Mata'Utu, France | AFP | jeudi 26/11/2015 - L'aéroport international de Wallis et Futuna est bloqué par les responsables coutumiers d'un village, qui réclament l'emploi de deux personnes à l'Aviation civile, ont rapporté jeudi les médias locaux.
Une vingtaine de personnes du district de Hihifo à Wallis, où se situe l'aéroport, en bloquent les accès depuis lundi. Les liaisons inter-îles entre Wallis et Futuna sont interrompues, ainsi que la desserte de Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
Le préfet Marcel Renouf a obtenu une ordonnance en référé pour que cessent ces entraves, ainsi qu'une astreinte de 100.000 CFP (835 euros) par jour à l'encontre des cinq principaux meneurs du mouvement. "Je dénonce l'abus de pouvoir du préfet alors qu'aucune discussion n'a encore eu lieu", a déclaré à la télévision Wallis et Futuna 1ère, Pasilité Hensen, "ministre" coutumier de Wallis. Il a réclamé la venue d'un médiateur pour régler le conflit.
En vertu d'accords verbaux remontant à 1973, les responsables coutumiers de Hihifo réclament l'embauche de deux villageois à l'Aviation civile, "en compensation pour l'accès au foncier".
La Grande chefferie de Wallis, dont l'aval est indispensable à toute décision dans l'île, soutient le blocage.
"Le foncier de l'aéroport appartient à l'Etat, nous avons tous les actes de propriété. Ce blocage ne se justifie absolument pas, le territoire est pris en otage", a de son côté déclaré Marcel Renouf.
Territoires français les plus éloignés de la Métropole, Wallis et Futuna (10.934 hab.) sont régulièrement le théâtre de conflits avec l'administration, qui représente plus de 60% des emplois.
Une vingtaine de personnes du district de Hihifo à Wallis, où se situe l'aéroport, en bloquent les accès depuis lundi. Les liaisons inter-îles entre Wallis et Futuna sont interrompues, ainsi que la desserte de Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
Le préfet Marcel Renouf a obtenu une ordonnance en référé pour que cessent ces entraves, ainsi qu'une astreinte de 100.000 CFP (835 euros) par jour à l'encontre des cinq principaux meneurs du mouvement. "Je dénonce l'abus de pouvoir du préfet alors qu'aucune discussion n'a encore eu lieu", a déclaré à la télévision Wallis et Futuna 1ère, Pasilité Hensen, "ministre" coutumier de Wallis. Il a réclamé la venue d'un médiateur pour régler le conflit.
En vertu d'accords verbaux remontant à 1973, les responsables coutumiers de Hihifo réclament l'embauche de deux villageois à l'Aviation civile, "en compensation pour l'accès au foncier".
La Grande chefferie de Wallis, dont l'aval est indispensable à toute décision dans l'île, soutient le blocage.
"Le foncier de l'aéroport appartient à l'Etat, nous avons tous les actes de propriété. Ce blocage ne se justifie absolument pas, le territoire est pris en otage", a de son côté déclaré Marcel Renouf.
Territoires français les plus éloignés de la Métropole, Wallis et Futuna (10.934 hab.) sont régulièrement le théâtre de conflits avec l'administration, qui représente plus de 60% des emplois.
