Dans le cadre de l’épidémie de Zika, la lutte anti-vectorielle se prépare par une action coordonnée des services de l’Etat et du Pays associés aux communes.
Deux experts, un entomologiste et un épidémiologiste, sont arrivés sur le territoire, le premier envoyé par la CPS (Commission du Pacifique Sud), le second par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), organismes avec lesquels le Pays est partenaire. Un troisième expert arrive de métropole envoyé par le DUS (Département des Urgences Sanitaires, rattaché à la Direction Générale de la Santé), spécialisé dans la réponse aux menaces sanitaires de grande ampleur. Ces trois experts sont venus pour compléter et aider les équipes locales à préparer la lutte anti-vectorielle.
Chaque commune est impliquée, un quadrillage précis sera élaboré avec les maires qui vont devoir monter une cellule active composée de 13 personnes (10 sur le terrain et 3 pour la coordination) qui chaque jour traitera une zone bien définie. Selon la taille des communes, il faudra entre une et trois équipes au maximum.
Les premiers traitements chimiques sur le terrain sont programmés sous 10 jours. Le ministère de l’agriculture et le SDR (Service du Développement Rural) entament la semaine prochaine une série de rencontres avec les professionnels (apiculteurs, maraichers, agriculteurs bio, etc.) pour adopter des mesures préventives.
Chaque commune devra être traitée en totalité en 6 semaines, avant un second passage. Différents produits ont été envisagés. L’usage du malathion est définitivement écarté. A ce jour la deltaméthrine semble être le seul produit à même de garantir un résultat sanitaire suffisant en traitement aérosol. Le produit biologique larvicide amostop fabriqué localement sera intégré dans le traitement pour ce qui concerne les gites et les eaux stagnantes.
Deux experts, un entomologiste et un épidémiologiste, sont arrivés sur le territoire, le premier envoyé par la CPS (Commission du Pacifique Sud), le second par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), organismes avec lesquels le Pays est partenaire. Un troisième expert arrive de métropole envoyé par le DUS (Département des Urgences Sanitaires, rattaché à la Direction Générale de la Santé), spécialisé dans la réponse aux menaces sanitaires de grande ampleur. Ces trois experts sont venus pour compléter et aider les équipes locales à préparer la lutte anti-vectorielle.
Chaque commune est impliquée, un quadrillage précis sera élaboré avec les maires qui vont devoir monter une cellule active composée de 13 personnes (10 sur le terrain et 3 pour la coordination) qui chaque jour traitera une zone bien définie. Selon la taille des communes, il faudra entre une et trois équipes au maximum.
Les premiers traitements chimiques sur le terrain sont programmés sous 10 jours. Le ministère de l’agriculture et le SDR (Service du Développement Rural) entament la semaine prochaine une série de rencontres avec les professionnels (apiculteurs, maraichers, agriculteurs bio, etc.) pour adopter des mesures préventives.
Chaque commune devra être traitée en totalité en 6 semaines, avant un second passage. Différents produits ont été envisagés. L’usage du malathion est définitivement écarté. A ce jour la deltaméthrine semble être le seul produit à même de garantir un résultat sanitaire suffisant en traitement aérosol. Le produit biologique larvicide amostop fabriqué localement sera intégré dans le traitement pour ce qui concerne les gites et les eaux stagnantes.
