PAPEETE, vendredi 17 mai 2013 - Le leader du Tahoera'a Huira'atira a prononcé un discours de candidature à la présidence de la Polynésie française au cours duquel il a rappelé son "programme de gouvernement", les engagements économiques présentés par le parti orange, durant la campagne électorale des territoriales.
Il a confirmé la mise en place d'une aide pour les personnes sans emploi, de "80 000 francs pour les moins de 30 ans et 100 000 francs, pour les plus de 30 ans", sous une rumeur d'applaudissements et d'acclamations en provenance du hall de l'assemblée territoriale où se trouvaient massés 2 à 300 militants du parti orange.
Une réforme structurelle du système de santé a également été annoncée, sur fond d'évocation des déficits de la Protection sociale généralisée (PSG) et du système polynésien de retraites par répartition, dont l'avenir est financièrement incertain.
L'annonce d'un "réaménagement de la CST dans le but de renforcer la solidarité" a également été faite, mais "nous rejetons toute idée d'impôt sur le revenu", a cependant affirmé Gaston Flosse.
Sénateur depuis 1998, président du gouvernement de 1984 à 1987 et de 1991 à 2004 puis Président de la Polynésie française à deux reprises depuis, à 81 ans Gaston Flosse est un candidat dont l'accession à la première institution de la Polynésie française ne fait pas l'ombre d'un doute, compte tenu de la très fraiche et écrasante majorité de 38 élus sur 57 dont dispose le groupe Tahoera'a à l'assemblée.
Vifs propos sur l'ONU
Il a fait un diagnostic économique dramatique de la Polynésie qui "s'enfonce depuis 5 ans dans la pauvreté" et "où s'est répandue la prostitution, même chez les enfants (...)". Le leader orange a évoqué "un gouffre (qui) s'est ouvert sous les pas de toute une partie de nos jeunes. Une telle désespérance n'avait jamais frappé la Polynésie française où le peuple est dans la détresse. C'est à soulager cette détresse que je soumettrai toutes les forces de la majorité. Il a aussi annoncé la mise en place "de toute urgence" d'un audit financier du Pays.
"Le peuple a voté, il a jugé : vox populi, vox Dei", a-t-il aussi indiqué à l'adresse de la partie de l'hémicycle où siègent les représentants souverainistes, en guise de piqure de rappel du résultat des urnes, au second tour des élections territoriales le 5 mai dernier. Un scrutin à l'issue duquel la liste Tahoera'a avait été créditée de 40,1% des suffrages exprimés.
Evoquant la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies, décidée à New-York en assemblée plénière, tôt dans la matinée de ce vendredi, Gaston Flosse s'est adressé à Antony Géros qui avait demandé à ce que le drapeau de l'ONU soit installé dans l'hémicycle, peu avant lors de son discours : "Il n'est pas question, mon cher collègue, que le drapeau de l'ONU, ce dictateur, flotte dans cette assemblée, pas plus qu'à la présidence et dans aucun bâtiment public", a-t-il tranché.
Il a confirmé la mise en place d'une aide pour les personnes sans emploi, de "80 000 francs pour les moins de 30 ans et 100 000 francs, pour les plus de 30 ans", sous une rumeur d'applaudissements et d'acclamations en provenance du hall de l'assemblée territoriale où se trouvaient massés 2 à 300 militants du parti orange.
Une réforme structurelle du système de santé a également été annoncée, sur fond d'évocation des déficits de la Protection sociale généralisée (PSG) et du système polynésien de retraites par répartition, dont l'avenir est financièrement incertain.
L'annonce d'un "réaménagement de la CST dans le but de renforcer la solidarité" a également été faite, mais "nous rejetons toute idée d'impôt sur le revenu", a cependant affirmé Gaston Flosse.
Sénateur depuis 1998, président du gouvernement de 1984 à 1987 et de 1991 à 2004 puis Président de la Polynésie française à deux reprises depuis, à 81 ans Gaston Flosse est un candidat dont l'accession à la première institution de la Polynésie française ne fait pas l'ombre d'un doute, compte tenu de la très fraiche et écrasante majorité de 38 élus sur 57 dont dispose le groupe Tahoera'a à l'assemblée.
Vifs propos sur l'ONU
Il a fait un diagnostic économique dramatique de la Polynésie qui "s'enfonce depuis 5 ans dans la pauvreté" et "où s'est répandue la prostitution, même chez les enfants (...)". Le leader orange a évoqué "un gouffre (qui) s'est ouvert sous les pas de toute une partie de nos jeunes. Une telle désespérance n'avait jamais frappé la Polynésie française où le peuple est dans la détresse. C'est à soulager cette détresse que je soumettrai toutes les forces de la majorité. Il a aussi annoncé la mise en place "de toute urgence" d'un audit financier du Pays.
"Le peuple a voté, il a jugé : vox populi, vox Dei", a-t-il aussi indiqué à l'adresse de la partie de l'hémicycle où siègent les représentants souverainistes, en guise de piqure de rappel du résultat des urnes, au second tour des élections territoriales le 5 mai dernier. Un scrutin à l'issue duquel la liste Tahoera'a avait été créditée de 40,1% des suffrages exprimés.
Evoquant la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes des Nations Unies, décidée à New-York en assemblée plénière, tôt dans la matinée de ce vendredi, Gaston Flosse s'est adressé à Antony Géros qui avait demandé à ce que le drapeau de l'ONU soit installé dans l'hémicycle, peu avant lors de son discours : "Il n'est pas question, mon cher collègue, que le drapeau de l'ONU, ce dictateur, flotte dans cette assemblée, pas plus qu'à la présidence et dans aucun bâtiment public", a-t-il tranché.
Standing ovation dans les rangs du Tahoeraa après le discours de Gaston Flosse en français.
