WELLINGTON, 29 septembre 2011 (AFP) - La France affronte les îles Tonga samedi (18h00 locales, 05h00 GMT) à Wellington pour son dernier match de poule dans le Mondial-2011 avec le double objectif d'assurer sa présence en quarts de finale et de se rassurer après sa lourde défaite contre la Nouvelle-Zélande.
L'entraîneur français Marc Lièvremont a depuis longtemps identifié ce dernier rendez-vous comme "le vrai match piège". Mais son équipe, avec dix points glanés lors des deux premiers matches face au Japon (47-21) et au Canada (46-19) et malgré la gifle (37-17) infligée par la Nouvelle-Zélande samedi dernier, a sa qualification pratiquement en main.
Un point de bonus seulement, soit une défaite avec une marge inférieure à huit points, enverra les Français en quarts de finale.
Les Tongiens, plombés par leur défaite (25-20) face au Canada, sont eux condamnés à l'exploit d'une victoire avec quatre essais et plus de sept points d'écart pour leur ravir la place et accéder pour la première fois au tableau final d'une Coupe du monde.
Mais ce match revêt une grande importance pour des Français largement dominés par les All Blacks ultra-dominateurs. Et il pourrait permettre d'éteindre certaines rumeurs --démenties-- de rupture entre l'entraîneur et ses joueurs.
"Je m'agace, je m'énerve"
"Comme à chaque fois, je m'agace, je m'énerve et après, on travaille, on discute, on échange, on valorise la performance des joueurs, on les encourage et on repart de manière positive", a décrit l'entraîneur cette semaine.
Le talonneur William Servat retrouve une place de titulaire aux dépens de Dimitri Szarzezwski, Raphaël Lakafia remplace Louis Picamoles en troisième ligne et Alexis Palisson, blessé depuis le début de la compétition, effectue son retour à l'aile, avec le glissement de Maxime Médard à l'arrière à la place de Damien Traille. Et le demi de mêlée Morgan Parra est reconduit... à l'ouverture.
Côté tongien, six joueurs évoluant en France figurent dans le XV de départ, dont le troisième ligne et capitaine Finau Maka, ex-joueur du Stade Toulousain et qui évolue désormais dans un club de 5e division.
"C'est l'équipe de France, ils ont le +french flair+, quand ils sont dans un bon jour, ils peuvent battre n'importe qui, que ce soit la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Afrique du Sud. On s'attend à un match très, très dur", a insisté l'entraîneur Isitolo Maka, frère aîné du capitaine et lui aussi ancien troisième ligne du Stade Toulousain, en France.
bpa/pga
L'entraîneur français Marc Lièvremont a depuis longtemps identifié ce dernier rendez-vous comme "le vrai match piège". Mais son équipe, avec dix points glanés lors des deux premiers matches face au Japon (47-21) et au Canada (46-19) et malgré la gifle (37-17) infligée par la Nouvelle-Zélande samedi dernier, a sa qualification pratiquement en main.
Un point de bonus seulement, soit une défaite avec une marge inférieure à huit points, enverra les Français en quarts de finale.
Les Tongiens, plombés par leur défaite (25-20) face au Canada, sont eux condamnés à l'exploit d'une victoire avec quatre essais et plus de sept points d'écart pour leur ravir la place et accéder pour la première fois au tableau final d'une Coupe du monde.
Mais ce match revêt une grande importance pour des Français largement dominés par les All Blacks ultra-dominateurs. Et il pourrait permettre d'éteindre certaines rumeurs --démenties-- de rupture entre l'entraîneur et ses joueurs.
"Je m'agace, je m'énerve"
"Comme à chaque fois, je m'agace, je m'énerve et après, on travaille, on discute, on échange, on valorise la performance des joueurs, on les encourage et on repart de manière positive", a décrit l'entraîneur cette semaine.
Le talonneur William Servat retrouve une place de titulaire aux dépens de Dimitri Szarzezwski, Raphaël Lakafia remplace Louis Picamoles en troisième ligne et Alexis Palisson, blessé depuis le début de la compétition, effectue son retour à l'aile, avec le glissement de Maxime Médard à l'arrière à la place de Damien Traille. Et le demi de mêlée Morgan Parra est reconduit... à l'ouverture.
Côté tongien, six joueurs évoluant en France figurent dans le XV de départ, dont le troisième ligne et capitaine Finau Maka, ex-joueur du Stade Toulousain et qui évolue désormais dans un club de 5e division.
"C'est l'équipe de France, ils ont le +french flair+, quand ils sont dans un bon jour, ils peuvent battre n'importe qui, que ce soit la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Afrique du Sud. On s'attend à un match très, très dur", a insisté l'entraîneur Isitolo Maka, frère aîné du capitaine et lui aussi ancien troisième ligne du Stade Toulousain, en France.
bpa/pga
