George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, est en Polynésie française depuis lundi matin, pour une mission de trois jours
FAAA, 9 mars 2015 - George Pau-Langevin est en mission officielle en Polynésie française depuis lundi matin où elle est arrivée à 5 h 15 à Tahiti-Faa'a. Un court déplacement que la ministre des Outre-mer entend mettre à profit pour s'imprégner de la réalité locale.
Il se dit que vous aviez hâte d’arriver en Polynésie. Pourquoi ?
George Pau-Langevin : Il y a un certain temps que je connais le territoire, les problèmes qui s’y posent, et un certain temps que je travaille avec les élus, le Président Fritch et les députés, bien évidemment. Mais on ne peut réellement parler de quelque chose que lorsqu’on l’a vu. Mon souhait était donc de venir sur place. De voir les difficultés que rencontrent les Polynésiens ; les aptitudes qu’ils ont ; les réalisations qu’ils font… Et voir comment nous pouvons, tous ensemble, aider le territoire à sortir de la crise qu’il connaît depuis quelques années.
Nous venons avec un Contrat de projets qui a été négocié avec les collectivités locales et qui devrait apporter des fonds pour soutenir le développement de la Polynésie ; nous venons aussi avec un certain nombre de projets en matière de logement, de prise en compte des problèmes de santé que connaissent les habitants de ces îles ; nous venons surtout nous imprégner de l’énergie, de la joie de vivre, de tous les atouts qui sont ceux de ce territoire.
Ce sera une visite rapide, évidemment ; mais nous l’avons bien préparée pour que nous puissions en sortir des éléments utiles pour la Polynésie.
Avez-vous eu le temps de vous entretenir avec Jean-Jacques Urvoas, qui était encore en Polynésie la semaine dernière ?
George Pau-Langevin : Absolument. C’est un juriste tout à fait distingué. Il aura passé plus de temps que moi en Polynésie. Il me dit que son séjour a été extrêmement positif. Il a travaillé sur les évolutions statutaires. On a échangé avant mon départ ; mais on échangera utilement à mon retour à Paris.
Qu’entendez-vous accomplir dans le courant de cette courte mission de trois jours en Polynésie ?
George Pau-Langevin : C’est une courte mission ; mais une mission d’immersion. Je compte d’abord rencontrer les forces vives, les élus, les parlementaires, les représentants, les maires qui ont aussi un rôle très important pour faire vivre les Contrats de projets. Et puis je compte aller sur le terrain voir à quoi peuvent servir un certain nombre de mesures que nous avons mises en place. Par exemple, nous avons beaucoup parlé de logement. J’ai vu M. Alpha, à Paris, et il faut que l’on voie comment adapter les mécanismes qui existent en matière de logement social pour qu’ils puissent correspondre aux besoins tels que les Polynésiens les ressentent.
Nous aurons aussi à regarder ce qui se fait en matière d’aide aux toutes petites entreprises. On sait que dans des régions comme ici, il faut bien entendu de très grands projets, mais il faut aussi de l’aide aux petites entreprises pour qu’elles puissent se développer à l’emploi local et par conséquent ce seront des séquences qui auront aussi pour objectif de ne pas rester seulement ici, sur l’île de Tahiti, mais d’aller voir dans de plus petites îles les difficultés que peuvent rencontrer les élus, notamment pour se mettre en conformité avec les questions de gestion de l’eau ou des déchets, autant de choses qui ont une importance considérable pour la vie quotidienne des petites gens.
Il se dit que vous aviez hâte d’arriver en Polynésie. Pourquoi ?
George Pau-Langevin : Il y a un certain temps que je connais le territoire, les problèmes qui s’y posent, et un certain temps que je travaille avec les élus, le Président Fritch et les députés, bien évidemment. Mais on ne peut réellement parler de quelque chose que lorsqu’on l’a vu. Mon souhait était donc de venir sur place. De voir les difficultés que rencontrent les Polynésiens ; les aptitudes qu’ils ont ; les réalisations qu’ils font… Et voir comment nous pouvons, tous ensemble, aider le territoire à sortir de la crise qu’il connaît depuis quelques années.
Nous venons avec un Contrat de projets qui a été négocié avec les collectivités locales et qui devrait apporter des fonds pour soutenir le développement de la Polynésie ; nous venons aussi avec un certain nombre de projets en matière de logement, de prise en compte des problèmes de santé que connaissent les habitants de ces îles ; nous venons surtout nous imprégner de l’énergie, de la joie de vivre, de tous les atouts qui sont ceux de ce territoire.
Ce sera une visite rapide, évidemment ; mais nous l’avons bien préparée pour que nous puissions en sortir des éléments utiles pour la Polynésie.
Avez-vous eu le temps de vous entretenir avec Jean-Jacques Urvoas, qui était encore en Polynésie la semaine dernière ?
George Pau-Langevin : Absolument. C’est un juriste tout à fait distingué. Il aura passé plus de temps que moi en Polynésie. Il me dit que son séjour a été extrêmement positif. Il a travaillé sur les évolutions statutaires. On a échangé avant mon départ ; mais on échangera utilement à mon retour à Paris.
Qu’entendez-vous accomplir dans le courant de cette courte mission de trois jours en Polynésie ?
George Pau-Langevin : C’est une courte mission ; mais une mission d’immersion. Je compte d’abord rencontrer les forces vives, les élus, les parlementaires, les représentants, les maires qui ont aussi un rôle très important pour faire vivre les Contrats de projets. Et puis je compte aller sur le terrain voir à quoi peuvent servir un certain nombre de mesures que nous avons mises en place. Par exemple, nous avons beaucoup parlé de logement. J’ai vu M. Alpha, à Paris, et il faut que l’on voie comment adapter les mécanismes qui existent en matière de logement social pour qu’ils puissent correspondre aux besoins tels que les Polynésiens les ressentent.
Nous aurons aussi à regarder ce qui se fait en matière d’aide aux toutes petites entreprises. On sait que dans des régions comme ici, il faut bien entendu de très grands projets, mais il faut aussi de l’aide aux petites entreprises pour qu’elles puissent se développer à l’emploi local et par conséquent ce seront des séquences qui auront aussi pour objectif de ne pas rester seulement ici, sur l’île de Tahiti, mais d’aller voir dans de plus petites îles les difficultés que peuvent rencontrer les élus, notamment pour se mettre en conformité avec les questions de gestion de l’eau ou des déchets, autant de choses qui ont une importance considérable pour la vie quotidienne des petites gens.
