PAPEETE, le 4 août 2014- C’est alors qu’il se rendait au travail que l’un de nos journalistes a constaté, en suivant un camion, que ce dernier, roulant à vive allure et n’ayant pas fixé son chargement perdait régulièrement des déchets en tout genre sur la chaussée, mettant en péril la sécurité des véhicules que le suivaient. Aucun filet de rétention, aucune bâche, pas même une sangle pour retenir les objets volatiles.
Pendant plus de six kilomètres, entre 8h et 8h30 ce lundi matin, des automobilistes de la côte ouest ont eu le désagrément de suivre un camion qui, au mépris de toute règle de sécurité, perdait des déchets, feuilles de papier et autres objets légers, parfois de grande taille, sur la chaussée.
Cela aurait pu avoir de graves conséquences, particulièrement pour les conducteurs de deux-roues. Le chauffeur a pris un certain risque pour acheminer sa cargaison (dont il a perdu une bonne partie pendant le trajet) jusqu’à bon port. Et pourtant, la loi réprimande ce genre de comportement, plus précisément l’article 152-17 du code la route polynésien, section 3 sous l’intitulé « Dimensions et Conditions du chargement ». Celui-ci indique que « Toutes précautions utiles doivent être prises pour que le chargement d’un véhicule ne puisse être une cause de dommage ou de danger.
2- Tout chargement débordant ou pouvant déborder le contour extérieur du véhicule du fait des oscillations du transport doit être solidement amarré. Les pièces de grande longueur doivent être solidement amarrées entre elles et au véhicule, de manière à ne pas déborder dans leurs oscillations le contour latéral extérieur de celui-ci.
Le dernier alinéa concerne tout particulièrement le matériel de sécurisation embarqué « Les chaînes, bâches et autres accessoires, mobiles ou flottants, doivent être fixés au véhicule de manière à ne sortir à aucun moment du contour extérieur du chargement et à ne pas traîner sur le sol. »
La réglementation en vigueur punit selon la responsabilité engagée. S’il existe un filet installé à l’avant de la benne, mais qu’il n’est pas déployé, c’est le chauffeur qui est en tort. En revanche, si le véhicule de transport n’a aucun matériel de sécurisation à bord, la sanction peut être appliquée à l’encontre du représentant légal de la société de transport. Dans les deux cas, les contrevenants s’exposent à une amende de 3ème classe d’un montant de 8 100 fcp. La brigade motorisée reste vigilante, si le camion en question a échappé à la loi pour cette fois, il n’en sera pas toujours ainsi.
(Sources : brigade motorisée de la gendarmerie nationale)
TP
Pendant plus de six kilomètres, entre 8h et 8h30 ce lundi matin, des automobilistes de la côte ouest ont eu le désagrément de suivre un camion qui, au mépris de toute règle de sécurité, perdait des déchets, feuilles de papier et autres objets légers, parfois de grande taille, sur la chaussée.
Cela aurait pu avoir de graves conséquences, particulièrement pour les conducteurs de deux-roues. Le chauffeur a pris un certain risque pour acheminer sa cargaison (dont il a perdu une bonne partie pendant le trajet) jusqu’à bon port. Et pourtant, la loi réprimande ce genre de comportement, plus précisément l’article 152-17 du code la route polynésien, section 3 sous l’intitulé « Dimensions et Conditions du chargement ». Celui-ci indique que « Toutes précautions utiles doivent être prises pour que le chargement d’un véhicule ne puisse être une cause de dommage ou de danger.
2- Tout chargement débordant ou pouvant déborder le contour extérieur du véhicule du fait des oscillations du transport doit être solidement amarré. Les pièces de grande longueur doivent être solidement amarrées entre elles et au véhicule, de manière à ne pas déborder dans leurs oscillations le contour latéral extérieur de celui-ci.
Le dernier alinéa concerne tout particulièrement le matériel de sécurisation embarqué « Les chaînes, bâches et autres accessoires, mobiles ou flottants, doivent être fixés au véhicule de manière à ne sortir à aucun moment du contour extérieur du chargement et à ne pas traîner sur le sol. »
La réglementation en vigueur punit selon la responsabilité engagée. S’il existe un filet installé à l’avant de la benne, mais qu’il n’est pas déployé, c’est le chauffeur qui est en tort. En revanche, si le véhicule de transport n’a aucun matériel de sécurisation à bord, la sanction peut être appliquée à l’encontre du représentant légal de la société de transport. Dans les deux cas, les contrevenants s’exposent à une amende de 3ème classe d’un montant de 8 100 fcp. La brigade motorisée reste vigilante, si le camion en question a échappé à la loi pour cette fois, il n’en sera pas toujours ainsi.
(Sources : brigade motorisée de la gendarmerie nationale)
TP
