PAPEETE, le 13 mai 2014. L’appel national à la grève dans l’éducation est très largement relayé localement, pour ce jeudi 15 mai. Un mouvement social qui coïncide avec l’appel à la grève dans l’administration territoriale. Un "jeudi noir" en perspective à Papeete. Après des années sans grande mobilisation sociale au sein de l’Education nationale en Polynésie, ce jeudi 15 mai 2014 s’annonce comme celui du grand rassemblement. L’appel national à la grève de la FSU (SNES, SNEP Polynésie, SNUipp, SNU.EP) dans le second degré pour des revendications d’augmentation du point d’indice ou de conditions de travail, a été également très largement relayé dans le premier degré par trois syndicats locaux. Conséquence : «quand les instits annoncent qu’ils suivent une grève, ils le font massivement» indique un syndicaliste enseignant.
De fait, dès ce mardi matin, l’élu en charge de l’éducation de la ville de Papeete faisait le tour des 14 écoles maternelles et primaires de la capitale polynésienne et dressait, partout, le constat d’une très forte mobilisation. «Les écoles seront fermées » indiquait Roméo Le Gayic, car la municipalité de Papeete n’est pas en mesure de fournir du personnel pour accueillir les quelques 2700 enfants scolarisés dans le premier degré, et prendre le relais des enseignants grévistes. Une situation qui se reproduit dans d’autres communes selon les syndicats.
Les parents concernés doivent avoir été prévenus, de la situation des maîtres et maîtresses de leurs enfants, pour qu’ils puissent prendre leur disposition. D’autant que dans les maternelles, la fonction publique territoriale étant également en grève ce jeudi pour 24 heures, une grande majorité des «taties» a prévu également de suivre la mobilisation sociale. Dans le secondaire, les collégiens et lycéens pourront être accueillis en permanence pour pallier l’absence de leurs professeurs mobilisés. En revanche, les cantines pourront être affectées (voire fermées) par le mouvement social des agents territoriaux. Les enseignants grévistes ont prévu de se rassembler à partir de 8h30, demain matin, au stade Bambridge d’où le cortège s’élancera en direction du Haut commissariat.
De fait, dès ce mardi matin, l’élu en charge de l’éducation de la ville de Papeete faisait le tour des 14 écoles maternelles et primaires de la capitale polynésienne et dressait, partout, le constat d’une très forte mobilisation. «Les écoles seront fermées » indiquait Roméo Le Gayic, car la municipalité de Papeete n’est pas en mesure de fournir du personnel pour accueillir les quelques 2700 enfants scolarisés dans le premier degré, et prendre le relais des enseignants grévistes. Une situation qui se reproduit dans d’autres communes selon les syndicats.
Les parents concernés doivent avoir été prévenus, de la situation des maîtres et maîtresses de leurs enfants, pour qu’ils puissent prendre leur disposition. D’autant que dans les maternelles, la fonction publique territoriale étant également en grève ce jeudi pour 24 heures, une grande majorité des «taties» a prévu également de suivre la mobilisation sociale. Dans le secondaire, les collégiens et lycéens pourront être accueillis en permanence pour pallier l’absence de leurs professeurs mobilisés. En revanche, les cantines pourront être affectées (voire fermées) par le mouvement social des agents territoriaux. Les enseignants grévistes ont prévu de se rassembler à partir de 8h30, demain matin, au stade Bambridge d’où le cortège s’élancera en direction du Haut commissariat.
