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L’héritage des travaux olympiques


La tour des juges de l’épreuve olympique, est financée à 43% par l’État.  Crédit : Paris 2024
La tour des juges de l’épreuve olympique, est financée à 43% par l’État. Crédit : Paris 2024
Tahiti, le 18 avril 2024 - Le compteur des 100 jours a commencé à défiler avant l’arrivée des Jeux olympiques. Si bon nombre de travaux et d’investissements ont été effectués en vue des JO, le haut-commissaire rappelle que cet héritage servira à la population une fois les Jeux finis.
 
Nous laisserons un héritage qui perdurera”, a insisté au micro Éric Spitz, haut-commissaire ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse à 100 jours des Jeux olympiques sur le sol tahitien. 100 jours avant que la vague mythique de Teahupo’o accueille la 2e édition de cette compétition de surf olympique, qui débutera le samedi 27 juillet. Alors que le long voyage de la flamme olympique a débuté, le haut fonctionnaire a trouvé bon de rappeler quelques chiffres de l’investissement de l’État ici, à Tahiti, pour le bon déroulement de la compétition. Déjà vu du prisme sportif : Éric Spitz a souligné l’investissement de 240 millions de francs consacré au développement des pratiques sportives en 2023, pour soutenir les 37 fédérations et 450 associations qui font rayonner le sport au Fenua.
 
Au point de vue infrastructures, plusieurs chantiers ont été lancés pour préparer les futurs sites olympiques, notamment à Tairapu-Ouest et Teahupo’o. Des aménagements qui serviront à l’accueil des Jeux olympiques, mais aussi à la population polynésienne une fois les jeux passés. Un héritage olympique explique le haut-commissaire : “L’héritage concerne notamment tous les aménagements de l’internet haut-débit, la marina de Teahupo’o, la téléphonie, l’assainissement… Tout cela, passé début août, ça restera, et ça bénéficiera aux Polynésiens, et notamment à ceux qui habitent à Taiarapu.”
 
Des infrastructures qui resteront
 
Ces travaux sont les suivants : des installations de mouillages écologiques à Tairapu-Ouest, l’aménagement du Domaine Rose, des installations portuaires à la Marina de Teahupo’o, des travaux en alimentation électrique à Teahupo’o, la reconstruction d’une passerelle et d’infrastructures routières dans cette commune qui accueillera l’épreuve de surf. Et enfin, la construction de cette tour des juges sur le spot qui accueillera la compétition, tant décriée par les associations de protection environnementale pour un coût de 577 millions de francs et que l’État finance à 43%. Coût total des travaux énoncés, 2,1 milliards de francs dont 832 millions à la charge de l’État.

Rédigé par Tom Larcher le Jeudi 18 Avril 2024 à 19:45 | Lu 2691 fois