Après le prologue et la deuxième étape sur la côte ouest de 135 km, la cinquantaine de coureurs engagés dans ce Tour Tahiti Nui 2018 a dû parcourir 114 km ce jeudi, en réalisant un aller-retour entre Pirae et Pueu, sur la côte est de Tahiti. Avec le col du Tahara’a à l’aller comme au retour, les écarts sont logiquement un peu plus importants qu’à l’issue de la deuxième étape.
Raimana Mataoa, troisième au scratch à l’issue de la deuxième étape, a multiplié les problèmes techniques lors de cette troisième étape et ne termine donc pas avec les hommes de tête. La quatrième étape, où de gros écarts pourraient se créer, est prévue aujourd’hui à Moorea sur 88 km. L’arrivée finale se fera sur le front de mer en nocturne samedi soir vers 19H, venez nombreux pour encourager les coureurs. SB
Raimana Mataoa, troisième au scratch à l’issue de la deuxième étape, a multiplié les problèmes techniques lors de cette troisième étape et ne termine donc pas avec les hommes de tête. La quatrième étape, où de gros écarts pourraient se créer, est prévue aujourd’hui à Moorea sur 88 km. L’arrivée finale se fera sur le front de mer en nocturne samedi soir vers 19H, venez nombreux pour encourager les coureurs. SB
Parole à Taruia Krainer :
Ton analyse de l’étape ?
« J’avais tout le monde « au cul » comme on dit dans le jargon. J’ai vu les gars de mon équipe rouler, tirer le peloton, ils en ont bien bavé, ils ont bien maitrisé la situation. Vers Taravao, j’ai pris la main à mon compte, je suis allé chercher tous les gros calibres. Je ne me sentais pas non plus super, je me suis demandé si cela valait le coup de continuer comme ça vu qu’ils étaient que trois à rouler. »
« On peut perdre beaucoup de temps sur des étapes comme ça, quelqu’un peut partir et prendre deux-trois minutes d’avance. Donc c’était compliqué à gérer, finalement on a réussi à s’en sortir, je fais deuxième et je prends quelques bonus. »
Les étapes s’enchainent, la récupération va être importante ?
« Oui, il reste encore trois courses, l’objectif c’est d’arriver au pied des bosses groupés. Ça va être dur encore mais avec l’étape d’aujourd’hui il y a des écarts sur les trois, quatre, cinq, six premiers donc cela sera plus facile à maitriser sur les jours à venir. »
Content de garder le maillot jaune ?
« Oui, je suis content car derrière il y a des écarts. On arrive à deux avec Julien Buisson, le troisième c’est Maxime Urruty qui arrive un peu détaché donc j’arrive à lui prendre du temps, alors que Buisson j’avais déjà 13 secondes d’avance sur lui. C’est infime mais on va s’accrocher. » Propos recueillis par SB
Ton analyse de l’étape ?
« J’avais tout le monde « au cul » comme on dit dans le jargon. J’ai vu les gars de mon équipe rouler, tirer le peloton, ils en ont bien bavé, ils ont bien maitrisé la situation. Vers Taravao, j’ai pris la main à mon compte, je suis allé chercher tous les gros calibres. Je ne me sentais pas non plus super, je me suis demandé si cela valait le coup de continuer comme ça vu qu’ils étaient que trois à rouler. »
« On peut perdre beaucoup de temps sur des étapes comme ça, quelqu’un peut partir et prendre deux-trois minutes d’avance. Donc c’était compliqué à gérer, finalement on a réussi à s’en sortir, je fais deuxième et je prends quelques bonus. »
Les étapes s’enchainent, la récupération va être importante ?
« Oui, il reste encore trois courses, l’objectif c’est d’arriver au pied des bosses groupés. Ça va être dur encore mais avec l’étape d’aujourd’hui il y a des écarts sur les trois, quatre, cinq, six premiers donc cela sera plus facile à maitriser sur les jours à venir. »
Content de garder le maillot jaune ?
« Oui, je suis content car derrière il y a des écarts. On arrive à deux avec Julien Buisson, le troisième c’est Maxime Urruty qui arrive un peu détaché donc j’arrive à lui prendre du temps, alors que Buisson j’avais déjà 13 secondes d’avance sur lui. C’est infime mais on va s’accrocher. » Propos recueillis par SB