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Ecologie : La tortue au cœur des débats


Le sujet vu par Daniel Gouzien
Le sujet vu par Daniel Gouzien
PAPEETE. Le 24 avril 2014 - Le projet de créer des élevages territoriaux de tortues vouées à la consommation évoqué par Antonio Perez lors d’une séance à l’assemblée la semaine dernière a défrayé la chronique. L’objectif soulevé par l’élu serait de réduire le braconnage « tout en préservant la ressource. », une idée qui plaît et qui oppose en même temps.

En Polynésie française, trois espèces de tortues sont protégées et strictement interdites à la chasse : la tortue verte (Chelonia mydas, ou honu), la tortue à écaille (Eretmochelys imbricata, ou honu kea) et la tortue luth (Dermochelys coriacea). De ce fait, la question de légaliser ou non la consommation de viande de tortue fait rage depuis de nombreuses années déjà. Mais une autre question qui consiste à créer des élevages de tortues de chair a fini par être ouvertement posée au sein de l’hémicycle. Le 17 avril dernier, alors que la majorité de l’Assemblée de Polynésie adoptait le projet de Loi du Pays sur la traçabilité douanière de certaines espèces marines, la bêche de mer et le bénitier, le cas de la tortue a tout naturellement été évoqué relançant ainsi une polémique vieille de trente ans.

Antonio Perez du groupe A ti’a Porinetia qui s’est prononcé en faveur de la création d’un élevage territorial se trouve confronté à un problème majeur : la tortue marine est protégée par la convention de Washington. L’élu souhaiterait renégocier les conventions internationales et faire valoir les spécificités polynésiennes. Une position partagée par l’élu Tāhō’ēra’a René Temeharo: « N’est il pas nécessaire de voir cette possibilité d’un élevage de tortues du Pays, afin de garantir la préservation de l'espèce, au lieu de se réfugier uniquement derrière la convention de Washington? "

Jacky Bryant le leader du parti écologiste « Hei’ura, les verts » s’oppose radicalement aux propos émis à l’Assemblée. Ayant été ministre de l’environnement deux années durant sous la mandature d’Oscar Temaru, il avait fait modifier le code de l’environnement et notamment la règlementation des espèces protégées dont fait partie la tortue : « A travers ces discours, il n’y a aucun contenu. Avant toute chose, il faut convaincre la France pour pouvoir faire quoique ce soit puisqu’elle a été également signataire de la convention de Washington. Je m’insurge quand on me dit que les polynésiens sont des grands mangeurs de tortues sous prétexte que c’est traditionnel. Mais, c’est complètement faux ! Puisqu’elle était sacrée par le passé. Ce sont les missionnaires qui en ont fait une tradition. »

Francine Besson, secrétaire de l’association Tamari’i Pointe des Pêcheurs, pense au contraire que l’existence d’un tel élevage pourrait être une solution : « A mon avis, il faut le faire et ne pas attendre trop longtemps. Cela pourrait régler pas mal de problème et baisser le taux de braconnage. (…) mais il faut savoir que la mise en place d’un tel projet coûtera extrêmement cher. » L’idée existe déjà et la Direction de l’Environnement avait entrepris une étude de faisabilité qui faisait apparaître des coûts que le Territoire n’était pas encore prêt à assumer, et encore moins en cette période de crise. En 2010, Jules Ienfa, alors ministre de l’environnement du gouvernement Tong Sang s’était lui aussi déclaré en faveur d’une ferme d’élevage « Si on en relâche 80 à 90, ce serait 80 à 90 fois plus que si on laissait faire la nature puisqu'une seule sur la ponte arrive à l'état adulte. ».

Pour l’heure, tout n’est que supposition et le temps que tout se mette en place, des centaines d’autres tortues auront croisé le chemin de braconniers mieux organisés. L’association Te mana o te Moana avançait le chiffre de 80 à 100 tortues qui seraient ainsi pêchées chaque semaine en Polynésie. Le prix du kilo varie entre 4500 et 10 000 fcp. Une bonne prise représente environ 70 kg de viande et donc un marché lucratif qui n’est pas prêt de s’arrêter. Mais si la viande de tortue est un mets particulièrement apprécié par certains polynésiens, il n’est pourtant pas sans risque pour la santé. Les spécialistes ont enregistré un nombre important d’empoisonnement lié à la consommation de sa chair. A quand une décision ferme de la part du Pays ? Une affaire à suivre.

TP

Un marché lucratif

Selon les éléments de l’association Te mana o te moana laquelle a créé un observatoire de la tortue en 2011, la tortue verte reste la principale victime des braconniers. Toujours selon ses membres, il semblerait que les consommateurs habituels ne rechignent pas à payer le prix fort (4500 à 10 000 francs le kilo de chair). Malgré ces prix prohibitifs, le trafic connait une embellie dangereuse pour l’espèce. Par prise d’une tortue de 75 kilos, le chiffre d’affaire peut atteindre les 130 000 fcp. Au vu des dizaines de prises effectuées chaque semaine, entre 80 et 100 tortues, le marché est plus que lucratif. Malheureusement, cet état de fait constitue une véritable incitation à la pêche et donc à l’extinction pure et simple de l’animal.
Pour Maeva, ardente défenseuse de cet emblème sacré d’antan, “L’idée d’un élevage est inimaginable parcequ’il faut au moins 20 ans pour qu’un tortue arrive à un âge adulte et donc cela voudra dire que les amateurs de cette chair devront patienter et je ne crois pas que ce sera le cas. Le braconnage va même s’accentuer.”, déplore-t-elle. Pour l’heure, la polémique demeure alors que le projet ne voit toujours pas le jour. Tout n’est que supposition et le temps que tout se mette en place (sous réserve d’une volonté politique), des centaines d’autres tortues auront croisé le chemin de braconniers mieux organisés.

Et les « consommateurs » dans cette affaire ?

Du point de vue des îliens, ceux des Tuāmotu en l’occurrence, la chasse à la tortue se faisait pour « varier ce que l’on mangeait puisque le plat principal était le poisson. La chair de tortue avait plus un goût de viande que de poisson. » Māmā Ateri habite les Tuāmotu de l’Est. Là, de mémoire des anciens, la chasse à la tortue a toujours existé mais pour les raisons expliquées, la volonté de changer de l’ordinaire sans plus. Son témoignage vient soutenir celui de Jacky Bryant : « Pour autant que je sache, il n’y a pas d’aspect traditionnel au sens propre du terme. Je veux dire par là que mes arrières grands-parents n’en mangeait qu’une ou deux fois tous les trois ou quatre ans. Il en a été pareil lorsqu’est venu le temps de mes parents et moi, j’entre dans ma 71ème année de vie. Si j’en mange, c’est parceque j’aime ça, mais ce n’est pas non plus un pat quotidien. »

Pour l’instant, la loi veille

On ne compte plus le nombre de procès lié à la chasse à la tortue. Le 18 novembre 2010, la justice frappait un grand coup en condamnant 3 braconniers à des peines de prison ferme. Ils avaient amassé plus de 137 kilos de viande de ces reptiles protégés pêchés à proximité de Tetiaroa. De témoignages anonymes de braconniers, l’endroit est le lieu de pêche « préféré » de ces derniers « parceque à une certaine période, les femelles viennent pondre ici et c’est facile de les attraper. » A l’époque, le procureur André Frémont dénonçait la recrudescence de la pêche à la tortue, soulignant que pas moins de 700 kilos de viande avaient été saisis lors de la course Hawaiki Nui de la même année. Autre exemple, plus proche de nos côtes de Tahiti, un individu avait été appréhendé toujours dans la même année, sur le récif de Arue alors qu’il s’essayait à cette chasse interdite.

Art D. 124-3 du code de l'environnement

(Sont interdits : le transport, la détention, la collecte des œufs de tortues marines, la capture à
terre ou en mer, la taxidermie, la commercialisation, l’importation et l’exportation de toute
tortue marine, à l’exception des dérogations prévues par les articles D 124-4 à D 124-9 du
présent code.

Rédigé par TP le Jeudi 24 Avril 2014 à 13:43 | Lu 2279 fois
           



Commentaires

1.Posté par josephine le 25/04/2014 08:36 | Alerter
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Toute la Polynésie doit s'unir pour la protection des tortues, et si on croise des braconniers ou des revendeurs, les dénoncer purement, ce qui amenuisera leurs actions irrespectueuses!

2.Posté par tupai le 25/04/2014 08:44 | Alerter
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l'élevage, c'est une évidence, mais un parc d'élevage, ça pue !!! très fort !!! et ça prend beaucoup d'espace. La Reunion s'y est lancée et a fini par abandonner, j'ignore pourquoi

3.Posté par jean pierre le 25/04/2014 09:10 | Alerter
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L'élevage couterait cher, bon et alors ? La connerie humaine coute beaucoup plus cher à la planète, même si les maturités des tortues varient entre 7 et 15 ans, une fois le cycle engagé, ce sont des milliers de tortues qui pourraient être ainsi relâchées dans la nature tous les ans.
Accompagné de lois restrictives quand à sa pêche et à sa commercialisation, cela ferait que :
Le braconnage des espèces n'étant plus rentable, nos tortues pourraient espérer des jours meilleurs.
En attendant ceux qui braconnent pour vendre doivent être condamné sans pitié.

4.Posté par grand simone le 25/04/2014 09:58 | Alerter
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Il se trouve que les délibérations des espèces marines et d'eau douce dont les tortues de 1991-92 ont été élaborées sous mon impulsion et ma direction d'alors chef du service de la mer et de l'aquaculture et faisaient étaient des connaissance d'alors.
Dans ma démarche, l'urgence était de protéger et dans le même temps, j'étudiais avec une correspondante de la WWF co-gestionnaire de la convention de Washington, la meilleur manière d'élever les tortues.
L'expérience de la Réunion a échoué car à grande échelle, les coûts d'exploitation sont forcément élevés.
Aussi, après avoir observé un élevage dans un atoll des Tuamotu de l'est, j'ai étudié et soumis l'idée de petits élevages réservés à ces atolls isolés où le bénitier abondait et pouvait servir de nourriture protéinée peu onéreuse.
le principe retenu était le suivant qu'il convenait bien sûr d'affiner: par exemple: sur 100 bébés tortues nouvellement éclos et répartis entre plusieurs petites fermes, en lâcher 10 et en élever 90; puis à la taille par exemple de 35cm, en lâcher 10 et garder 80; et ainsi de suite jusqu'à la taille de maturité sexuelle et identifiée comestible où l'on décidait d'en consommer et commercialiser y compris à l'international.
L'objectif était:
- d'accroître les chances de survie des juvéniles dont on estimait alors la survie à 1%
- offrir une activité économique à ces atolls isolés et peu prospères
- offrir la possibilité de manger de la tortue tout en protégeant l'espèce.
Je n'ai pas pu mener ma réflexion très loin, le gouvernement et un syndicat étant plus intéressés par les ragots de mon adjoint que par le développement du fenua.
A mon avis, gérer l'environnement et les espèces menacées doit se faire en toute lucidité en mettant de côté les émois intempestifs.
Simone Grand

5.Posté par PARAMOMO le 25/04/2014 10:26 | Alerter
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Meia ma, ua amu oi to otou mau tupuna te ra maa bande d'hypocrite. c'est une bonne chose de faire nurserie pour tortue cela évitera le braconnage et les ventes en cachette , va dans d'autre pays voir ce qu'il mange en france par exemple il mange du cheval ça fait pas pitié alors. Na te atua te ra maa poiete mai na tatou te taata nei.

6.Posté par Tehei le 25/04/2014 14:06 | Alerter
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post 5 PARAMOMO , on mange aussi du chien , en France ( Polynésie Française ) §

7.Posté par jean pierre le 25/04/2014 16:35 | Alerter
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@Simone Grand, je me souviens de ce temps la, je n'ai jamais compris que l'on ne puisse te mettre le bâton dans les roues pour une chose aussi évidente.

8.Posté par grand simone le 25/04/2014 18:59 | Alerter
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Salut Jean-Pierre
Certaines personnes ne supportent pas de ne pas être à l'origine d'une idée intéressante et mettent une stratégie de destruction de celles et ceux qui en ont
Quelques fois, 20 ans plus tard, ils y viennent et en vrais imposteurs se posent en inventeurs du projet alors que l'important n'est pas d'être ou non l'auteur d'une idée mais de la mettre en oeuvre
Faaitoito
Simone

9.Posté par Véronique le 26/04/2014 02:49 | Alerter
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Ne pensez vous pas que les politiques ont d'autres sujets de discussion bien plus intéressants que l'élevage et la consommation de tortues ?
Pendant ce temps là personne ne parle économie, dynamisme, bénéfice, emploi. Les politiques s'engraissent royalement aux frais des contribuables (enfin pour ceux qui paient des impôts).
La bonne idée pour la Polynésie, faire du tourisme une véritable source de revenus pour tous, adopter une autre politique que celle qui est appliquée depuis des années.
Si vous pensez qu'un élevage de tortue serait la réponse au braconnage, libre à vous. Au vue du prix du kilo, je me doute bien que ce n'est pas tous les tahitiens qui peuvent en acheter mais surtout ceux qui ont la paye qui va bien.
Si la convention de Washington protège les tortues, il y a une raison. Si l'élevage de tortues à la Réunion a stoppé, il y a une raison.
Pour ma part, je pense que la consommation de viande de tortue n'est pas indispensable à l'homme (tout comme le cheval, bien que nous en mangions parfois à notre insu).
J'espère sincèrement qu'un jour, le Fenua sera un paradis pour les animaux, une réserve naturelle où la protection de l'environnement, de la faune, de la flore sera une priorité.
J'aimerais également que la misère animale et la maltraitance crée auprès de la population autant de débat. Voir des animaux errants en situation de détresse ne vous gêne pas, voir des dépotoirs sauvages parfois sur vos îles ne vous gêne pas, voir le lagon devenir une poubelle géante après les pluies ne vous gêne pas ? Voilà des sujets qui mériteraient de figurer en première ligne des débats politiques.

10.Posté par jean pierre le 26/04/2014 09:31 | Alerter
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@Véronique, je vois bien que tu es pour la protection de la nature, mais il faut aussi que tu voies que tout est lié, le tourisme et l'emploi, de petits élevages à la taille du pays donneraient du travail, l'image du pays en serait renforcée au prés des touristes. Quand au braconnage si élevage il y avait, il n'aurait plus d'intérêt financier à le faire.
maintenant ou je penses que tu as raison, c'est que seul ceux qui ont de l'argent peuvent se permettre d'acheter de la tortue, et, malheureusement ce sont bien souvent ceux qui décident de ce qui doit être fait.
Quand aux autres sujets dont tu fais état, il y a longtemps qu'ils font polémique et que l'on essaie d'infléchir la tendance (les citoyens, pas les politiques.)

11.Posté par sam le 26/04/2014 16:34 | Alerter
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@Veronique
paroles, paroles, paroles

Comment "faire du tourisme une véritable source de revenus pour tous" avec 1 ville morte a/c de 12h00, les 4 jrs 2 paques, Ppt était ville morte & aujrd’hui sam 26-04 11h30, g encore vu des touristes jap déambuler avec leurs valises devant des ridos 2 fer
Bonne idée, surement
Avec des mentalités de fonctionnaire " fin du travail:vend à 4 h & reprise: lun matin a-c de 8h00 avec des salaires monstrueux, 39h de travail, CPS à 50%, taxes et syndicats par ci, taxes par la, personnel en grève constamment mais à bon escient, train 2 vie trop élevé & vie trop chère
Et j’en passe

12.Posté par sam le 26/04/2014 16:34 | Alerter
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@Veronique

Développe la ou les"raison" de la convention 2 Washington, 2 l'arret 2 l'elevage à la Réunion, pour qu’on puisse comprendre. ne les prends pas comme exemples exclusifs, à croire que washinton détient la vérité universelle

Washington connait-il la vie de qques milliers de paumotu perdus ds le pacifique
zen ont rien à cirer & vs ossi d'ailleurs à voir cet acharnement contre l'elevage pour les relacher à maturité
Vs êtes opposés par principe alors que c’est 1 des moyens de protéger la nature. ca donnerait du travail à qques paumotu & otres
Vs voulez repeupler mais vs n'aidez pas au repeuplement. Sur 100 oeufs pondus vaut mieux 80 bb tortues relachées en bonne santé, prêtes à affronter leur milieu naturel avec ts les atouts 2 leur coté que 1 sur 100 ki va se faire braconner à maturité
résultat ? pas de reproducteurs
MEITAI Jean a écrit "la tortue fait partie de leur régime alimentaire faute de viande bovine" "inconcevable de leur priver cela" "cela fait partie de leur régime alimentaire, de notre patrimoine"
Pourquoi on les ignore ?
Propose du concret au lieu de "si,si,si, pour ma part, j’aimerais"

13.Posté par dan le 26/04/2014 20:25 | Alerter
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je suis stupéfait de lire dans les commentaires que l'élevage des tortues va
supprimer le braconnage alors que c'est l'effet inverse qui va se produire . si c'était autorisé, le braconnage sera multiplié par dix car il aura la couverture du
circuit officiel pour écouler sa marchandise car je mets quiconque au défi de tracer un morceau de viande de tortue, on pourra pas y apposer le cachet de l'abattoir . Et j'aimerai bien savoir comment on va contrôler les gens, vous allez leur demander leur ticket de caisse qui prouve que c'est de la tortue " officielle "
j'imagine la scène d'ici du contrôleur chassé à coup de pui pui de la cour .
Et puis qui se gave de tortue hein à part les nantis et les braconniers ???

14.Posté par pepe le 27/04/2014 09:03 | Alerter
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Simone,ton système est l'inverse des résultats à obtenir; il faut impérativement relâcher toutes les tortues en même temps pour créer un effet de masse contre les prédateurs, il suffirai de prendre en photo les bébés attrapés puis une deuxième photo après les avoir nourris, toucher une récompense par tortues relâchées. Si la population augmente, alors on pourra mettre des quotas de pêche

15.Posté par wakrap le 27/04/2014 20:17 | Alerter
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Quel plaisir de te lire Simone. Dan: si ton propos était autre chose que de bullshit le braconnage des vaches aurait proliféré sur la planète, celui des moutons aussi, des poissons d'élevage aussi, des huitres d'élevage aussi, ...
L'écologie est vraiment la plaie du XXI siècle, enfin, l'écologie des écolos, ces pastèques vertes dehors et rouges dedans qui rêvent d'enfermer les hommes dans des délires constructivistes en niant la réalité et le bon sens.
Encore merci Simone pour ton témoignage. Quant à la Réunion, j'y étais à l'époque, cela a fermé à cause de ces lois débiles suscitées par les écolos, ni plus ni moins.

16.Posté par sam le 27/04/2014 23:23 | Alerter
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G l'impression qu'on dit n'importe quoi sur l'élevage des tortues à la Réunion

Monde marin mardi 17 07 2012

Il y a 35 ans, les premières petites tortues prélevées sur Europa arrivaient dans les bassins de la ferme Corail à Saint-Leu. Depuis, les tortues marines font partie de l’identité du site. Cet établissement de la Région Réunion a évolué, devenant Kélonia, l’observatoire des tortues marines et s’est vu attribuer de nouvelles missions. Des festivités sont programmées pour célébrer le 35ème anniversaire de la présence des tortues marines à Saint-Leu. Le programme a été présenté en conférence de presse le mercredi 4-0-2012.
De la Ferme Corail à Kélonia, l’observatoire des tortues marines : histoire d’1 reconversion
Retour sur ces 35 ans de présence des tortues marines à Saint-Leu avec quelques dates clés :
En 1977, arrivaient dans les bassins de la ferme Corail, les premières petites tortues prélevées sur l'île d'Europa. La Ferme Corail pratique alors l'élevage des tortues marines selon le principe du ranching (collecte de juvéniles en milieu naturel et élevage jusqu'à l'âge adulte en captivité), et le commerce des produits de cet élevage

17.Posté par sam le 27/04/2014 23:23 | Alerter
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En 1981, les tortues marines sont classées à l’annexe I de la convention de Washington (CITES - Commerce International des espèces de faune et flore sauvage menacées), qui interdit le commerce de ces espèces. La ratification par la France de la Convention de Washington pose la question de la reconversion de la Ferme.

Deux ans plus tard, un arrêté préfectoral est pris pour protéger les tortues à la Réunion.
La Région Réunion devient propriétaire des terrains et bâtiments de la Ferme Corail en 1989 pour soutenir la filière tortue et maîtriser un foncier convoité.

L’élevage commercial cesse en 1994, un moratoire est mis en place pour permettre la reconversion de la Ferme Corail. La Région décide alors de transformer le ranch en un centre d'étude et de découverte des tortues marines.
Le chantier "réhabilitation de la Ferme Corail" démarre en 2004. Kélonia, l’observatoire des tortues marines est inaugurée le 18 août 2006

18.Posté par wakrap le 28/04/2014 07:23 | Alerter
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Sam, c'est mon propos, cela a été fermé en raison des lois débiles, l'élevage commercial a été interdit.
Une honte qui a de plus appauvri la faune locale car les tortues étaient en grande parti relachées.

19.Posté par Tehei le 28/04/2014 15:32 | Alerter
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il y aura toujours du monde prêt à manger de la tortue , tuer des éléphants ou des rhinos , même s'il ne resterait qu'un seul couple , quel qu’en soit les arguments , sous la multitude de nourriture disponible , ils auront toujours raison . Cela porte un nom : la connerie et c'est absolument inguérissable §

20.Posté par wakrap le 28/04/2014 18:18 | Alerter
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Tsss, mauvaise définition, c'est la nature humaine depuis Lucie. La connerie c'est de vouloir modifier cette nature et empêcher de laisser l'intelligence humaine la gérer par ce qu'elle produit de plus magnifique, l'exploitation, la production et la création de la richesse. Je suis d'ailleurs étonné de voir ceux qui défendent la production raisonnée et contrôlée de paka se retrouver des prohibitionnistes de l'élevage de tortues avec les arguments qu'ils combattent quand ils parlent de libéraliser le paka.

21.Posté par emere cunning le 28/04/2014 22:18 | Alerter
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@ Véronique,
"Pendant ce temps là personne ne parle économie, dynamisme, bénéfice, emploi. Les politiques... et blablabla "
Ah bon, ils ne parlent que de ça. Qu'est ce qu'il vous faut ? Mais peut-être que ça vous arrange de dire... n'importe quoi.
@simone grand, wakrap, jean pierre,
si j'ai bien compris, vous êtes favorables à l'élevage des tortues en vue de leur commercialisation et consommation !!! On relâcherait quelques unes SANS trop savoir combien auront échappé aux prédateurs, et les autres seraient élevées jusqu'à pouvoir les tuer et en consommer la chair. Extra ! Sans compter que les bénitiers prévus pour les nourrir se font rarissimes et qu'il faudra monter un élevage annexe pour cela. Après le braconnage, le bricolage quoi.

22.Posté par wakrap le 28/04/2014 22:31 | Alerter
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Ah, emere, la production est donc un bricolage selon toi. Tu sais, il arrive parfois que ce ne soit pas des politiques qui produisent, et dans ces cas, la production n'est pas du bricolage mais au contraire une source de richesses de développement.
Tiens, comme pour un crayon : https://www.youtube.com/watch?v=-FbZizIT2oA

23.Posté par Tehei le 29/04/2014 18:57 | Alerter
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aux bouffeurs de tortues ( pour raison culturelle)
avant on était cannibale , élevons des humains pour la consommation , et on en relâcherai une partie , bien-sure ( car nous devons respecter notre "culture" ) ;
tout cela dans le but d'éviter le braconnage d'être hum'1, évidement §§§

24.Posté par wakrap le 29/04/2014 23:01 | Alerter
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Tiens ton commentaire me fait penser à un rapprochement Tehei : élevons des entrepreneurs pour la création de richesses et donc des recettes fiscales, on en laisserait certains s'enrichir après plein d'impôts évidemment(car nous sommes pour une économie sociale de marché), tout ceci pour éviter l'exploitation de l'homme par l'homme.
Extrait du manuel du parfait petit socialaud.

25.Posté par sam le 30/04/2014 11:08 | Alerter
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@wakrap
bien dit pour"Extrait du manuel du parfait petit socialaud"