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La société éditrice des Nouvelles de Tahiti "liquidée à l'amiable"


La rédaction du quotidien Les Nouvelles de Tahiti, jeudi matin 22 mai
La rédaction du quotidien Les Nouvelles de Tahiti, jeudi matin 22 mai
PAPEETE, 22 mai 2014 - Le dernier numéro du quotidien d’information Les Nouvelles de Tahiti est publié ce vendredi 23 mai. Le groupe de presse Soc La Dépêche assure que les salariés de la Société d’exploitation Les Nouvelles (SELN) seront reclassés dans ses filiales et que toutes les dettes seront payées.

Toute concordance de date n’est que pure coïncidence : ce vendredi 23 mai 2014, 10 ans jours pour jour après de "taui" de 2004, le quotidien Les Nouvelles de Tahiti publie son dernier numéro, le 16602, après 57 ans d’existence.

La cessation d’activité de la SELN a été décidée lors d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) organisée ce jeudi matin au siège de la Société océanienne de communication La Dépêche (SOC).

Cette réunion s’est tenue en présence de Dominique Auroy, gérant de Media Polynésie, Pierre Marchesini et Félix Bernardino, cogérants de la SOC et du directeur administratif et financier du groupe, Frédéric Blaise. Absents à cette AGE : le commissaire aux comptes de la société estime ne pas avoir été convoqué dans les 15 jours précédent la tenue de l’assemblée, tout comme Albert Moux, actionnaire minoritaire de la SELN. Cette AGE pourrait être invalidée.

L’unique résolution prise jeudi matin est d’engager une procédure de "liquidation amiable" de la SELN. La société édite le quotidien d’information Les Nouvelles de Tahiti et l’hebdomadaire Tiki Mag,

Cette procédure doit, sous la direction d’un liquidateur, au cours des prochains mois, se traduire par la cession de l’actif social, la résiliation ou le transfert des contrats qui engagent la société, le paiement de toutes les dettes et le règlement des litiges.

Les salariés de la rédaction du quotidien ont reçu l’engagement d’être reclassés dans le groupe La Dépêche, détenteur de 90,2% du capital de la SELN. Le groupe de presse édite le quotidien d’information La Dépêche de Tahiti et l’hebdomadaire La Dépêche Dimanche. Il compte parmi ses filiales la société Pac FM (radios NRJ et Rires et Chanson) détenue à 99,6%, la SA Pacific News détenue à 49,78% et détient 50% du capital de la société de Rotative Labeur, qui exerce l’activité d’imprimeur.

L'édition du Tiki Mag n'est pas mise en cause. Elle devrait être reprise par une des filiales du groupe.

Mais pour Les Nouvelles de Tahiti, la messe semble dite. "Nous n’excluons pas non plus de mettre en place un hebdomadaire, pour combler le vide que laisseront les Nouvelles", déclare Pierre Marchesini, cogérant de la SOC depuis le 28 avril dernier. "Mais nous avons des points d’objectif à atteindre de manière à ce que l’on puisse faire face à toutes les dettes".

La question de la dette est présentée comme déterminante dans la disparition du plus vieux quotidien de Polynésie française. Mais, si l’affirmation d’une exploitation déficitaire est systématique, les sommes annoncées sont très changeantes. Mercredi 21 mai, un besoin d’argent frais de 293 millions Fcfp était exposé aux représentants du Comité d’entreprise, pour justifier l’enjeu de l’AGE du lendemain, 9 heures : l’augmentation du capital de la SELN de 158 millions Fcfp majorée des pertes, pour rétablir la situation nette de l’entreprise ; dans le cas contraire, la "décision de déposer le bilan". Jeudi matin, l’actif net de l’entreprise était précisément évalué à moins 454 millions Fcfp.

"Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage", commente, laconique, un employé dubitatif de la SELN.

L’engagement financier d’Albert Moux, actionnaire minoritaire de la SELN est aussi présenté comme fondamental par Dominique Auroy, le gérant de la holding Media Polynésie propriétaire de la SOC.

Mais, s’il accepte de participer à un tour de table à hauteur de ce qu’il représente dans le capital, l’intéressé déclare avoir été convoqué tardivement et de manière formellement contestable.

Le 16 mai, aucun document comptable ni stratégique n’était joint à sa convocation alors que l’objet déclaré de l’AGE du 22 mai était de statuer sur l’avenir du quotidien Les Nouvelles. Me Quinquis constate, dans un courrier adressé le 19 mai à l’avocat de Media Polynésie, pour annoncer qu’Albert Moux ne participerait pas à cette AGE, que "manifestement, cette précipitation, contraire à une gestion sereine des affaires de la société, n’est pas admissible". Courrier dans lequel il indiquait aussi le souhait de son client de participer à un éventuel tour de table "à hauteur de son taux de participation actuelle soit 9,6%".

"Il faut arrêter de dire des choses fausses", se défend Dominique Auroy. "Les convocations ont été régulièrement adressées par lettre recommandée avec accusé de réception le 7 mai, dans les délais légaux. Et l’assemblée s’est régulièrement tenue aujourd’hui", martèle-t-il devant la presse, jeudi matin. "Nous sommes dans le respect du droit (…). Nous avons constaté qu’il n’est pas présent. Nous avons pris des décisions dans le respect de l’entreprise. Ces décisions ne pénalisent personne en Polynésie. Une liquidation amiable consiste à arrêter l’activité et on réglera tout ce qui est dû à toute personne qui pourrait avoir des dettes sur la société". Et Pierre Marchesini d’assurer : "Toutes les dettes dues aux fournisseurs seront payées".

Il se trouve que la SELN est précisément, entre autres, à la tête d’une formidable dette auprès de la SA Pacific News. Cette société est détenue à parts égales par la SOC et les consorts Moux. Elle est propriétaire de l’enseigne commerciale "Les Nouvelles de Tahiti" depuis 1989 et en cède l'utilisation à la SELN, moyennant un loyer annuel de 12,5 millions Fcfp.

Depuis 25 ans, la quasi-totalité des sommes n’a jamais été versée. Le compte en banque de la SA Pacific News est à sec, alors qu’aucune distribution de bénéfice n’a jamais été réalisée et que la société aurait dû percevoir 312,5 millions Fcfp depuis mars 1989. Une plainte contre X a été déposée en juillet 2012 par Albert Moux pour abus de bien sociaux. La SELN est en outre sous la menace d’un commandement à payer les sommes qu’elle doit pour l’utilisation du titre depuis juillet 2012, époque de son rachat au groupe Hersant Media. L’affaire passe en justice le 13 juin prochain.

Si la décision de liquidation amiable de la SELN n'est pas invalidée pour cause d'AGE irrégulièrement convoquée, elle aura du mal à faire l'économie du règlement de ce litige avec la SA Pacific News.

Pierre Marchesini, Félix Bernardino et Dominique Auroy lors de l’AGE du 22 mai qui a pris la décision de placer en liquidation amiable la société SELN, éditrice du quotidien Les Nouvelles de Tahiti.
Pierre Marchesini, Félix Bernardino et Dominique Auroy lors de l’AGE du 22 mai qui a pris la décision de placer en liquidation amiable la société SELN, éditrice du quotidien Les Nouvelles de Tahiti.

La société éditrice des Nouvelles de Tahiti "liquidée à l'amiable"

Rédigé par JPV le Jeudi 22 Mai 2014 à 15:39 | Lu 3315 fois
           



Commentaires

1.Posté par Aue le 22/05/2014 21:37 | Alerter
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"Là où le pluralisme de la presse disparaît se dessine l'ombre menaçante de la pensée unique."

2.Posté par Le vieux le 23/05/2014 08:03 | Alerter
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Aue, il ne faudrait pas exagérer, la Dépêche disparaît car son contenu était devenu exécrable pour une très grande majorité de lecteurs potentiels. Quand a la pluralité de la presse, elle n’a jamais été aussi envahissante. Il suffit d’allumer une tablette, un ordinateur ou même la télévision pour avoir une multitude d’information avec, pour chacune une multitude d’avis et de commentaires contradictoires.

3.Posté par emere cunning le 23/05/2014 08:18 | Alerter
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"Le mensonge donne des fleurs qui se fanent un jour, mais il ne saurait donner ces beaux fruits qui, eux, se dégustent."

4.Posté par Buzz Lightyear le 23/05/2014 08:38 | Alerter
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Très bonne série sur le Groupe Media Polynésie. Félicitations aux 2 rédacteurs JFF et JPV. Il aurait fallu cependant, pour la transparence et le respect des lecteurs, préciser que Tahiti Infos a comme actionnaire principal, à hauteur de 90% des parts, Albert Moux, également actionnaire de la SELN Les Nouvelles (9,6%) et actionnaire à 49% et des poussières de la SA Pacific News, propriétaire du titre Les Nouvelles. Albert Moux a, par ailleurs, fait des offres de rachat de l'ensemble La Dépêche-Les Nouvelles à plusieurs reprises aux 2 précédents groupes propriétaires.
Bonne continuation. Buzz.

5.Posté par Bien Fait le 23/05/2014 08:48 | Alerter
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non de la liberté d'expression sans mensonge, ni manipulation médiatique pour assouvir une vengeance personnelle contre le Métua. Salir sur la place public, vous trouvez ça normal????? Ils récoltent ce qu'ils ont semé, bien fait. Le mensonge ne paie pas, maintenant, ils paient leurs conneries. BIEN FAIT, bon débarras, journalistes ripoux.....que çà vous serve de leçons, vous n'êtes pas des Dieux, on paie toujours le MAL qu'on a créé, juste retour des choses, ce sont les lois universelles. BIEN FAIT;

6.Posté par liberté le 23/05/2014 09:10 | Alerter
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Après Tahiti presse c'est aux nouvelles de disparaitre ,il ne reste plus que la dépêche de Tahiti en course avec bien sur Tahiti infos , c'est bien les Polynésiens n'auront bientôt plus rien a lire , c'est très bien pour l'info unique et le bourrage de crane

7.Posté par amikaouette le 23/05/2014 09:46 | Alerter
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Pour les journalistes des nouvelles qui vont se retrouver à rire & chanson c'est un peu la loose quand même ! lol

8.Posté par honugirl le 23/05/2014 10:12 | Alerter
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Un journal c'est aussi une entreprise, qui se doit de gagner de l'argent ou du moins de ne pas en perdre! Franchement ce n'est pas une grosse perte. Un journal sans intérêt.
Et peut-être que les journalistes devraient aussi se demander quelle part ils ont dans cet echec. Parce que si ça avait été original et intéressant, on aurait acheté et donc les annonceurs auraient annoncé!!

9.Posté par tivava le 23/05/2014 13:38 | Alerter
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les lecteurs sont les juges; pas de clients...c'est que la qualité était absente...

10.Posté par TAAHOA le 23/05/2014 13:58 | Alerter
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Ce n'est pas une perte bien fait pour eux. Dommage que Mr AUROY et Cie gardent ces mêmes journalistes qui sont à l'origine de leur perte. En espérant qu'ils ne vont pas "foutre la merde" à la Dépêche. Au fait que devient Mme PONTAROLLO qui est la grande prêtresse des Nouvelles. C'est la première grande responsable de cet échec. J'espère qu'elle ne fera pas partie de l'équipe de la Dépêche de même qu'un certain Serge Massau.
Mr AUROY viré tous ces journaleux avant qu'il soit trop tard

11.Posté par Dr Maboul le 23/05/2014 14:16 | Alerter
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Il y'a toujours La Dépêche, Tahit infos ou le Tahiti Pacifique pour dénoncer les magouilles de Gaston Flosse et sa clique tel que Mr Cyril TETUANUI et compagnie.

12.Posté par grand Simone le 23/05/2014 14:58 | Alerter
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C'est un jour de deuil
Quels que soient les défauts des Nouvelles, il avait le mérite d'exister et de faire entendre une autre manière de dire la vie du Fenua et le faisait souvent avec talent.
ça manquera
Le dernier n° n'a même pas publié les condoléances des lecteurs. ça n'augure rien de bon côté journalisme indépendant et objectif
mea aroha tatou
Simone Grand

13.Posté par TEIHOTU URBAIN le 23/05/2014 16:26 | Alerter
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A toutes et tous , une réflexion objective , si pour sauver un groupe de sociétés vous deviez prendre la décision d'en fermer une seule sans licenciement que feriez vous ?

14.Posté par Pauline le 23/05/2014 16:48 | Alerter
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La vie d'un journal, c'est un début, un milieu, et une fin. Après, ceux qui veulent ignorer la réalité, qu'ils soient petits ou grands....

15.Posté par grand Simone le 23/05/2014 17:33 | Alerter
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même si la mort est inéluctable; qu'il s'agisse d'un journal ou d'une personne, d'un hôtel ou d'un village, c'est triste
Je ne vois pas pourquoi on me reprocherait ma tristesse. Je ne reproche à personne de s'en réjouir.
Ia maitai tatou
Simone

16.Posté par le penseur le 23/05/2014 19:30 | Alerter
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Sans doute que c'est encore une histoire de gros sous, de mecs qui gèrent les affaires dans les bureaux:FORCEMENT !
C'est très tendance ce type d'attitude!! Le rapport de proximité est uniquement quand on licencie...et après on met tout ça ,sur le dos de la crise...arrêtez de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages!!! OSFDV....ON SE FOUT DE VOUS !!

17.Posté par il faut… le 23/05/2014 20:45 | Alerter
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s'il y avait un commentaire à faire… "journalistiquement" parlant il aurait été préférable de garder Les nouvelles que j'ai toujours trouvé plus critique et mieux écrit. Concernant la charte graphique la Dépêche est mieux… dans un pays ou le contenant est plus intéressant que le contenu… le calcul est vite fait.

18.Posté par zozo le 24/05/2014 11:56 | Alerter
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le totalitarisme est en cours !!
Ne comptons plus sur la France pour soutenir une polynesie bananière flossiste
les temps à venir vont être dur. Le chomage s'accentue, et les normes de travail chinoise vont surprendre et courroucer plus d'un polynesien de base.
les indépendantistes ont de beaux jours devant eux

qu'est devenu le collectif carton rouge ?

19.Posté par honugirl le 24/05/2014 18:18 | Alerter
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Totalitarisme! Zozo, vous devriez avoir honte d'utiliser ce mot pour la Polynésie quand des gens vivent dans des pays VRAIMENT totalitaires!!!
Bon, c'était un journal lu par une poignée de gens. Leur influence était peanut. Il faut arrêter d'en faire les défenseurs des libertés.
Eh! Le penseur! Vous pensez pas beaucoup! C'est pas une histoire de gens dans des bureaux, c'est l'histoire d'un journal qui perd beaucoup beaucoup d'argent parce qu'il ne se vend pas et comme il ne se vend pas il ne récolte pas de publicité. Point! Pas de parano. Vous ne voudriez tout de même pas qu'on le subventionne encore et encore.

20.Posté par zozo le 24/05/2014 22:22 | Alerter
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honugirl

comment croyez vous qu'on arrive au totalitarismes. C'est un procédé insidieux qui commence par éradiqué les opposants journalistiques ,quitte à faire racheté le journal t à donner des consignes pour plonger le journal en deficit
Hitler et tout les dictateurs ont commencer ainsi. y compris les russes et les chinois
le seul media indépendant qu'il nous reste est polynesie 1 ere ,mais pour combien de temps !

21.Posté par Dr Maboul le 25/05/2014 19:04 | Alerter
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Euh ZOZO les nouvelles étaient dans le rouge par ce qu'elle n'avait pas de clients, est ce que les magasins ferment à cause de votre "totalitarisme" ? Non à cause du manque de clients c'est tout faut arrêter la paranoïa.

22.Posté par honugirl le 26/05/2014 10:11 | Alerter
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D'accord Dr Maboul, il faut qu'ils aillent te consulter pour soigner leur paranoïa aigüe ou chronique!!!

23.Posté par emere cunning le 26/05/2014 11:04 | Alerter
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@ zozo,
depuis le temps que vous accusez et que vous blablatez à grand renfort de ces mots que vous adorez (totalitarisme, polynésie bananière flossiste, Hitler, dictateurs, and a lot more), vous n'avez toujours pas compris que ces procédés insidieux (exactly) de vos journalistes ne marchent plus ? Loin d'éliminer ceux qui les dérangent pour garantir leur casse-croute et mieux régner... ils ont coulé leur boite, tous seuls comme des grands. Tellement sûrs d'eux, ils ne cachaient même plus leurs magouilles. Et elles leur sont revenues à la figure, just like a boomerang.
No reira, a haapii : te 'apoo ta 'oe i ö noa na na vetahi, te vai ra hoa te mahana, o 'oe te topa i roto. E 'ua tae tera mahana. Na 'outou hoa i 'imi haere ta 'outou tapu 'ati ma te faa'ino ia vetahi a rohi noa ai ratou no te nunaa, ma te 'ore e ha'uti a'e.