Peine et joie mêlées, à Paris
Une cérémonie discrète, mais très chaleureuse et émouvante, a été organisée vendredi à l’hôpital Henri Mondor à Créteil, au sud-est de Paris, en l’honneur de Jean-Marc Pambrun, décédé prématurément à l’âge de 57 ans.
Autour de sa dépouille mortelle étaient réunis son épouse Vaite Pambrun, née Urarii, ses enfants, son frère Jean-Fred Pambrun et leur mère, ainsi que des proches et de nombreux amis unis dans la douleur mais désireux de faire de cet ultime « adieu » un moment de joie.
Des chants prenants aux sons du pahu et du yukulele, un magnifique orero, une belle lecture d’un extrait de sa biographie de Henri Hiro et des déclarations personnelles ont ainsi marqué cet intense moment de partage. Telle aura été la dernière volonté de ce grand humaniste, amoureux de la vie, épris de liberté. Tout à la fois grand intellectuel, rebelle et défenseur des plus faibles, mais aussi mari aimant, père attentif, respectueux d’autrui et fidèle en amitié.
Une pensée féconde
Il laisse derrière lui une œuvre riche et multiforme : nouvelles, légendes, pamphlets, essais, etc… On ne saurait la résumer. Tout au plus peut-on rappeler l’importance de son roman Le Bambou noir, paru en 2005 aux éditions Le Motu et dont Stéphanie Ariirau-Richard disait alors qu’il était « une véritable révélation de la littérature polynésienne contemporaine : il s'impose narrativement, idéologiquement, symboliquement. Il présente le traitement d'une culture, d'un peuple sondé de l'intérieur, il dénonce. L'auteur décompose l'exotisme collant, collé, réductionniste et affligeant imposé à toute une génération d'écrivains polynésiens contemporains. Le Tahitien, c'est l'étranger, c'est nous ».
Il a, par ailleurs, reçu le prix « Fiction » lors de la édition du 6ème Prix du Livre insulaire à Ouessant pour sa pièce de théâtre Les parfums du silence. « L’ultime intention de cette pièce (mais ce qui est final n’est-il pas premier ?) est de restituer aux Marquisiens le mythe qu’est Gauguin. Un mythe dont ils ont été bien involontairement à la fois les sujets et les créateurs » précisait l’auteur en 2003.
Plus récemment, chacun pouvait suivre sa pensée féconde sur son blog lecriturien.org ou admirer son travail d’édition du très beau livre « Francis Puara Cowan, le maître de la pirogue polynésienne, Tahu’a va’a ».
Un homme droit
Jean-Fred Pambrun, son frère, ému et digne, a rappelé, vendredi, sa fierté « de voir Jean-Marc laisser un monument derrière lui. C’est exceptionnel ».
Il a tenu a souligner que Jean-Marc avait toute sa vie «fait preuve d’une grande droiture. Il a su défendre ses convictions, dénoncer la détresse sociale. C’était énorme. En résumé, il défendait sa Polynésie. Ce qu’il fit toute sa vie ».
Dimanche, à Mooera, son corps sera exposé à son domicile à Pao Pao. Pour mémoire, la veillée ne sera publique qu’à partir de 13h.
Il a lui-même choisi l’endroit où il sera inhumé, dans son jardin au pied du mont moua Puta, la montagne percée : « Il fera face à cette montagne et c’est formidable » a confié son frère qui s’est dit apaisé.
Autour de sa dépouille mortelle étaient réunis son épouse Vaite Pambrun, née Urarii, ses enfants, son frère Jean-Fred Pambrun et leur mère, ainsi que des proches et de nombreux amis unis dans la douleur mais désireux de faire de cet ultime « adieu » un moment de joie.
Des chants prenants aux sons du pahu et du yukulele, un magnifique orero, une belle lecture d’un extrait de sa biographie de Henri Hiro et des déclarations personnelles ont ainsi marqué cet intense moment de partage. Telle aura été la dernière volonté de ce grand humaniste, amoureux de la vie, épris de liberté. Tout à la fois grand intellectuel, rebelle et défenseur des plus faibles, mais aussi mari aimant, père attentif, respectueux d’autrui et fidèle en amitié.
Une pensée féconde
Il laisse derrière lui une œuvre riche et multiforme : nouvelles, légendes, pamphlets, essais, etc… On ne saurait la résumer. Tout au plus peut-on rappeler l’importance de son roman Le Bambou noir, paru en 2005 aux éditions Le Motu et dont Stéphanie Ariirau-Richard disait alors qu’il était « une véritable révélation de la littérature polynésienne contemporaine : il s'impose narrativement, idéologiquement, symboliquement. Il présente le traitement d'une culture, d'un peuple sondé de l'intérieur, il dénonce. L'auteur décompose l'exotisme collant, collé, réductionniste et affligeant imposé à toute une génération d'écrivains polynésiens contemporains. Le Tahitien, c'est l'étranger, c'est nous ».
Il a, par ailleurs, reçu le prix « Fiction » lors de la édition du 6ème Prix du Livre insulaire à Ouessant pour sa pièce de théâtre Les parfums du silence. « L’ultime intention de cette pièce (mais ce qui est final n’est-il pas premier ?) est de restituer aux Marquisiens le mythe qu’est Gauguin. Un mythe dont ils ont été bien involontairement à la fois les sujets et les créateurs » précisait l’auteur en 2003.
Plus récemment, chacun pouvait suivre sa pensée féconde sur son blog lecriturien.org ou admirer son travail d’édition du très beau livre « Francis Puara Cowan, le maître de la pirogue polynésienne, Tahu’a va’a ».
Un homme droit
Jean-Fred Pambrun, son frère, ému et digne, a rappelé, vendredi, sa fierté « de voir Jean-Marc laisser un monument derrière lui. C’est exceptionnel ».
Il a tenu a souligner que Jean-Marc avait toute sa vie «fait preuve d’une grande droiture. Il a su défendre ses convictions, dénoncer la détresse sociale. C’était énorme. En résumé, il défendait sa Polynésie. Ce qu’il fit toute sa vie ».
Dimanche, à Mooera, son corps sera exposé à son domicile à Pao Pao. Pour mémoire, la veillée ne sera publique qu’à partir de 13h.
Il a lui-même choisi l’endroit où il sera inhumé, dans son jardin au pied du mont moua Puta, la montagne percée : « Il fera face à cette montagne et c’est formidable » a confié son frère qui s’est dit apaisé.
Programme pour Tahiti
Le corps de Jacques PAMBRUN sera rapatrié par le vol TN 007. L' arrivée prévue à Tahiti Faaa le samedi 19 février 2011 à 22H40.
Une soirée de veillée mortuaire « publique » se déroulera chez Min CHIOU à Arue jusqu’au dimanche matin 20 février 2011 à 07H45.
Le convoi mortuaire transitera par voie maritime (Aremiti 5, appareillage à 07H30) jusqu’à Moorea.
Son corps sera exposé à son domicile de Pao Pao au P.K 9,5 côté montagne, quartier « Tauhiro Teariki » Route des ananas.
Programme de la Cérémonie funéraire de Tera’ituatini
SAMEDI 19 février 2011 :
10H00 Association REREHAU :
• Purification de la terre du lieu de résidence à Paopao par Gontran HAAPA, Ahiura maître de cérémonie.
=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_=_
DIMANCHE 20 février 2011 :
Dès l’arrivée du cercueil à Paopao sur sa terre de résidence :
• Pi’i ra’a par Leilah
• Accueil par l’Association Rerehau de Tera’ituatini Jean-Marc PAMBRUN pour lui souhaiter la bienvenue à sa dernière demeure.
Nota : le reste de la matinée est réservé à la famille du défunt. (Voir détails ci après)
- De 08H00 à 13H00 veillée strictement « intime » à son domicile et au profit uniquement des membres de la famille, des amis et des proches.
- 13H00 : Fin veillée mortuaire intime, début de la veillée pour le public.
- 15H00 : Début cérémonie culturelle
… / …
‘Oro’a hunara’a o Tupuna Tera’ituatini
Te tahu’a nui fa’atere : Sunny Walker
Te tahu’a nui o Haapa Gontran, Ahiura
Arohara’a : tai’o i te parau fa’ati’a no roto mai i te ‘oire o Paopao no te
hunara’a ia Jean-Marc Pambrun :
• Himene Ruau: Doris Maruoi 15 mn
• Taura’a : tahu’a nui : Sunny Walker 15 mn
Pū, vivo, pahu : ma’uera’a varua
1. Mana’o fa’aho’ihia i roto i te ‘utuāfare ‘ati
2. Ta’atira’a: mana’o aore ra ‘orero fenua
3. Arohara’a hope’a na Te tahu’a nui : Haapa Gontran, Ahiura; Te tahu’a nui faatere : Sunny Walker.
Himene Hope’a: To manava
- 16H00 inhumation puis fin de la cérémonie des obsèques
§§§§§§§§§§§§
PS : sous réserve de modification
Une soirée de veillée mortuaire « publique » se déroulera chez Min CHIOU à Arue jusqu’au dimanche matin 20 février 2011 à 07H45.
Le convoi mortuaire transitera par voie maritime (Aremiti 5, appareillage à 07H30) jusqu’à Moorea.
Son corps sera exposé à son domicile de Pao Pao au P.K 9,5 côté montagne, quartier « Tauhiro Teariki » Route des ananas.
Programme de la Cérémonie funéraire de Tera’ituatini
SAMEDI 19 février 2011 :
10H00 Association REREHAU :
• Purification de la terre du lieu de résidence à Paopao par Gontran HAAPA, Ahiura maître de cérémonie.
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DIMANCHE 20 février 2011 :
Dès l’arrivée du cercueil à Paopao sur sa terre de résidence :
• Pi’i ra’a par Leilah
• Accueil par l’Association Rerehau de Tera’ituatini Jean-Marc PAMBRUN pour lui souhaiter la bienvenue à sa dernière demeure.
Nota : le reste de la matinée est réservé à la famille du défunt. (Voir détails ci après)
- De 08H00 à 13H00 veillée strictement « intime » à son domicile et au profit uniquement des membres de la famille, des amis et des proches.
- 13H00 : Fin veillée mortuaire intime, début de la veillée pour le public.
- 15H00 : Début cérémonie culturelle
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‘Oro’a hunara’a o Tupuna Tera’ituatini
Te tahu’a nui fa’atere : Sunny Walker
Te tahu’a nui o Haapa Gontran, Ahiura
Arohara’a : tai’o i te parau fa’ati’a no roto mai i te ‘oire o Paopao no te
hunara’a ia Jean-Marc Pambrun :
• Himene Ruau: Doris Maruoi 15 mn
• Taura’a : tahu’a nui : Sunny Walker 15 mn
Pū, vivo, pahu : ma’uera’a varua
1. Mana’o fa’aho’ihia i roto i te ‘utuāfare ‘ati
2. Ta’atira’a: mana’o aore ra ‘orero fenua
3. Arohara’a hope’a na Te tahu’a nui : Haapa Gontran, Ahiura; Te tahu’a nui faatere : Sunny Walker.
Himene Hope’a: To manava
- 16H00 inhumation puis fin de la cérémonie des obsèques
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PS : sous réserve de modification
