PAPEETE, le 28 septembre 2016. Le 30 septembre 2015, une fonctionnaire était radiée de sa fonction de conseillère socio-éducative sur arrêté du président du Pays. Elle avait attribué "des aides indues à la famille de la compagne de son fils, qui se sont avérées avoir essentiellement bénéficié à son fils, sa compagne et leur jeune enfant".
Entre 2010 et 2014, le montant de ces aides a atteint 5 millions de Fcfp. Malgré tout, la fonctionnaire indélicate peut retrouver son poste. En effet, le tribunal administratif a noté que la procédure n'avait pas été respectée. La commission administrative paritaire siégeant en conseil de discipline ne pouvait en effet prendre une décision avec son président seul. "Le caractère paritaire du conseil de discipline constitue une garantie pour le fonctionnaire poursuivi", note le tribunal administratif dans une décision rendue ce mardi.
L'arrêté la radiant a donc été annulé. Le Pays doit réintégrer la fonctionnaire "à la date de sa révocation, et procéder le cas échéant à la reconstitution de sa carrière, dans un délai de deux mois" à compter de la notification jugement.
Entre 2010 et 2014, le montant de ces aides a atteint 5 millions de Fcfp. Malgré tout, la fonctionnaire indélicate peut retrouver son poste. En effet, le tribunal administratif a noté que la procédure n'avait pas été respectée. La commission administrative paritaire siégeant en conseil de discipline ne pouvait en effet prendre une décision avec son président seul. "Le caractère paritaire du conseil de discipline constitue une garantie pour le fonctionnaire poursuivi", note le tribunal administratif dans une décision rendue ce mardi.
L'arrêté la radiant a donc été annulé. Le Pays doit réintégrer la fonctionnaire "à la date de sa révocation, et procéder le cas échéant à la reconstitution de sa carrière, dans un délai de deux mois" à compter de la notification jugement.
