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Hotu Pacifique, une plateforme de crowdfunding locale


Sabrina et Guillaume Bessaa qui lancent la plateforme de crowdfunding locale Hotu Pacifique et Emmanuel Schneider, consultant en webmarketing.
Sabrina et Guillaume Bessaa qui lancent la plateforme de crowdfunding locale Hotu Pacifique et Emmanuel Schneider, consultant en webmarketing.
PAPEETE, le 26 février 2016 - Le crowdfunding c’est du financement participatif. Concrètement, un particulier présente un projet en ligne via une plateforme pour récolter des dons et passer à l’action. Hotu Pacifique, la plateforme locale de crowdfunding est aujourd’hui à la recherche d’entrepreneurs. Elle ouvrira fin mars.

"Nous aimerions lancer notre plateforme fin mars avec une dizaine de porteurs de projets", expliquent Sabrina et Guillaume Bessaa, les responsables de Hotu Pacifique. "Nous avons déjà atteint 50% de notre objectif avec des initiatives dans le domaine de la culture, de l’agriculture, de la puériculture, nous espérons que d’autres se manifesteront."

Hotu Pacifique est une plateforme de crowdfunding, en français : de financement participatif. C’est un outil comme Kisskissbankbank ou Kickstarter, mais local. "Cet outil permettra de rapprocher les donateurs et les porteurs de projets", précise Sabrina Bessaa. "Le souci, avec des plateformes internationales, c’est que les projets sont en quelque sorte noyés dans la masse, avec Hotu Pacifique, ils trouveront plus facilement leur public. Les internautes, eux, seront plus sensibles aux propositions qui leurs seront faites."

Le crowdfunding désigne les outils et méthodes de transactions qui font appel à un très grand nombre de personnes pour financer un projet. D’un côté, il y a des entrepreneurs en herbe, des membres d’associations, des artistes avec un projet présenté sur la plateforme. D’un autre se trouvent des internautes généreux qui font des dons en échange de contrepartie, souvent symbolique. Les transactions sont sécurisées, grâce, dans le cas de Hotu Pacifique, à un système type Paypal.

"Nous ne nous faisons pas d’argent", affirme l’équipe de la plateforme locale. "Disons que ce n’est pas avec Hotu Pacifique que nous allons pouvoir vivre, mais nous avons vécu le parcours de l’entrepreneur et nous savons combien il est difficile de se lancer, nous voulions aider ceux qui ont des projets mais ne trouvent pas de soutien."

Une première plateforme a déjà vu le jour sur le territoire. "Elle a été lancée en 2004 et se nommait ManaRocket. Mais elle n’a pas tenu. Les responsables n’avaient finalement pas assez de temps à consacrer à l’initiative", rapporte Emmanuel Schneider, consultant en webmarketing.

Sabrina et Guillaume Bessaa tentent le coup. Ils sont en phase d’appel à projets. Les personnes intéressées sont invitées à prendre contact avec eux pour mieux comprendre le fonctionnement de Hotu Pacifique mais aussi pour s’assurer de la solidité de leur projet. Hotu Pacifique se chargera, pour le lancement, de la communication via des modules de présentation vidéo, de la définition des contreparties, du temps de présence sur la plateforme, etc.

Contact

Tél. : 87 21 53 70
[email protected]
Facebook : Hotu pacifique



Rédigé par Delphine Barrais le Vendredi 26 Février 2016 à 10:51 | Lu 6015 fois
           



Commentaires

1.Posté par Some One le 26/02/2016 15:51 (depuis mobile) | Alerter
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Je savais pas que Tahiti Infos proposais de la publicité gratuite ! Qui il faut contacter pour avoir un article sur son entreprise ?

2.Posté par pif paf le 26/02/2016 16:59 | Alerter
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@ Some One
Quand les initiatives consistent en des soutiens à des projets tels qu'ils peuvent exister sur d'autres plate-formes similaires, je pense que c'est très différent des activités purement commerciales.

C'est seulement un nouveau moyen de solidarité et de soutien à des projets coopératifs.

3.Posté par Vaiarii le 26/02/2016 18:30 (depuis mobile) | Alerter
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Mais qu''est-ce que raconte Some One?L''article précise justement que leur projet n''a pas de visée lucrative.
Ou alors comme souvent, c''est un internaute qui lit 10% de l''article...

4.Posté par another one le 26/02/2016 20:13 (depuis mobile) | Alerter
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Il faut que tu sois un philanthrope (la bonne blague) ou que tu parles d'un truc que les journalistes, ou pas, peuvent comprendre. La c'est simple : en 2014 (pas 2004 au passage), un projet s'est planté, en 2016, on refait la chose...

5.Posté par another one le 27/02/2016 09:11 | Alerter
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@Some One : tout à fait d'accord avec toi, et tu ne critiques pas le fond en plus (même si je donne 0 espoir à ce projet)

Et aux naîfs qui croient au père noël et à la philantropie, on en reparlera...

6.Posté par Denise Foures-Aalbu le 03/03/2016 11:38 (depuis mobile) | Alerter
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Haere i mua!

7.Posté par Sylvia le 02/04/2016 15:37 (depuis mobile) | Alerter
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Incroyable d''être aussi négatif que ça another one..ou jaloux some one..ça m''étonne pas que sur ce FENUA rien ne bouge rien n''avance on critique tout on mélange tout on préfère investir ailleurs plutôt que de donner une chance à d''autres..