C'est à l'initiative de l'UMP locale que l'ancien Ministre des DOM TOM (de 1993 à 1995) Dominique PERBEN répondait aux questions de la centaine de personnes présentes vendredi soir à Papeete pour un débat public.
Loin d'avoir oublié les spécificités locales et les dossiers qu'il fut amené à connaître, l'ancien Ministre du gouvernement BALLADUR a été confronté aux questions des différents intervenants qui l'ont plus particulièrement interpellé sur la situation des entreprises, thème principal de la soirée.
De nombreux chefs d'entreprise étaient présents et lui ont décrit une situation économique catastrophique que visiblement il ignorait.
Il a découvert avec étonnement que les 26 milliards disponibles pour la construction de logements sociaux dans le cadre de la DGDE n'étaient pas utilisés, alors que des terrains disponibles à la vente étaient connus de l'OPH. De même, il a appris que les projets de constructions n'étaient pas menés à terme alors que le chômage sévit et que les entreprises de BTP doivent faire face à de nombreuses difficultés et peinent à remplir leurs carnets de commande.
A la question de savoir si, en cas d'impossibilité par le Territoire de faire face financièrement à la part qui lui incombe pour participer au montage financier qui lui revient, il a répondu que cette question serait transmise à la Ministre Marie-Luce PENCHARD arrivée dimanche.
Le Ministre s'est également montré étonné que l'accueil de cette dernière ne soit pas conforme aux règles de la courtoisie la plus élémentaire, l'absence du Chef de Gouvernement ne participant pas d'une volonté de dialogue constructif.
Souvent maladroitement, ses interlocuteurs lui ont fait part de leur sentiment d'"abandon" de la part de l'Etat.
D'autres termes ont été abordés comme le transfert de la gestion des aérodromes à la société EGIS, qui, depuis deux ans, n'a toujours pas investi dans les rénovations qu'elle s'était engagée à réaliser.
Bon nombre d'interlocuteurs, par leurs interventions, ont "laissé de côté" le sens de sa venue (investiture UMP) , trop contents de pouvoir interroger un représentant de l'Etat qui "ayant repris du service" , selon son expression, mais davantage présent pour la mise en place des structures UMP en vue des prochaines échéances électorales que de trouver des solutions qui sont du ressort de la Ministre.
B.R.
Loin d'avoir oublié les spécificités locales et les dossiers qu'il fut amené à connaître, l'ancien Ministre du gouvernement BALLADUR a été confronté aux questions des différents intervenants qui l'ont plus particulièrement interpellé sur la situation des entreprises, thème principal de la soirée.
De nombreux chefs d'entreprise étaient présents et lui ont décrit une situation économique catastrophique que visiblement il ignorait.
Il a découvert avec étonnement que les 26 milliards disponibles pour la construction de logements sociaux dans le cadre de la DGDE n'étaient pas utilisés, alors que des terrains disponibles à la vente étaient connus de l'OPH. De même, il a appris que les projets de constructions n'étaient pas menés à terme alors que le chômage sévit et que les entreprises de BTP doivent faire face à de nombreuses difficultés et peinent à remplir leurs carnets de commande.
A la question de savoir si, en cas d'impossibilité par le Territoire de faire face financièrement à la part qui lui incombe pour participer au montage financier qui lui revient, il a répondu que cette question serait transmise à la Ministre Marie-Luce PENCHARD arrivée dimanche.
Le Ministre s'est également montré étonné que l'accueil de cette dernière ne soit pas conforme aux règles de la courtoisie la plus élémentaire, l'absence du Chef de Gouvernement ne participant pas d'une volonté de dialogue constructif.
Souvent maladroitement, ses interlocuteurs lui ont fait part de leur sentiment d'"abandon" de la part de l'Etat.
D'autres termes ont été abordés comme le transfert de la gestion des aérodromes à la société EGIS, qui, depuis deux ans, n'a toujours pas investi dans les rénovations qu'elle s'était engagée à réaliser.
Bon nombre d'interlocuteurs, par leurs interventions, ont "laissé de côté" le sens de sa venue (investiture UMP) , trop contents de pouvoir interroger un représentant de l'Etat qui "ayant repris du service" , selon son expression, mais davantage présent pour la mise en place des structures UMP en vue des prochaines échéances électorales que de trouver des solutions qui sont du ressort de la Ministre.
B.R.
Monsieur Dominique Perben, Madame Tang Poema membre du conseil national de l'UMP. et Monsieur Gaston Tong Sang
