PAPEETE, mercredi 27 février 2013 - Edouard Fritch a été mis en examen, dans la matinée de mercredi, pour détournement de fonds publics par personne investie d'un mandat électif, pour une subvention de 15 millions de Fcfp versée à Radio Maohi en 2007.
Il est reproché à l'ancien maire de la commune de Pirae d'avoir accordé des subventions sur le budget municipal, pour un montant d'une quinzaine de millions Fcfp, entre fin 2007 et début 2008, à Radio Maohi.
Edouard Fritch avait passé une convention avec l’association en charge de la radio. Rappelons qu’alors toutes les actions des communes étaient visées par la tutelle de l’administrateur d’Etat avant d’être rendues exécutoires. Cette convention entre Edouard Fritch et radio Maohi avait elle-même était visée par l’administrateur d’Etat.
Cette ancienne radio alors basée à Pirae avait été passée au crible par la Chambre territoriales des Comptes en 20 09, qui relevait notamment des conditions de financement « exceptionnelles » et lui reprochait une tendance à la propagande politique en faveur du Tahoeraa Huiraatira.
Suite à la parution de ce rapport, le juge Le Vaillant a estimé que le versement d’une subvention de 15 millions de Fcfp à Radio Maohi en 2007 par la commune de Pirae était illégal. Il a donc décidé de poursuivre Edouard Fritch, pour détournement de fonds public.
L'information judiciaire, ouverte à la publication du rapport de la CTC, et dans le cadre de laquelle le député orange vient d'être mis en examen, concerne également Radio Bleue à Mahina. Joinville Pomare avait été mis en examen il y a quelques mois, dans un autre volet de cette affaire de détournement de fonds publics. L'ancien maire de Mahina, Emile Vernaudon, pourrait prochainement faire également l'objet d'une mise en examen pour le même chef qu'Edouard Fritch. A Faa'a, Radio Tefana, également épinglée par le rapport de la CTC, pourrait également être concernée par cette information judiciaire.
MAJ: Jeudi matin, Edouard Fritch s'est exprimé au travers un communiqué transmis à la presse: Lire le communiqué d'Edouard Fritch
Il est reproché à l'ancien maire de la commune de Pirae d'avoir accordé des subventions sur le budget municipal, pour un montant d'une quinzaine de millions Fcfp, entre fin 2007 et début 2008, à Radio Maohi.
Edouard Fritch avait passé une convention avec l’association en charge de la radio. Rappelons qu’alors toutes les actions des communes étaient visées par la tutelle de l’administrateur d’Etat avant d’être rendues exécutoires. Cette convention entre Edouard Fritch et radio Maohi avait elle-même était visée par l’administrateur d’Etat.
Cette ancienne radio alors basée à Pirae avait été passée au crible par la Chambre territoriales des Comptes en 20 09, qui relevait notamment des conditions de financement « exceptionnelles » et lui reprochait une tendance à la propagande politique en faveur du Tahoeraa Huiraatira.
Suite à la parution de ce rapport, le juge Le Vaillant a estimé que le versement d’une subvention de 15 millions de Fcfp à Radio Maohi en 2007 par la commune de Pirae était illégal. Il a donc décidé de poursuivre Edouard Fritch, pour détournement de fonds public.
L'information judiciaire, ouverte à la publication du rapport de la CTC, et dans le cadre de laquelle le député orange vient d'être mis en examen, concerne également Radio Bleue à Mahina. Joinville Pomare avait été mis en examen il y a quelques mois, dans un autre volet de cette affaire de détournement de fonds publics. L'ancien maire de Mahina, Emile Vernaudon, pourrait prochainement faire également l'objet d'une mise en examen pour le même chef qu'Edouard Fritch. A Faa'a, Radio Tefana, également épinglée par le rapport de la CTC, pourrait également être concernée par cette information judiciaire.
MAJ: Jeudi matin, Edouard Fritch s'est exprimé au travers un communiqué transmis à la presse: Lire le communiqué d'Edouard Fritch
