Tahiti Infos

Ecole du commerce de Tahiti : « Business game », un jeu d’immersion


Ecole du commerce de Tahiti : « Business game », un jeu d’immersion
Depuis lundi matin, 20 élèves de l’ECT dont une équipe de l’UPF, se retrouvent en compétition sur un même marché. Être dans la peau d’un Directeur général ou encore d’un Directeur Administratif et Financier, mais surtout faire en sorte que leur « entreprise » devienne leader sur leur marché, tels sont les objectifs de ce « jeu de rôles » intense.

Après avoir choisi un secteur, chaque équipe composée de 5 personnes, doit gérer une entreprise virtuelle. Une sorte de simulation étalée sur trois jours, laquelle permet aux étudiants de seconde année de l’Ecole de Commerce de se mettre dans la peau de chefs d’entreprises et de cadres. Parmi eux, 5 élèves en Licence Economie-Gestion de l’Université de la Polynésie française. Pour les aider dans leurs tâches, ils utilisent un logiciel simulant les réactions des marchés.

A partir de là, chacun pour soi et le « marché » pour tous, ou presque car les challenges sont nombreux et portent sur des thèmes divers : les choix d’investissements, l’analyse et la prévision d’états financiers (compte de résultat, trésorerie et bilan) comme dans une vraie société. Le choix du nombre d’élèves n’est pas anodin, puisqu’il correspond aux postes clés existant dans toutes les entreprises. On y retrouve donc un Directeur Général, un Directeur Administratif et Financier, un Directeur Marketing, Un directeur des Ressources Humaines et l’incontournable Directeur Commercial.

L’activité d’une entreprise va au-delà de l’aspect financier. Être vu, c’est être connu. Les équipes doivent donc rédiger un plan de communication, recruter des collaborateurs, mais aussi gérer les conflits. Le jeu se déroule sur ce que l’on appelle, trois périodes équivalant à 3 années d’exploitation (ce que les professionnels appellent N+3). Pour chacune d’elle, les équipes prennent des décisions stratégiques. Cela va des intentions d’extension de l’entreprise, à la catégorie de produits (haute ou moyenne gamme) à la clientèle ciblée. Les données recueillies sont alors saisies dans le programme qui simule alors les réactions du marché et présentent les résultats obtenus par chaque entreprise.

Ce jeu d’immersion progressive permet d’apprendre, de manière ludique, l’importance de prendre les bonnes décisions au quotidien, relatives à la rentabilité et donc, à la viabilité de l’entreprise. C’est l’exemple de Heivenly, Vaihere, Lyse, Mariannique et Ayrton, tous élèves en seconde année à l’ECT. Leur enseigne : Blue Swift, une société spécialisée dans la construction de voiliers (genre optimistes). D’une manière fictive, le siège de l’entreprise se situe à Marseille. Les prix de vente varient de 2500 à 3000 euros l’unité, plaçant ainsi leurs produits dans les catégories moyenne et haute gamme. L’effectif compte 28 salariés, hors Directeur Général. Leur objectif est de pouvoir vendre les optimistes à la Fédération française de voiliers, ce qui leur ouvrirait par la même occasion, le marché vers l’extérieur. La priorité est d’asseoir la position de l’entreprise sur ce marché. Ayrton, le directeur commercial, a dévoilé l’ambition de Blue Swift, celle de devenir le leadership mondial dans ce secteur. La compétition est réelle cependant car le partenaire officiel de cet évènement, l’Électricité De Tahiti, remettra à la meilleure équipe une enveloppe de 200 000 FCP.

La dossier de presse de l’ECT, Business School, précise que : « A l’issue de ce jeu de rôles, les meilleur(e)s « directeurs (rices) » seront identifié(e)s selon leur spécialité : Gestion/Finance, Marketing/Communication, Commercial/Vente et Gestion des Ressources Humaines. La remise des prix aura lieu ce mercredi 12 juin, à 16h45 dans l’auditorium du pöle Formation de la CCISM, Rue du Docteur Cassiau ». TP

Ecole du commerce de Tahiti : « Business game », un jeu d’immersion
Te Fare Ha’api’ira’a Tāpiho’ora’a : « Business game », hō’ē ha’utira’a ‘a’amu mau

Mai i teie mahana monirē nei, e piti ‘ahuru rātou mau piahī nō te Fare Ha’api’ira’a ECT, tae noa atu nō te Fare Ha’api’ira’a Tuatoru, o tei ō i roto i te tahi ha’utira’a fa’atītī’aihemora’a. E riro te reira ‘ei fa’ahi’ora’a iā rātou i te huru o te orara’a mau i roto i te mau taiete. ‘Ia manuia ihoa ïa i te mau terera’a ‘ohipa. Nā teie ato’a fa’anahora’a e fa’aineine iā rätou i te ō i roto i te orara’a ‘ohipa i ‘ananāhi.

I muri noa mai i te mā’itira’a i te tuha’a tāpiho’ora’a e au hia e rātou, ‘ua ha’amata tō mau piahī a’e ra i te ha’a mai i roto i te hō’ē pū taiete mau. E huru ha’utira’a teie. E huru ra o te fa’a’ite atu iā rātou ‘eāha te mau fā’otira’a e au ia rave hia i te mau mahana ato’a. E turu hia rātou e tetahi rāve’a roro uira’a o tei fa’ahi’o i te aura’a o te mau nūmera i noa’a hia mai. Rave rahi mau tumu parau o tē fa’ahiti hia nei, mai te mau ‘ōpuara’a ho’ora’a, te mau hi’opo’ara’a ‘e te mau fāfāra’a i te mau tāpura e toe nei.

E pae rātou mau piahī i roto i te hō’ē pūpū ha’utira’a. ‘Aita teie nūmera i tu’u noa hia mai i terā. E tōro’a tō teie ti’a, e tōro’a tō tetahi atu. Tē vai ra te upo’o fa’atere, te ti’a fa’atere i te parau nō te faufa’a, te fa’atianianira’a. Nā reira ato’a nō te pae’au o te mau ‘ōpuara’a hururau, ‘e te tihepūra’a. E tāpe’a noa rātou i tō rātou tōro’a tae roa atu i te hōpe’ara’a o nā mahana e toru i tārena hia nō teie hā’utira’a.

Ta’a ‘ē noa atu i te parau o te moni, e tītau hia i teie mau piahī ‘ia fa’aineine i te hō’ē tārena fa’atianianira’a i te mau tauiha’a o tā rātou e ho’o nei. E tupu ato’a te tihepūra’a ti’a ‘āpī. Nō te mau fifi, e hi’o arai hia te reira. Teie mau ‘ohipa, nō te hō’ē roara’a tau 3 matahiti. E pi’i hia i te reira N+3, e toru ïa matahiti i muri noa mai i tō na ha’amaura’a hia. I reira e papū mai ai mai te peu e tāmau noa ‘oia i tāna mau ‘ohipa aore ra e ti’a ‘ia fa’a’ea.

I teie mahana toru nei, e tupu i te ‘operera’a rē nō te mau piahī o tei fa’a’ite i tō rātou pūai ‘e tō rātou aravihī nō te rave tetahi mau fa’a’otira’a. E rave hia i te reira i te piha rahi ‘ōrerora’a a te piha Tapiho’o & Tāpiha’ara’a, i te hora 15 miniti i toe e hora pae ai (16h45). E hōro’a te pū Fare uira nō Tahiti i te hō’ē tuha’a moni 200 tauatini farāne nō te pūpū piahī o tei fa’a’ite i tō rātou ‘ana’anatae ‘e te māramama ato’a.

TP

Lyse incarne le rôle d'une directrice générale d'une société de construction de voiliers moyenne et haute gamme.
Lyse incarne le rôle d'une directrice générale d'une société de construction de voiliers moyenne et haute gamme.

"Blue Swift" est le nom de la société virtuelle gérée par nos cinq élèves de seconde année de l'école du commerce de Tahiti.
"Blue Swift" est le nom de la société virtuelle gérée par nos cinq élèves de seconde année de l'école du commerce de Tahiti.

Rédigé par TP le Mardi 11 Juin 2013 à 15:33 | Lu 1345 fois