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Inondations australiennes : la police s’appuie aussi sur les réseaux sociaux


Inondations australiennes : la police s’appuie aussi sur les réseaux sociaux
BRISBANE, vendredi 21 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – Confrontées ces dernières semaines aux pires inondations de ces dernières décennies, les autorités de l’État australien du Queensland ont découvert, à cette occasion, l’efficacité de nouveaux moyens de communication, comme les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter et YouTube pour faire passer leurs messages directement aux populations, rapporte la radio nationale.
À plusieurs reprises, au plus fort des inondations qui ont notamment frappé la capitale de la région, Brisbane, la police du Queensland a multiplié les messages d’urgence avertissant de l’inondation imminente d’une zone spécifique, via son compte Facebook, suivi par des milliers de résidents, qui ont ainsi été alertés en temps réel.
« Nous n’avons pas encore de politique spécifique concernant les médias sociaux. Mais dans l’urgence, en pesant le pour et le contre, on a pensé que le risque était plus grand de ne pas être impliqués dans les réseaux que de l’être. L’expérience de ces deux dernières semaines nous a prouvé que nous avions raison », a déclaré Kym Charlton, qui dirige la cellule médias de la police du Queensland.
« Le bénéfice principal, c’est que nous pouvons maintenant communiquer directement avec la population du Queensland, à chaque fois que nous l’estimons nécessaire. Et ça, ça n’a pas de prix. Plus besoin de s’appuyer sur les bulletins d’information des médias traditionnels, plus besoin de journalistes qui décident que notre information est digne de relais ou pas », ajoute-t-elle.
Quant aux conférences de presse, outre leur utilité aux fins de relais dans ces médias « traditionnels », la police du Queensland a aussi décidé de les retransmettre en direct, en « streaming », sur Internet, via les pages qu’elle nourrit désormais à un rythme soutenu, vingt quatre heures sur vingt quatre.
« Ça a été une révélation, et puis aussi une façon de mieux fournir les journalistes, parce qu’eux aussi, ils reprennent par exemple des séquences vidéo que nous postons sur YouTube, des informations sur notre site Facebook et notre flux Twitter », s’enthousiasme-t-elle.
Et au fil de l’aggravation de la catastrophe et de l’écho grandissant dans la presse internationale, la police du Queensland a aussi pu constater que ce genre d’information a aussi été repris par les médias internationaux, comme « CNN qui a souvent retransmis nos conférences de presse en streaming ».

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Rédigé par PaD le Vendredi 21 Janvier 2011 à 05:16 | Lu 1124 fois