Le jeune homme de 29 ans (à g.) a été conduit à Nuutania ce lundi, condamné à y purger une peine de 4 ans de prison.
PAPEETE, le 23 novembre 2015 - Un homme de 29 ans a été condamné à 4 ans de prison ferme, ce lundi en comparution immédiate au tribunal, pour l'enlèvement d'une fillette de 10 ans, le 3 octobre dernier à Punaauia. Il avait fait monter la petite dans sa voiture pour obtenir ses faveurs, sous la menace d'un pistolet à plombs. Il avait été interpellé la semaine dernière par les gendarmes, après avoir tenté de recommencer sur une enfant de 12 ans, le 12 novembre à Papara.
Quatre ans de prison ferme et maintien en détention. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du procureur de la République, ce lundi après-midi, à l'encontre d'un jeune homme de 29 ans coupable d'avoir agressé deux fillettes de 10 et 12 ans, les 3 octobre et 12 novembre dernier à Punaauia pour la première, à Papara pour la seconde. Cette dernière a eu plus de chance et a indirectement permis l'interpellation du pervers en refusant de monter dans sa voiture. Elle a couru se réfugier près de sa mère qui a eu la présence d'esprit de noter la plaque d'immatriculation du suspect et d'avertir les gendarmes.
La première petite fille, en revanche, a vécu une expérience que l'on ne souhaiterait à aucun enfant. Aux aguets près d'une station-service de Punaauia, son agresseur n'a pas hésité à lui placer une arme de poing sous le nez pour l'impressionner et la contraindre à monter avec lui en voiture. Il l'a ensuite baladée jusqu'à un parking de Punavai où il n'a pas hésité à l'embrasser et à lui caresser les jambes. Il la libérera heureusement avant d'aller plus loin.
Des expertises psychologiques pour les deux fillettes, encore sous le choc
Mais que faisait ce jeune homme avec une arme qu'il a reconnu trimbaler en permanence avec lui en voiture ? Lourdement condamné par le passé à 5 ans de prison ferme dans une affaire de trafic d'ice, il semblerait ne pas avoir pris ses distances avec le monde de la drogue : "Cela me rassure", a-t-il expliqué à la barre. Ce qui est moins rassurant, c'est sa réponse à la question du président du tribunal qui tentait de savoir pourquoi en avoir fait usage pour intimider une fillette de 10 ans : "J'ai voulu la braquer pour voir la réaction qu'elle allait avoir". Un vent d'effroi traverse la salle d'audience.
Le prévenu, gueule d'ange à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession, raconte avec calme qu'il a lui-même été victime d'attouchements dans son enfance, explique sans convaincre qu'il est pris de pulsions sexuelles soudaines depuis qu'il a été victime d'un grave accident de la route. Le psychologue balaie l'hypothèse dans ses expertises.
"C'est un prédateur qui circule au volant de sa voiture pour repérer ses victimes, des enfants, c'est plus facile", estime le représentant du ministère public, plus terre à terre. "Si on ne l'avait pas interpellé, il est à craindre qu'il serait allé plus loin avec une troisième victime".
Les deux fillettes, extrêmement choquées, vont faire l'objet d'une expertise psychologique pour évaluer leur traumatisme et le montant des dommages et intérêts que leur agresseur devra leur verser en réparation du préjudice. Leur agresseur fera par ailleurs l'objet d'un suivi socio-judiciaire pendant quatre ans à sa sorite de prison, sous la menace de 2 ans de prison supplémentaires en cas de rechute.
Quatre ans de prison ferme et maintien en détention. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du procureur de la République, ce lundi après-midi, à l'encontre d'un jeune homme de 29 ans coupable d'avoir agressé deux fillettes de 10 et 12 ans, les 3 octobre et 12 novembre dernier à Punaauia pour la première, à Papara pour la seconde. Cette dernière a eu plus de chance et a indirectement permis l'interpellation du pervers en refusant de monter dans sa voiture. Elle a couru se réfugier près de sa mère qui a eu la présence d'esprit de noter la plaque d'immatriculation du suspect et d'avertir les gendarmes.
La première petite fille, en revanche, a vécu une expérience que l'on ne souhaiterait à aucun enfant. Aux aguets près d'une station-service de Punaauia, son agresseur n'a pas hésité à lui placer une arme de poing sous le nez pour l'impressionner et la contraindre à monter avec lui en voiture. Il l'a ensuite baladée jusqu'à un parking de Punavai où il n'a pas hésité à l'embrasser et à lui caresser les jambes. Il la libérera heureusement avant d'aller plus loin.
Des expertises psychologiques pour les deux fillettes, encore sous le choc
Mais que faisait ce jeune homme avec une arme qu'il a reconnu trimbaler en permanence avec lui en voiture ? Lourdement condamné par le passé à 5 ans de prison ferme dans une affaire de trafic d'ice, il semblerait ne pas avoir pris ses distances avec le monde de la drogue : "Cela me rassure", a-t-il expliqué à la barre. Ce qui est moins rassurant, c'est sa réponse à la question du président du tribunal qui tentait de savoir pourquoi en avoir fait usage pour intimider une fillette de 10 ans : "J'ai voulu la braquer pour voir la réaction qu'elle allait avoir". Un vent d'effroi traverse la salle d'audience.
Le prévenu, gueule d'ange à qui l'on donnerait le bon Dieu sans confession, raconte avec calme qu'il a lui-même été victime d'attouchements dans son enfance, explique sans convaincre qu'il est pris de pulsions sexuelles soudaines depuis qu'il a été victime d'un grave accident de la route. Le psychologue balaie l'hypothèse dans ses expertises.
"C'est un prédateur qui circule au volant de sa voiture pour repérer ses victimes, des enfants, c'est plus facile", estime le représentant du ministère public, plus terre à terre. "Si on ne l'avait pas interpellé, il est à craindre qu'il serait allé plus loin avec une troisième victime".
Les deux fillettes, extrêmement choquées, vont faire l'objet d'une expertise psychologique pour évaluer leur traumatisme et le montant des dommages et intérêts que leur agresseur devra leur verser en réparation du préjudice. Leur agresseur fera par ailleurs l'objet d'un suivi socio-judiciaire pendant quatre ans à sa sorite de prison, sous la menace de 2 ans de prison supplémentaires en cas de rechute.
