AUCKLAND, 30 septembre 2011 (AFP) - L'Afrique du Sud, tenante titre, s'est qualifiée vendredi pour les quarts de finale de la Coupe du monde en battant les Samoa (13-5) dans un dernier match de poule qui a révélé ses deux visages: solide en première période, puis fébrile en fin de match.
Les Springboks, assurés de terminer en tête de la poule D, rencontreront en quarts de finale le deuxième de la poule C, l'Australie, l'Italie ou l'Irlande.
Les Samoa, qui rêvaient de retrouver le Top 8 mondial pour la première fois depuis 1995, n'ont plus qu'une chance infime d'y parvenir. Il faudrait que le pays de Galles s'incline sans bonus face aux Fidji dimanche.
Avec quatre succès en quatre matches, les champions du monde ont rempli leur objectif dans la "poule de la mort". Mais, après une première victoire à l'arrachée sur le pays de Galles (17-16), leur dernière performance face à de valeureux Samoans ternit ce bilan.
S'ils ont maîtrisé leur sujet en première période (13-0 à la pause) en s'appuyant sur leurs points forts habituels, la touche (3 ballons volés) et la mêlée, les champions du monde ont subi en seconde période quand les Samoans ont retrouvé des couleurs en conquête et inscrit un essai par George Stowers (51e).
Rendant le ballon au pied et fournissant autant de munitions aux Samoans, ils ont dû défendre à tour de bras (152 plaquages !). Ils ont plié sans rompre et n'ont parfois dû leur salut qu'aux fautes adverses, comme sur cet essai refusé au talonneur Mahonri Schwalger pour un en-avant dans l'en-but (67e).
L'entraîneur Peter de Villiers a d'ailleurs reconnu après le match qu'il n'avait "pas prévu" telle opposition.
Habana touché
Face à une équipe qui jouait son va-tout, la tension, latente en première période, est montée d'un cran en fin de match.
En supériorité numérique après le carton rouge infligé à l'arrière samoan Paul Williams à dix minutes de la fin pour un coup au visage du troisième ligne Heinrich Brussow, les Boks ont montré une fébrilité inhabituelle. A l'image de John Smit, habituel capitaine et joueur le plus capé de l'histoire du rugby sud-africain (110 sélections), qui écopa, à peine entré en jeu, d'un carton jaune pour un en-avant volontaire (71).
Malgré une fin de match débridée, le score n'a pas bougé, pour le plus grand malheur des joueurs du Pacifique. "C'est la fin de la route pour nous", a soupiré Mahonri Schwalger, les yeux rougis, en déplorant un arbitrage "à sens unique".
Les Springboks ont, eux, assuré l'essentiel. "Avant d'aller en quarts, c'était bien d'avoir un test comme celui-ci, du niveau des meilleurs, estime le centre Jaque Fourie en assurant: "On est là où l'on veut être".
Mais pour la suite, les champions du monde pourraient être privés de leur meilleur atout offensif, l'ailier Bryan Habana, sorti en début de deuxième période, touché à une cuisse, après avoir inscrit son 40e essai international.
Les Springboks, assurés de terminer en tête de la poule D, rencontreront en quarts de finale le deuxième de la poule C, l'Australie, l'Italie ou l'Irlande.
Les Samoa, qui rêvaient de retrouver le Top 8 mondial pour la première fois depuis 1995, n'ont plus qu'une chance infime d'y parvenir. Il faudrait que le pays de Galles s'incline sans bonus face aux Fidji dimanche.
Avec quatre succès en quatre matches, les champions du monde ont rempli leur objectif dans la "poule de la mort". Mais, après une première victoire à l'arrachée sur le pays de Galles (17-16), leur dernière performance face à de valeureux Samoans ternit ce bilan.
S'ils ont maîtrisé leur sujet en première période (13-0 à la pause) en s'appuyant sur leurs points forts habituels, la touche (3 ballons volés) et la mêlée, les champions du monde ont subi en seconde période quand les Samoans ont retrouvé des couleurs en conquête et inscrit un essai par George Stowers (51e).
Rendant le ballon au pied et fournissant autant de munitions aux Samoans, ils ont dû défendre à tour de bras (152 plaquages !). Ils ont plié sans rompre et n'ont parfois dû leur salut qu'aux fautes adverses, comme sur cet essai refusé au talonneur Mahonri Schwalger pour un en-avant dans l'en-but (67e).
L'entraîneur Peter de Villiers a d'ailleurs reconnu après le match qu'il n'avait "pas prévu" telle opposition.
Habana touché
Face à une équipe qui jouait son va-tout, la tension, latente en première période, est montée d'un cran en fin de match.
En supériorité numérique après le carton rouge infligé à l'arrière samoan Paul Williams à dix minutes de la fin pour un coup au visage du troisième ligne Heinrich Brussow, les Boks ont montré une fébrilité inhabituelle. A l'image de John Smit, habituel capitaine et joueur le plus capé de l'histoire du rugby sud-africain (110 sélections), qui écopa, à peine entré en jeu, d'un carton jaune pour un en-avant volontaire (71).
Malgré une fin de match débridée, le score n'a pas bougé, pour le plus grand malheur des joueurs du Pacifique. "C'est la fin de la route pour nous", a soupiré Mahonri Schwalger, les yeux rougis, en déplorant un arbitrage "à sens unique".
Les Springboks ont, eux, assuré l'essentiel. "Avant d'aller en quarts, c'était bien d'avoir un test comme celui-ci, du niveau des meilleurs, estime le centre Jaque Fourie en assurant: "On est là où l'on veut être".
Mais pour la suite, les champions du monde pourraient être privés de leur meilleur atout offensif, l'ailier Bryan Habana, sorti en début de deuxième période, touché à une cuisse, après avoir inscrit son 40e essai international.
