AUCKLAND, 15 septembre 2011 (AFP) - La France a vécu une drôle de semaine, avec ses débuts difficiles dans le Mondial-2011 face au Japon (47-21) suivis des commentaires acerbes sur certains joueurs de l'entraîneur Marc Lièvremont, avant le forfait de David Skrela et son remplacement, tardif.
Joueurs et entraîneurs français avaient sans doute envisagé de meilleures conditions pour préparer leur second match de la compétition face au Canada, dimanche à Napier (nord).
Mais après la pénible entrée an matière face au Japon (47-21) le 10 septembre, Marc Lièvremont a brocardé publiquement certains de ses joueurs, notamment le 3e ligne Imanol Harinordoquy, un des cadres de l'équipe, accusé de "légèreté" et d'avoir joué "en dilettante", ou encore la charnière Yachvili - Trinh-Duc, qualifiée de "poussive et approximative."
"C'est forcément gênant. On préférerait que ça se passe entre quatre yeux mais c'est comme ça. S'il l'a dit, c'est que l'on le méritait certainement. (Marc Lièvremont) est un sanguin, il dit souvent ce qu'il pense", a réagi Yachvili.
"On a analysé notre premier match, on sait qu'on ne sera pas champions du monde comme cela", a reconnu le demi de mêlée, remplacé par Morgan Parra face au Canada.
Harinordoquy, de son côté, a souhaité minimiser l'incident: "J'ai entendu dire qu'il avait eu des mots très durs mais j'en ai déjà entendu des plus durs que ça. Je connais Marc, je sais qu'il attend beaucoup de moi comme de chacun de ses joueurs".
"Des matches, j'en ai faits des bien pires et des bien meilleurs. Maintenant, je suis focalisé sur la suite et j'ai envie de mieux faire, c'est tout. Déjà pour moi", a poursuivi le 3e ligne, qui participe à son troisième Mondial.
"Le groupe vit très bien"
Avant la rencontre, Harinordoquy avait exprimé des réserves sur la méthode de Lièvremont, qui souhaite impliquer ses 30 joueurs et qui a effectué onze changements dans le XV de départ pour dimanche, avec en plus le repositionnement du centre à l'aile d'Aurélien Rougerie, promu capitaine pour l'occasion.
Pour ne rien arranger, l'ouvreur David Skrela, touché à l'épaule droite face aux Japonais, a déclaré forfait mercredi. Mais son remplaçant Jean-Marc Doussain (20 ans), qui n'a jamais été sélectionné, n'arrivera que lundi en Nouvelle-Zélande, car son club (Toulouse), a obtenu du manager du XV de France Jo Maso de le conserver pour un match du Championnat de France vendredi contre Biarritz. Une décision implicitement regrettée mercredi par Marc Lièvremont.
"Comme l'a dit Marc (Lièvremont), on aurait voulu l'avoir plus tôt. Mais il faut savoir faire preuve d'esprit sportif, on a déjà sept Toulousains dans l'équipe, c'était quand même dommageable pour eux", a tempéré Jo Maso jeudi, sollicité par l'AFP.
"Le groupe vit très bien, a assuré le manageur français. On a marqué six essais et pris cinq points face au Japon. J'ai déjà vécu ça. En 1999, on est finaliste mais on avait fait un premier match plus que moyen contre le Canada."
Douze ans plus tard, les "Canucks", vainqueurs (25-20) des Tonga mercredi, serviront de nouveau de baromètre des bonnes intentions françaises.
bpa/pga
Joueurs et entraîneurs français avaient sans doute envisagé de meilleures conditions pour préparer leur second match de la compétition face au Canada, dimanche à Napier (nord).
Mais après la pénible entrée an matière face au Japon (47-21) le 10 septembre, Marc Lièvremont a brocardé publiquement certains de ses joueurs, notamment le 3e ligne Imanol Harinordoquy, un des cadres de l'équipe, accusé de "légèreté" et d'avoir joué "en dilettante", ou encore la charnière Yachvili - Trinh-Duc, qualifiée de "poussive et approximative."
"C'est forcément gênant. On préférerait que ça se passe entre quatre yeux mais c'est comme ça. S'il l'a dit, c'est que l'on le méritait certainement. (Marc Lièvremont) est un sanguin, il dit souvent ce qu'il pense", a réagi Yachvili.
"On a analysé notre premier match, on sait qu'on ne sera pas champions du monde comme cela", a reconnu le demi de mêlée, remplacé par Morgan Parra face au Canada.
Harinordoquy, de son côté, a souhaité minimiser l'incident: "J'ai entendu dire qu'il avait eu des mots très durs mais j'en ai déjà entendu des plus durs que ça. Je connais Marc, je sais qu'il attend beaucoup de moi comme de chacun de ses joueurs".
"Des matches, j'en ai faits des bien pires et des bien meilleurs. Maintenant, je suis focalisé sur la suite et j'ai envie de mieux faire, c'est tout. Déjà pour moi", a poursuivi le 3e ligne, qui participe à son troisième Mondial.
"Le groupe vit très bien"
Avant la rencontre, Harinordoquy avait exprimé des réserves sur la méthode de Lièvremont, qui souhaite impliquer ses 30 joueurs et qui a effectué onze changements dans le XV de départ pour dimanche, avec en plus le repositionnement du centre à l'aile d'Aurélien Rougerie, promu capitaine pour l'occasion.
Pour ne rien arranger, l'ouvreur David Skrela, touché à l'épaule droite face aux Japonais, a déclaré forfait mercredi. Mais son remplaçant Jean-Marc Doussain (20 ans), qui n'a jamais été sélectionné, n'arrivera que lundi en Nouvelle-Zélande, car son club (Toulouse), a obtenu du manager du XV de France Jo Maso de le conserver pour un match du Championnat de France vendredi contre Biarritz. Une décision implicitement regrettée mercredi par Marc Lièvremont.
"Comme l'a dit Marc (Lièvremont), on aurait voulu l'avoir plus tôt. Mais il faut savoir faire preuve d'esprit sportif, on a déjà sept Toulousains dans l'équipe, c'était quand même dommageable pour eux", a tempéré Jo Maso jeudi, sollicité par l'AFP.
"Le groupe vit très bien, a assuré le manageur français. On a marqué six essais et pris cinq points face au Japon. J'ai déjà vécu ça. En 1999, on est finaliste mais on avait fait un premier match plus que moyen contre le Canada."
Douze ans plus tard, les "Canucks", vainqueurs (25-20) des Tonga mercredi, serviront de nouveau de baromètre des bonnes intentions françaises.
bpa/pga
