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L'extension de l'hôtel Saint-Régis à Bora Bora devra attendre


PAPEETE, le 25 novembre 2015 - L'arrêté du pays du 10 février 2015 autorisant la société hôtelière Motu Ome'e à construire 25 bungalows supplémentaires sur le lagon de Faanui a été annulé, mardi, par le tribunal administratif.


Le tribunal administratif a annulé mardi un arrêté de février 2015 "autorisant Louis Wane, gérant de la société hôtelière Motu Ome'e, à construire 25 bungalows en extension de l'hôtel Saint-Régis sur un emplacement du domaine public maritime sis à Faanui, à Bora Bora".

L'arrêté avait été attaqué par la société Libb3, qui soutient notamment que la société Motu Ome'e "ne peut justifier de ses titres de propriété", et que la construction projetée "conduirait à une dépréciation" de parcelles voisines dont elle s'est portée acquéreur, "en raison de la dégradation de l'environnement" qui résulterait des nouvelles constructions planifiées au Saint-Régis.

Un premier arrêté datant du 9 décembre 2014 et autorisant la société Motu Ome'e à occuper 20 480 mètres carrés du domaine maritime pour l'extension de l'hôtel avait déjà été annulé par le tribunal administratif en octobre dernier. Or la juridiction a constaté qu'aucune nouvelle décision autorisant préalablement aux travaux l'occupation du domaine maritime n'ayant été prise depuis ce jugement, l'arrêté de février 2015 "n'aurait légalement pas pu être pris".

Rédigé par Raphaël Pierre le Mercredi 25 Novembre 2015 à 18:25 | Lu 4279 fois
           



Commentaires

1.Posté par TuladiBouffi le 26/11/2015 05:45 | Alerter
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Ils sont bien bons au pays et au service de l'urbanisme quand cela concerne un gros zinvestisseur ! Qui c'est qui s'occupe du lagon à Bora-Bora ? Permis de construire dans le lagon sans titre, que fait la mairie M Tong Sang ? Sans la plainte du voisin le tour était joué.

2.Posté par Faut pas pousser! le 26/11/2015 08:25 | Alerter
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Oui ce sont les citoyens qui sont obligés d'agir et les juges qui se retrouvent à faire respecter les règlementations.
Tous ces services administratifs soi disant de contrôles sont plombés par l'incompétence et la corruption. et ne parlons même pas de nos chers tavana...Après faut pas s’étonner que les investisseurs désertent, non seulement il sont obligés de passer à la caisse mais cela ne garantit même pas les autorisations délivrées........

3.Posté par Puake le 26/11/2015 10:22 | Alerter
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C'est à plus rien comprendre !!!!
Messieurs du gouvernent, si pour une fois vous étiez enfin moins gourmand
Si pour une fois vous pouviez enfin voir raisonnablement et surtout avoir enfin une anticipation à la hauteur de notre Fenua
Nous pourrions enfin avancer.....
C'est à plus rien comprendre, un temps soit peu qu'il y ait quelque chose à comprendre....

4.Posté par raffis nelly le 27/11/2015 07:02 | Alerter
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Il me semblait qu'il était interdit de construire sur les zones maritimes, même pour les constructions "privées"!

5.Posté par Xenos le 27/11/2015 10:03 | Alerter
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A Bora Bora, il y a déjà plus d'hôtel que d'île. Bientôt, on ne verra plus le récif, mais seulement des bungalow sur pilotis. Il ne reste rien par exemple de la pointe Matira, qui fut un des endroits les plus beaux au monde.

Dysneyland, en plus cher.

Ces chantiers servent plus à pomper de la défisc qu'au tourisme déjà sursaturé à Bora Bora.