L'agence de la Banque de Polynésie de Pirae est restée fermée mercredi après-midi
Deux hold-up ont eu lieu dans la journée de mercredi dans la zone urbaine de Papeete, dans des agences de la banque Socredo et de la banque de Polynésie. Un phénomène exceptionnel en Polynésie française. Les deux braquages n'ont pas été commis par les mêmes auteurs : le premier a été arrêté par la DSP et placé en garde-à-vue. Le second, qui s'est emparé de la somme d'un million de francs, est en fuite. La police a lancé un appel à témoin pour tenter de le retrouver.
A 9h, c'est une agence de la Socredo dans le centre-ville de Papeete, à Fare Tony, qui est braquée par un homme non cagoulé. Le personnel compose immédiatement le 17. Une patrouille de police qui était présente dans le quartier intervient et interpelle l'individu, qui se trouve alors toujours dans les locaux de la banque. L'homme, qui a réclamé un million de francs à la caisse, ne disposerait pas de toutes ses facultés intellectuelles. Il a été placé en garde-à-vue.
A 9h, c'est une agence de la Socredo dans le centre-ville de Papeete, à Fare Tony, qui est braquée par un homme non cagoulé. Le personnel compose immédiatement le 17. Une patrouille de police qui était présente dans le quartier intervient et interpelle l'individu, qui se trouve alors toujours dans les locaux de la banque. L'homme, qui a réclamé un million de francs à la caisse, ne disposerait pas de toutes ses facultés intellectuelles. Il a été placé en garde-à-vue.
La guichetière menacée avec un couteau de cuisine
Le second vol à main armé a lieu en fin de matinée à Pirae, dans une agence de la banque de Polynésie. Le mode opératoire est beaucoup plus élaboré. A 11H30, un homme cagoulé et ganté rentre dans l'agence, et sort un couteau de cuisine d'un sac. Il enjambe le comptoir, en menace la guichetière, et s'empare de l'argent présent dans sa caisse : au total, un peu plus d'un million de francs. "Tout a été très rapide, en une minute à peine l'homme était sorti" relate le chef de la BSU (brigade de sûreté urbaine), le capitaine Heimana Besineau. "Personne n'a réagi, tout le monde a été abasourdi" relate-t-il.
L'analyse des caméras de vidéo-surveillance de l'agence est en cours, mais l'identification risque d'être difficile.
Le braqueur, de corpulence mince, s'est enfuit à bord d'une Mini Cooper de couleur bleue, dont les plaques d'immatriculation étaient dissimulées. La police lance donc un appel à témoin : si vous avez des informations, ou si vous avez assisté à la scène, contactez la DSP au 47 01 47.
L'analyse des caméras de vidéo-surveillance de l'agence est en cours, mais l'identification risque d'être difficile.
Le braqueur, de corpulence mince, s'est enfuit à bord d'une Mini Cooper de couleur bleue, dont les plaques d'immatriculation étaient dissimulées. La police lance donc un appel à témoin : si vous avez des informations, ou si vous avez assisté à la scène, contactez la DSP au 47 01 47.