Les stocks de coprah s'accumulent chez les producteurs qui attendent un retour à la normal
Une bonne nouvelle pour les armateurs et les coprahculteurs qui attendent d’être payé depuis le mois de novembre dernier. L’huilerie de Tahiti a vu son compte crédité d’un montant de 120 millions Fcfp. Cela représente la seconde tranche des 300 millions Fcfp votée lors du dernier collectif.
L’information est arrivée en fin d’après midi au sein de la rédaction de Tahiti Infos. Elle nous vient de Gérard Raoult, Pdg de l’Huilerie de Tahiti : "ça y est, nous venons de recevoir 120 millions du Pays !". L’argent, mandaté lundi, est arrivé en début d’après-midi sur le compte de la société. Une véritable bouffée d’oxygène pour tous les professionnels qui dépendent de cette filière.
Gérard Raoult nous explique ce qu’il va faire en urgence : "je vais payer les armateurs lesquels pourront payer les coprahculteurs. L’argent arrive mais au compte-goutte". Les besoins sont encore énormes car, toujours selon le dirigeant de l'Huilerie, "Au 31 décembre, la caisse de soutien (des prix du coprah, ndlr) devait nous verser 340 millions, et donc, ils nous doivent encore de l’argent !".
Rappelons qu’en novembre dernier, l’huilerie avait reçu 586 tonnes de matière première puis 929 tonnes en décembre. "Et si tous les budgets étaient payés en totalité, nous pourrions tenir jusqu’en février. ", ajoute-t-il. Pour l’heure, un pas vient d’être franchi où fournisseurs et armateurs pourront "souffler" un peu, en attendant la suite.
TP
L’information est arrivée en fin d’après midi au sein de la rédaction de Tahiti Infos. Elle nous vient de Gérard Raoult, Pdg de l’Huilerie de Tahiti : "ça y est, nous venons de recevoir 120 millions du Pays !". L’argent, mandaté lundi, est arrivé en début d’après-midi sur le compte de la société. Une véritable bouffée d’oxygène pour tous les professionnels qui dépendent de cette filière.
Gérard Raoult nous explique ce qu’il va faire en urgence : "je vais payer les armateurs lesquels pourront payer les coprahculteurs. L’argent arrive mais au compte-goutte". Les besoins sont encore énormes car, toujours selon le dirigeant de l'Huilerie, "Au 31 décembre, la caisse de soutien (des prix du coprah, ndlr) devait nous verser 340 millions, et donc, ils nous doivent encore de l’argent !".
Rappelons qu’en novembre dernier, l’huilerie avait reçu 586 tonnes de matière première puis 929 tonnes en décembre. "Et si tous les budgets étaient payés en totalité, nous pourrions tenir jusqu’en février. ", ajoute-t-il. Pour l’heure, un pas vient d’être franchi où fournisseurs et armateurs pourront "souffler" un peu, en attendant la suite.
TP
