AUCKLAND, 1 octobre 2011 (AFP) - L'Angleterre retrouvera la France en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby, après avoir fait démontré sa confiance et son caractère pour renverser la situation et battre l'Ecosse (16-12) samedi à Auckland.
Les deux "meilleurs ennemis" s'affronteront samedi 8 octobre à l'Eden Park d'Auckland, comme lors des deux dernières demi-finales remportées par les Anglais (24-7 en 2003, 14-9 en 2007).
Malgré un point de bonus défensif, les Ecossais sont prêts à l'embarquement pour Edimbourg... Pourtant, dominateurs dans l'animation et la conquête en première période, ils y ont cru. Ils ont même virtuellement éliminé leurs adversaires... lorsqu'ils ont mené (12-3, 55) l'espace de deux minutes. Le temps pour Jonny Wilkinson, pourtant en manque de réussite jusqu'alors, de remettre d'un drop son équipe sur les rails (12-6, 57).
Ensuite, tout s'est enchaîné: une nouvelle pénalité (62), puis un essai de l'inévitable Chris Ashton (77) ont scellé un 13-0 qui a enterré les espoirs écossais.
"Ils ont gardé leur sang-froid. Ils ont été sous une énorme pression de la part d'une bonne équipe d'Ecosse et ils ont trouvé le moyen de gagner", a constaté l'entraîneur Andy Robinson.
"C'est ce qu'il faut qu'on apprenne: à gagner ces matches au couteau qui se jouent à quelques centimètres, à ne pas rater un renvoi à 12-3 qui leur permet de revenir à 12-6...", a-t-il soupiré.
Confiance
Moins réalistes qu'à leur habitude (Wilkinson a raté quatre pénalités et un drop) et avec une mêlée mal assurée en première période, les hommes de Martin Johnson se sont pourtant imposés. "Mais ça ne suffira pas pour gagner" face à la France qui "arrivera en outsider" après ses deux défaites en poule face aux All Blacks (37-17) et aux Tonga (19-14), a prévenu l'entraîneur anglais.
Les Anglais terminent, eux, invaincus après notamment deux victoires laborieuses en ouverture face à l'Argentine (13-9) et en clôture face à l'Ecosse, entrecoupées de deux larges succès face à la Géorgie (41-10) et la Roumanie (67-3).
"Assurer la victoire avec une pénalité à cinq minutes de la fin contre l'Argentine puis avec un essai à trois minutes, ça nous donne de la confiance sur ce qu'on peut faire", sourit le vétéran Mike Tindall.
"En phase finale de Coupe du monde, ce qui s'est passé la semaine dernière, le mois dernier ou lors de notre dernière confrontation ne compte pas", a souligné Martin Johnson, capitaine lors du titre de 2003.
"C'est bien d'avoir eu des matches durs en poule, a-t-il estimé. Souvenez-vous des Sud-Africains en 2007, face aux Tonga et des Samoa, ils avaient eu des matches serrés". Avant d'être sacrés. L'Angleterre compte bien s'en inspirer.
sva/pga
Les deux "meilleurs ennemis" s'affronteront samedi 8 octobre à l'Eden Park d'Auckland, comme lors des deux dernières demi-finales remportées par les Anglais (24-7 en 2003, 14-9 en 2007).
Malgré un point de bonus défensif, les Ecossais sont prêts à l'embarquement pour Edimbourg... Pourtant, dominateurs dans l'animation et la conquête en première période, ils y ont cru. Ils ont même virtuellement éliminé leurs adversaires... lorsqu'ils ont mené (12-3, 55) l'espace de deux minutes. Le temps pour Jonny Wilkinson, pourtant en manque de réussite jusqu'alors, de remettre d'un drop son équipe sur les rails (12-6, 57).
Ensuite, tout s'est enchaîné: une nouvelle pénalité (62), puis un essai de l'inévitable Chris Ashton (77) ont scellé un 13-0 qui a enterré les espoirs écossais.
"Ils ont gardé leur sang-froid. Ils ont été sous une énorme pression de la part d'une bonne équipe d'Ecosse et ils ont trouvé le moyen de gagner", a constaté l'entraîneur Andy Robinson.
"C'est ce qu'il faut qu'on apprenne: à gagner ces matches au couteau qui se jouent à quelques centimètres, à ne pas rater un renvoi à 12-3 qui leur permet de revenir à 12-6...", a-t-il soupiré.
Confiance
Moins réalistes qu'à leur habitude (Wilkinson a raté quatre pénalités et un drop) et avec une mêlée mal assurée en première période, les hommes de Martin Johnson se sont pourtant imposés. "Mais ça ne suffira pas pour gagner" face à la France qui "arrivera en outsider" après ses deux défaites en poule face aux All Blacks (37-17) et aux Tonga (19-14), a prévenu l'entraîneur anglais.
Les Anglais terminent, eux, invaincus après notamment deux victoires laborieuses en ouverture face à l'Argentine (13-9) et en clôture face à l'Ecosse, entrecoupées de deux larges succès face à la Géorgie (41-10) et la Roumanie (67-3).
"Assurer la victoire avec une pénalité à cinq minutes de la fin contre l'Argentine puis avec un essai à trois minutes, ça nous donne de la confiance sur ce qu'on peut faire", sourit le vétéran Mike Tindall.
"En phase finale de Coupe du monde, ce qui s'est passé la semaine dernière, le mois dernier ou lors de notre dernière confrontation ne compte pas", a souligné Martin Johnson, capitaine lors du titre de 2003.
"C'est bien d'avoir eu des matches durs en poule, a-t-il estimé. Souvenez-vous des Sud-Africains en 2007, face aux Tonga et des Samoa, ils avaient eu des matches serrés". Avant d'être sacrés. L'Angleterre compte bien s'en inspirer.
sva/pga
