Le petit garçon était décédé sur place malgré l'intervention des secours, projeté à plusieurs mètres.
PAPEETE, le 24 novembre 2015 - Le tribunal a condamné à 3 ans de prison dont 18 mois ferme, ce mardi, l'automobiliste qui avait foncé en voiture sur une mère et son enfant, dans la soirée du dimanche 4 août 2013, à Faaone. Complètement saoul, il roulait musique à fond et faisait le fou sur la route quand il a perdu le contrôle de son véhicule. Le parquet avait requis le mandat de dépôt, qui n'a finalement pas été prononcé "compte tenu de l'ancienneté des faits".
La petite victime et sa mère adoptive rentraient tranquillement du snack, en ce triste dimanche soir du mois d'août 2013 à Faaone, quand elles ont eu le malheur de croiser la route de cet homme de 40 ans, alcoolisé par un week-end passé à boire de fête en fête.
Roulant à tombeau ouvert, selon deux couples de passants qu'il avait manqué d'écraser, ce qui devait arriver, arriva. Une perte de contrôle fatale et sa voiture qui finit sa course sur le bas-côté, fauchant au passage la mère et son fils qui marchaient le long de la chaussée. Le petit devait décéder sur le coup. La maman, elle, s'en sortira mais avec des blessures gravissimes aux jambes et au bassin.
Le choc a été d'une violence inouïe. Les gendarmes ne constateront aucune trace de freinage ni de tentative d'évitement alors que selon des témoins, l'homme roulait aux alentours de 100 km/h sur cette portion de route limitée à 60 km/h.
"C'est accablant" lance le président du tribunal
Le procureur de la République avait requis 5 ans de prison dont 4 ans ferme avec mandat de dépôt à l'audience contre le prévenu, tatoueur de profession. Il faut dire que le dossier du chauffard et "accablant" comme l'a souligné le président du tribunal. L'homme, qui avait pourtant signé à la Croix bleue pour ses problèmes avec la boisson, avait 1,5 gramme d'alcool par litre de sang. Les analyses toxicologiques ont révélé la présence de pakalolo dans son organisme.
Quelques minutes avant qu'il ne prenne la route, un copain lui avait conseillé de laisser le volant à son passager. Il avait catégoriquement refusé. "Il roulait trop vite, avec la musique à fond, je lui disais de ralentir", racontera ce même passager. Le prévenu, lui, n'a semblé perturbé par cette affaire qu'à l'annonce du mandat de dépôt pour Nuutania accompagnant les réquisitions du procureur. Il a passé près de quatre mois en détention provisoire à l'époque des faits et jure depuis le début s'être endormi au volant et ne se souvenir de rien.
Finalement condamné à 3 ans de prison dont 18 mois ferme, son permis de conduire a aussi été annulé avec interdiction de se représenter à l'examen avant un an. Aucun des parents de la victime n'était présent à l'audience.
La petite victime et sa mère adoptive rentraient tranquillement du snack, en ce triste dimanche soir du mois d'août 2013 à Faaone, quand elles ont eu le malheur de croiser la route de cet homme de 40 ans, alcoolisé par un week-end passé à boire de fête en fête.
Roulant à tombeau ouvert, selon deux couples de passants qu'il avait manqué d'écraser, ce qui devait arriver, arriva. Une perte de contrôle fatale et sa voiture qui finit sa course sur le bas-côté, fauchant au passage la mère et son fils qui marchaient le long de la chaussée. Le petit devait décéder sur le coup. La maman, elle, s'en sortira mais avec des blessures gravissimes aux jambes et au bassin.
Le choc a été d'une violence inouïe. Les gendarmes ne constateront aucune trace de freinage ni de tentative d'évitement alors que selon des témoins, l'homme roulait aux alentours de 100 km/h sur cette portion de route limitée à 60 km/h.
"C'est accablant" lance le président du tribunal
Le procureur de la République avait requis 5 ans de prison dont 4 ans ferme avec mandat de dépôt à l'audience contre le prévenu, tatoueur de profession. Il faut dire que le dossier du chauffard et "accablant" comme l'a souligné le président du tribunal. L'homme, qui avait pourtant signé à la Croix bleue pour ses problèmes avec la boisson, avait 1,5 gramme d'alcool par litre de sang. Les analyses toxicologiques ont révélé la présence de pakalolo dans son organisme.
Quelques minutes avant qu'il ne prenne la route, un copain lui avait conseillé de laisser le volant à son passager. Il avait catégoriquement refusé. "Il roulait trop vite, avec la musique à fond, je lui disais de ralentir", racontera ce même passager. Le prévenu, lui, n'a semblé perturbé par cette affaire qu'à l'annonce du mandat de dépôt pour Nuutania accompagnant les réquisitions du procureur. Il a passé près de quatre mois en détention provisoire à l'époque des faits et jure depuis le début s'être endormi au volant et ne se souvenir de rien.
Finalement condamné à 3 ans de prison dont 18 mois ferme, son permis de conduire a aussi été annulé avec interdiction de se représenter à l'examen avant un an. Aucun des parents de la victime n'était présent à l'audience.
