Tahiti, le 25 décembre 2025 - Dans la nuit de mardi à mercredi, veille de Noël, la pluie a inondé de nombreux quartiers à Mahina, Arue ou Papeete. À Pirae, les habitants du quartier de Hamuta pestent contre une route régulièrement empruntée par l’eau à cause des débordements de la rivière voisine.
C’est pourtant un grand soleil qui accompagnait les Polynésiens dans leurs dernières courses de Noël mardi, mais la journée à très vite viré à l’alerte météorologique. Mardi matin, c’est le soleil qui frappait le Fenua, alors que la saison des pluies a déjà commencé à faire sentir sa présence. Mais l’après-midi s’est vite gâtée. Sur la zone urbaine principalement, la météo n’a pas épargné les habitants qui ont souvent veillé tard dans la nuit pour éviter les inondations. Vers 21 heures, le front de mer de Papeete saturait déjà de ces fortes averses. Le tunnel du front de mer était fermé, l’avenue du prince Hinoi était elle aussi transformée en piscine et les voitures avaient bien du mal à traverser la ville pour qui voulait aller d’une côte à l’autre de Tahiti.
Élections municipales obligent, tous les candidats déclarés à la course à la mairie de Papeete étaient en ciré auprès des habitants pour les aider, ou prendre juste des nouvelles, et constater les travaux à réaliser pour sécuriser les berges.
À Mahina, ou encore Arue, les jardins des maisons non loin des rivières ont commencé à se remplir, faisant craindre le pire. Mais c’est une nouvelle fois à Pirae, dans le quartier de Hamuta qui jouxte la mairie, que les dégâts ont été les plus importants. Le Centre de formation pour adultes a été touché par l’eau, une fois encore. La rivière, coupée en quelques endroits par de petits ponts, a très vite quitté son lit pour prendre la route voisine, gorgeant la chaussée de branches, de boue, et faisant craindre pour les maisons environnantes et les voitures garées sur le bas-côté, même si nombre d’entre elles ne sont que carcasses sans propriétaires.
“Chaque fois, c’est pareil”, s’énervait un habitant mercredi matin. Lui qui devait préparer le repas du soir pour la famille devait avant tout remettre en état la maison qu’il avait mise sens dessus-dessous pour protéger les affaires en cas de montée plus importante de l’eau. “À chaque forte pluie, des branches et des troncs d’arbres s’accumulent dans la rivière, forment un bouchon, et l’eau prend alors la route pour descendre.”
Pour ce riverain, c’est la troisième fois en deux ans qu’il doit tout mettre à l’abri.
PC de crise et incivilités
En urgence mardi soir, la mairie de Pirae a activé son PC sécurité. Les équipes municipales auront eu à gérer un départ de feu sur un poteau électrique après la chute d’un arbre, la mise en sécurité d’une famille de neuf personnes, un éboulement conséquent menaçant des habitations en contrebas ou encore des fractures dans des enrochements.
Si la mairie n’a pas communiqué sur les causes qui ont provoqué les blocages des ponts et les débordements des rivières, les riverains ont, de leur côté, des fautifs tout trouvés. “À chaque fois, les gens qui élaguent des arbres, ils préfèrent tout balancer à la rivière”, expliquait un riverain qui a vu l’eau s’arrêter à la porte de sa maison.
La saison des pluies ne vient que de commencer. Les jours à venir sont à nouveau attendus avec des nuages chargés de pluie et des orages potentiels. Dans le quartier de Hamuta, on espère que la route ne se transformera pas, encore, en déviation pour la rivière voisine.
C’est pourtant un grand soleil qui accompagnait les Polynésiens dans leurs dernières courses de Noël mardi, mais la journée à très vite viré à l’alerte météorologique. Mardi matin, c’est le soleil qui frappait le Fenua, alors que la saison des pluies a déjà commencé à faire sentir sa présence. Mais l’après-midi s’est vite gâtée. Sur la zone urbaine principalement, la météo n’a pas épargné les habitants qui ont souvent veillé tard dans la nuit pour éviter les inondations. Vers 21 heures, le front de mer de Papeete saturait déjà de ces fortes averses. Le tunnel du front de mer était fermé, l’avenue du prince Hinoi était elle aussi transformée en piscine et les voitures avaient bien du mal à traverser la ville pour qui voulait aller d’une côte à l’autre de Tahiti.
Élections municipales obligent, tous les candidats déclarés à la course à la mairie de Papeete étaient en ciré auprès des habitants pour les aider, ou prendre juste des nouvelles, et constater les travaux à réaliser pour sécuriser les berges.
À Mahina, ou encore Arue, les jardins des maisons non loin des rivières ont commencé à se remplir, faisant craindre le pire. Mais c’est une nouvelle fois à Pirae, dans le quartier de Hamuta qui jouxte la mairie, que les dégâts ont été les plus importants. Le Centre de formation pour adultes a été touché par l’eau, une fois encore. La rivière, coupée en quelques endroits par de petits ponts, a très vite quitté son lit pour prendre la route voisine, gorgeant la chaussée de branches, de boue, et faisant craindre pour les maisons environnantes et les voitures garées sur le bas-côté, même si nombre d’entre elles ne sont que carcasses sans propriétaires.
“Chaque fois, c’est pareil”, s’énervait un habitant mercredi matin. Lui qui devait préparer le repas du soir pour la famille devait avant tout remettre en état la maison qu’il avait mise sens dessus-dessous pour protéger les affaires en cas de montée plus importante de l’eau. “À chaque forte pluie, des branches et des troncs d’arbres s’accumulent dans la rivière, forment un bouchon, et l’eau prend alors la route pour descendre.”
Pour ce riverain, c’est la troisième fois en deux ans qu’il doit tout mettre à l’abri.
PC de crise et incivilités
En urgence mardi soir, la mairie de Pirae a activé son PC sécurité. Les équipes municipales auront eu à gérer un départ de feu sur un poteau électrique après la chute d’un arbre, la mise en sécurité d’une famille de neuf personnes, un éboulement conséquent menaçant des habitations en contrebas ou encore des fractures dans des enrochements.
Si la mairie n’a pas communiqué sur les causes qui ont provoqué les blocages des ponts et les débordements des rivières, les riverains ont, de leur côté, des fautifs tout trouvés. “À chaque fois, les gens qui élaguent des arbres, ils préfèrent tout balancer à la rivière”, expliquait un riverain qui a vu l’eau s’arrêter à la porte de sa maison.
La saison des pluies ne vient que de commencer. Les jours à venir sont à nouveau attendus avec des nuages chargés de pluie et des orages potentiels. Dans le quartier de Hamuta, on espère que la route ne se transformera pas, encore, en déviation pour la rivière voisine.




































