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Edouard Fritch a rencontré l’équipe d’Emmanuel Macron


PARIS, 15 mai 2017 - Au bout d’une semaine passée à Paris, le président de la Polynésie avait rendez-vous ce lundi au siège du mouvement En Marche ! S’ils sont élus, ses députés siégeront au sein la majorité présidentielle, a-t-il confirmé.

Cela fait une semaine qu’Edouard Fritch est à Paris. Objectif : nouer des contacts avec le nouveau président de la République, ou en tout cas avec son équipe. L’agenda d’Emmanuel Macron étant bien trop chargé, le président de la Polynésie française avait rendez-vous, ce lundi après-midi, au siège du mouvement "En Marche !". Un communiqué transmis lundi à Papeete par la Présidence de la Polynésie française affirme que "cette rencontre a été très cordiale et a permis de constater la pleine convergence des visions pour la contribution de la Polynésie française à la stratégie nouvelle que le président Macron veut pour la France et pour l'Europe".

Après avoir appelé à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, il s’agissait aussi pour Edouard Fritch de s’assurer que la politique du nouveau chef de l’Etat serait "dans la continuation de l’accord de l’Elysée", signé avec François Hollande il y a deux mois.

Accompagné de la sénatrice Lana Tetuanui, le président Edouard Fritch a rencontré Jean-Paul Delevoye, le président de la commission d'investiture du mouvement "En Marche !" pour les élections législatives 2017. Cet ancien membre du RPR et proche de Jacques Chirac a reçu les deux représentants polynésiens en compagnie de Benjamin Griveaux, un très proche d’Emmanuel Macron. A moins d’un mois du premier tour des élections législatives, il a été question du positionnement politique à adopter durant les cinq prochaines années. Pour Edouard Fritch, ses candidats, s’ils sont élus, doivent être "des députés qui viennent soutenir la majorité présidentielle qui répond à nos préoccupations". Maina Sage, Patrick Howell et Nicole Sanquer continueront à faire campagne sous l’étiquette Tapura Huiraatira. Ils n’auront pas le label de "La République en Marche", et Edouard Fritch ne l’a pas demandé : "Je ne suis pas à la quête d’une investiture. Je suis en quête d’une majorité demain qui répondra aux préoccupations de mon pays. Et c’est ce qui me préoccupe aujourd’hui". Chacun défendra ses couleurs devant les électeurs ; mais une fois élus, ils devraient intégrer le groupe parlementaire de la majorité présidentielle : "S’ils gagnent, c’est ce qui est prévu", confirme Edouard Fritch.

L’accord signé avec le parti Les Républicains lorsque François Fillon était candidat à la présidence de la République est oublié. Désormais, l’intérêt est de travailler en bonne entente avec le vainqueur : "Nous avons besoin, et c’est une tradition de la Polynésie de par son statut, de travailler avec l’Etat, avec la France. Nous avons besoin du soutien de l’Etat dans l’éducation, dans la santé, la solidarité. J’ai besoin d’être rassuré pour mon pays", a souligné Edouard Fritch, lundi.

L'après-midi même, un peu plus d’une heure avant cette rencontre, Edouard Philippe, maire du Havre, a été nommé Premier ministre. Edouard Fritch se satisfait de voir un homme de droite modérée, proche d’Alain Juppé, accéder à Matignon. Il apprécie surtout l’idée de faire travailler ensemble des élus de droite et de gauche. "Nous sommes complètement en phase avec l’idée essentielle du Président de la République, qui est aussi la mienne, de rassembler. Nous avons besoin de tout le monde pour reconstruire nos pays". Mardi, la composition du gouvernement français sera dévoilée. On s’attend à une équipe resserrée de quinze ministres. Edouard Fritch est attendu au fenua mercredi.

le président Édouard Fritch accompagné de la sénatrice Lana Tetuanui, a été reçu au siège d’En Marche par Jean-Paul Delevoye.
le président Édouard Fritch accompagné de la sénatrice Lana Tetuanui, a été reçu au siège d’En Marche par Jean-Paul Delevoye.

Rédigé par notre correspondant à Paris le Lundi 15 Mai 2017 à 08:28 | Lu 5742 fois
           



Commentaires

1.Posté par Le Vieux le 15/05/2017 09:21 | Alerter
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Maina Sage, Patrick Howell et Nicole Sanquer continueront à faire campagne sous l’étiquette Tapura Huiraatira. Ils n’auront pas le label de "La République en Marche", et Edouard Fritch ne l’a pas demandé : Hahaha tu m'étonnes ! Trop drôle de lire cela

2.Posté par pif paf le 15/05/2017 11:57 | Alerter
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Et si c'est LR qui gagne, ils rejoindront LR, pour faire avancer le Pays !
cqfd

3.Posté par Teina le 15/05/2017 12:41 (depuis mobile) | Alerter
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Pourquoi Édouard est il accompagné par la sénatrice la plus vulgaire et la moins cohérente de l''hémicycle . Fini l''époque des danseuses en paréo transparent qui charmaient le Chirac. Macron amoureux de Brigitte n''est pas sensible aux charmes de Lana

4.Posté par Ni vieux Ni jeune le 15/05/2017 12:44 | Alerter
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Tu parles ! Il l'a voulait d'après ce qu'il avait laissé filtré ici mais ils ne voulaient pas lui donner. le slogan d'En Marche, c'est la probité et lui et Lana ont des condamnations à leur actif.

5.Posté par Numéric le 15/05/2017 13:29 | Alerter
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Faaitoito péretiteni FRITCH, bientot tes 3 députés tapura huiraatira seront élus et vont travailler avec la majorité MACRON! et nos projets aboutiront!

6.Posté par Pascal ALBERT le 15/05/2017 16:01 | Alerter
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Perdent pas de temps pour aller faire l'aumône.

Champion du monde du bras tendu......

7.Posté par tortue verte le 15/05/2017 19:13 | Alerter
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Bah, il est venu chercher les investitures, c'est tout.

8.Posté par Fab. le 15/05/2017 21:24 | Alerter
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Les affaires c'est les affairres point.

9.Posté par vanille le 15/05/2017 22:12 | Alerter
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Macron ne les a même pas reçus, quelle déception pour Edouard et Lana.

10.Posté par Eden le 16/05/2017 06:07 | Alerter
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"L’accord signé avec le parti Les Républicains lorsque François Fillon était candidat à la présidence de la République est oublié." Le parti "LR" appréciera un tel allié ...
Si les LR gagnent (ce qui reste possible) Edouard Fritch aura brûlé tous ses vaisseaux et Gaston Flosse rentrera en grâce ... C'est un feuilleton qui dépasse la fiction.

11.Posté par J’dis ça, j’dis rien le 17/05/2017 21:41 | Alerter
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En Polynésie Française, les notions droite / gauche ou LR / socialiste, cela ne veut rien dire; ici, le clivage est plutôt indépendantiste / autonomiste; c'est donc normal que nos hommes politiques ne soient pas " encartés ", aux grands partis métropolitains. Même s'il doit changer d'avis, assez souvent, E. Fritsch sait qu'il faut être du coté, de celui qui est ( ou qui sera ) au pouvoir, car c'est lui qui a le carnet de chèque. Evidemment, tout cela, dans le cadre des accords de " Papeete ", non pardon, de " l'Elysée ": je ne sais plus. Bref l'accord des " gros sous-sous ", car ici, pour payer les énormes salaires, de nos fonctionnaires et politiques, on n’a pas d'autres solutions, à part des " projets " pharaoniques, qui finissent dans le lagon.

12.Posté par One Love le 19/05/2017 10:08 | Alerter
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« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude ... »
A.Huxley-1958