fièrement rappelé « l’impossible retour en arrière. » La cérémonie s’est clôturée comme elle a commencé, dans le calme.
TP
Te Tāvini Huira'atira i mua i te 'ōfa'i fa'aha'amana'ora'a i te mau 'aito tei topa i terā ra tau
E 'ōro'a mātaro hia teie e te huira'atira nō te 'oire iho nō Fa'a'a. A toru 'ahuru atu ra matahiti tō te pūpū nīnamu e fa'ahanahana nei i te parau nō teie mau 'aito tahito o tei fa'aru'e mai i te mau tau tē tupu noa ra te tāma'i i rotopū te mā'ohi 'e te nu'u farāni. Te 'ōfa'i i Tavararo a'e ra, teie te tāpa'o fa'aha'amana'ora'a iā rātou. Nō reira ato'a te 'oire i fa'ati'a ai i taua 'ōfa'i ra, 'eiāha rātou i mo'e hia. 'Ia vai maoro noa ra i tō rātou parau.
'Ua piri atu i te hora e ono i te taera'a mai i nā pūpū ta'ata e piti o tei putuputu i te pae o te taura'a manureva nō te mātāmua 'e i te Fare o te 'Oire nō tetahi. Tai'ora'a hia, 'ua hau a'e i te nūmera ta'ata o tei 'āmui mai i te nūmera o te mau pārahira'a i fa'anaho hia. Ia au i te tai'ora'a a te pū 'arai 'e pāruru, 'ua ra'e roa hia teie nūmera ta'ata i te faīto 1300. Nō te mau māta'eina'a ānei mai iā To'ahotu, a ore ra Hitia'a ato'a. Rave rahi o tei haere mai mai i te mau vāhi ātea, mai iā māmā Maopi nō Rurutu roa :" E mahana 'ōro'a fa'ahiahia mai teie nō mātou pā'āto'a i te fa'aha'amana'ora'a ē 'ue pohe teie mau 'aito tupuna i raro a'e i te pupuhi a te hau farāni. Nō'u iho nei, 'ua 'āfa'i ato'a mai vau i tetahi mau hei, nō te tāvana 'e tā na vahine."
Nā Gilles Tefaatau i rauti i taua pō 'āru'i ra. Te 'ana'anatae 'e te mata 'ata'ata i 'ite hia i ni'a i tō na hōho'a. I roto i tetahi hōho'a teata i tāviri hia i teie matahiti, te 'ite hia ra 'oia e fa'ati'a nei i te mau tumu parau ato'a e arata'i hia nei e te pūpū Tāvini Huira'atira. Te fa'a'ite ra 'oia ē, rave rahi mau hau o tei nounou nei i teie fenua. Hō'ē hi'ora'a o tā teie mero nō te pūpū nīnamu i vauvau : te moana nō Patitīfa. Hau i te 5 mĪrioni kirometera 'āfata i te 'ā'anora'a . Te iā na ra te mau faufa'a rau o te riro i te fa'atupu i te 'ohipa nō te mau u'i i muri nei. E te vai atu te mau hi'ora'a. I te tuha'a mātāmua noa o taua 'ōro'a ra, 'ua huti ato'a hia i te mau reva, a tahi nō te pūpū iho, 'e i muri mai nō te Hau 'Āmui pi'i hia ONU.
I roto i tā na 'ōrerora'a, 'aita o Oscar Temaru i fa'aherehere noa a'e i tetahi mau 'ohipa o tei rave hia na e te Hau Fenua 'Āpī, mai i te tihepūra'a hia mai i te vahine ra o Brigitte Girardin. A ha'amana'o na tātou, 'ō na te Fa'atere Hau tahito nō te mau Fenua 'Aihu'a Rā'au. Te nā' o ra o Oscar Temaru tāne :" 'eāha ia huru ? Te 'aufau hia ra 'ōna e piti mīrioni e toru hanere tauatini farāne i te 'āva'e hō'ē. Mea tano tera ? Parau mai ra te hau fenua " 'Aita 'oia e 'aufau hia i ni'a i teie faīto'' Te parau ra vau 'ē "A fa'a'ite mai !" 'e te tia'i noa ra vau." I muri ri'i, te fa'aha'amana'o ra o Oscar Temaru i tetahi parau nō roto noa i taua vahine nei :" Ha'amana'o atu ra vau i te hō'ē ā mahana, nā teie vahine i parau mai :"E 'ōpani hia i te mau "robinets" !"
'Aita o Oscar Temaru i tia'i nō te fa'ahiti i te parau o teie 'ohipa o tā rāua te Huito'ofā Richard Tuheiava tāne, e rave nei. Nō i ni'ia i te parau o te tāpa'o fa'ahoura'a iā Pōrīnetia i ni'a i te tāpura a te Hau 'Āmui. Tē parau nei 'oia :" 'ua manuia ihoa i teie 'ohipa noa atu i te mau ha'ataupūpūra'a o tā te hau metua i rave.". E ti'a 'ia parau, te taui marū noa ra i te huru parauparaura'a a Oscar Temaru. E au ē, mea huru teimaha ri'i :"'Ua ōti teie 'ohipa e tia'i noa na te hau Farāni e fa'a'oti i tō tātou parau, i tō tātou 'ananāhi. (...) ma te ravera'a atu i teie 'ohipa, e mana tō tātou i te fēruri i te mau fa'anahora'a huru rau i te pae o te 'imira'a faufa'a ānei, o te 'ohipa ato'a. I reira tātou e mahiti ai mai i roto i teie mau fifi rau. 'Aita vai e hīna'aro e topa fa'ahou i roto i teie mau fifi o tā tātou e fārerei nei. Nehenehe iā 'u e ha'apāpū atu iā tātou i teienei taīme, tō tātou parau tei raro a'e i te hi'opo'ara'a a te Hau 'Āmui !"
Hou te ta'ato'ara'a o te mau pūpū ta'ata i ta'a 'ē ai, 'ua ha'apāpū o te tāvana nō Fa'aa i te mea ē " 'Aita ihoa vau e fa'a'ea tae roa atu i te mahana e mana mai ai teie 'ohipa. E 'aro noa vau !"
TP
E 'ōro'a mātaro hia teie e te huira'atira nō te 'oire iho nō Fa'a'a. A toru 'ahuru atu ra matahiti tō te pūpū nīnamu e fa'ahanahana nei i te parau nō teie mau 'aito tahito o tei fa'aru'e mai i te mau tau tē tupu noa ra te tāma'i i rotopū te mā'ohi 'e te nu'u farāni. Te 'ōfa'i i Tavararo a'e ra, teie te tāpa'o fa'aha'amana'ora'a iā rātou. Nō reira ato'a te 'oire i fa'ati'a ai i taua 'ōfa'i ra, 'eiāha rātou i mo'e hia. 'Ia vai maoro noa ra i tō rātou parau.
'Ua piri atu i te hora e ono i te taera'a mai i nā pūpū ta'ata e piti o tei putuputu i te pae o te taura'a manureva nō te mātāmua 'e i te Fare o te 'Oire nō tetahi. Tai'ora'a hia, 'ua hau a'e i te nūmera ta'ata o tei 'āmui mai i te nūmera o te mau pārahira'a i fa'anaho hia. Ia au i te tai'ora'a a te pū 'arai 'e pāruru, 'ua ra'e roa hia teie nūmera ta'ata i te faīto 1300. Nō te mau māta'eina'a ānei mai iā To'ahotu, a ore ra Hitia'a ato'a. Rave rahi o tei haere mai mai i te mau vāhi ātea, mai iā māmā Maopi nō Rurutu roa :" E mahana 'ōro'a fa'ahiahia mai teie nō mātou pā'āto'a i te fa'aha'amana'ora'a ē 'ue pohe teie mau 'aito tupuna i raro a'e i te pupuhi a te hau farāni. Nō'u iho nei, 'ua 'āfa'i ato'a mai vau i tetahi mau hei, nō te tāvana 'e tā na vahine."
Nā Gilles Tefaatau i rauti i taua pō 'āru'i ra. Te 'ana'anatae 'e te mata 'ata'ata i 'ite hia i ni'a i tō na hōho'a. I roto i tetahi hōho'a teata i tāviri hia i teie matahiti, te 'ite hia ra 'oia e fa'ati'a nei i te mau tumu parau ato'a e arata'i hia nei e te pūpū Tāvini Huira'atira. Te fa'a'ite ra 'oia ē, rave rahi mau hau o tei nounou nei i teie fenua. Hō'ē hi'ora'a o tā teie mero nō te pūpū nīnamu i vauvau : te moana nō Patitīfa. Hau i te 5 mĪrioni kirometera 'āfata i te 'ā'anora'a . Te iā na ra te mau faufa'a rau o te riro i te fa'atupu i te 'ohipa nō te mau u'i i muri nei. E te vai atu te mau hi'ora'a. I te tuha'a mātāmua noa o taua 'ōro'a ra, 'ua huti ato'a hia i te mau reva, a tahi nō te pūpū iho, 'e i muri mai nō te Hau 'Āmui pi'i hia ONU.
I roto i tā na 'ōrerora'a, 'aita o Oscar Temaru i fa'aherehere noa a'e i tetahi mau 'ohipa o tei rave hia na e te Hau Fenua 'Āpī, mai i te tihepūra'a hia mai i te vahine ra o Brigitte Girardin. A ha'amana'o na tātou, 'ō na te Fa'atere Hau tahito nō te mau Fenua 'Aihu'a Rā'au. Te nā' o ra o Oscar Temaru tāne :" 'eāha ia huru ? Te 'aufau hia ra 'ōna e piti mīrioni e toru hanere tauatini farāne i te 'āva'e hō'ē. Mea tano tera ? Parau mai ra te hau fenua " 'Aita 'oia e 'aufau hia i ni'a i teie faīto'' Te parau ra vau 'ē "A fa'a'ite mai !" 'e te tia'i noa ra vau." I muri ri'i, te fa'aha'amana'o ra o Oscar Temaru i tetahi parau nō roto noa i taua vahine nei :" Ha'amana'o atu ra vau i te hō'ē ā mahana, nā teie vahine i parau mai :"E 'ōpani hia i te mau "robinets" !"
'Aita o Oscar Temaru i tia'i nō te fa'ahiti i te parau o teie 'ohipa o tā rāua te Huito'ofā Richard Tuheiava tāne, e rave nei. Nō i ni'ia i te parau o te tāpa'o fa'ahoura'a iā Pōrīnetia i ni'a i te tāpura a te Hau 'Āmui. Tē parau nei 'oia :" 'ua manuia ihoa i teie 'ohipa noa atu i te mau ha'ataupūpūra'a o tā te hau metua i rave.". E ti'a 'ia parau, te taui marū noa ra i te huru parauparaura'a a Oscar Temaru. E au ē, mea huru teimaha ri'i :"'Ua ōti teie 'ohipa e tia'i noa na te hau Farāni e fa'a'oti i tō tātou parau, i tō tātou 'ananāhi. (...) ma te ravera'a atu i teie 'ohipa, e mana tō tātou i te fēruri i te mau fa'anahora'a huru rau i te pae o te 'imira'a faufa'a ānei, o te 'ohipa ato'a. I reira tātou e mahiti ai mai i roto i teie mau fifi rau. 'Aita vai e hīna'aro e topa fa'ahou i roto i teie mau fifi o tā tātou e fārerei nei. Nehenehe iā 'u e ha'apāpū atu iā tātou i teienei taīme, tō tātou parau tei raro a'e i te hi'opo'ara'a a te Hau 'Āmui !"
Hou te ta'ato'ara'a o te mau pūpū ta'ata i ta'a 'ē ai, 'ua ha'apāpū o te tāvana nō Fa'aa i te mea ē " 'Aita ihoa vau e fa'a'ea tae roa atu i te mahana e mana mai ai teie 'ohipa. E 'aro noa vau !"
TP
