Contestation citoyenne devant l'assemblée

Les Polynésiens ont besoin des véritables repères qui leurs sont propres. De notions et de valeurs qui n'effleurent même plus les représentants actuels et qui leurs font bien défaut. Je citerai pas ici toutes ces valeurs, vous les connaissez toutes.
En Métropole, la révolution a été faite en 1789 (et en d'autres occasions qui se discutent), il n'est plus question pour eux que d'"Évolution", comme ils le disent si bien. Ici, tout reste à faire.
C'est le problème principal au Fenua, il faut d'abord tout mettre à plat, puis tout reconstruire.
Bien sûr, il y a des choses positives à garder, nous n'allons pas laisser nos bagages derrière nous, bien au contraire, ils sont si précieux. Mais il va falloir faire des choix. Et ces choix seront douloureux.
Les idées doivent venir du peuple lui-même s'il doit s'y reconnaitre, et s'investir dans un projet avec confiance.
Mais pas seulement.... Une vraie stratégie, dans des buts spécifiques à ce Pays, doit être mise en place au su de leurs aspirations.
Plus personne ne veut même voter. C'est le dégoût, l'aversion totale, et surtout une déception profonde.
Il n'y a qu'une chose qui peut fonctionner ici, c'est la vérité. Sur tout.
Que ce peuple redescende sur terre et comprenne que le clientélisme c'est fini, et que ça n'a jamais marché (du moins pour la majorité d'entre eux, qui a dû se contenter des miettes). Que c'est terminé. Plus personne (même pas les spécialistes du genre), n'en n'a les moyens. D'après ce qu'on m'a fait comprendre, les meetings aussi c'est fini et ça ne rassemble plus.
Alors c'est un travail de base et de longue haleine qui s'annonce. La prise de contact au cas par cas.
Les grandes formules, tout le monde s'en fout et plus personne n'y croit. On les a trop pris pour des burnes.
Le temps vient de définitivement fermer un livre et d'en ouvrir un autre.
Nous nous trouvons devant une page blanche... Adieu les recettes d'antan. Elles ne fonctionneront plus.
Pour l'instant, soit nous tombons à nouveau en léthargie, soit on aura beaucoup de mal à éviter un drame comme en 1996.
On marche sur des œufs. Il faut bien garder ces choses en tête et ne surtout pas se bander les yeux. Nous sommes tous responsables. Il y aura des c...

Les Polynésiens ont besoin des véritables repères qui leurs sont propres. De notions et de valeurs qui n'effleurent même plus les représentants actuels et qui leurs font bien défaut. Je citerai pas ici toutes ces valeurs, vous les connaissez toutes.
En Métropole, la révolution a été faite en 1789 (et en d'autres occasions qui se discutent), il n'est plus question pour eux que d'"Évolution", comme ils le disent si bien. Ici, tout reste à faire.
C'est le problème principal au Fenua, il faut d'abord tout mettre à plat, puis tout reconstruire.
Bien sûr, il y a des choses positives à garder, nous n'allons pas laisser nos bagages derrière nous, bien au contraire, ils sont si précieux. Mais il va falloir faire des choix. Et ces choix seront douloureux.
Les idées doivent venir du peuple lui-même s'il doit s'y reconnaitre, et s'investir dans un projet avec confiance.
Mais pas seulement.... Une vraie stratégie, dans des buts spécifiques à ce Pays, doit être mise en place au su de leurs aspirations.
Plus personne ne veut même voter. C'est le dégoût, l'aversion totale, et surtout une déception profonde.
Il n'y a qu'une chose qui peut fonctionner ici, c'est la vérité. Sur tout.
Que ce peuple redescende sur terre et comprenne que le clientélisme c'est fini, et que ça n'a jamais marché (du moins pour la majorité d'entre eux, qui a dû se contenter des miettes). Que c'est terminé. Plus personne (même pas les spécialistes du genre), n'en n'a les moyens. D'après ce qu'on m'a fait comprendre, les meetings aussi c'est fini et ça ne rassemble plus.
Alors c'est un travail de base et de longue haleine qui s'annonce. La prise de contact au cas par cas.
Les grandes formules, tout le monde s'en fout et plus personne n'y croit. On les a trop pris pour des burnes.
Le temps vient de définitivement fermer un livre et d'en ouvrir un autre.
Nous nous trouvons devant une page blanche... Adieu les recettes d'antan. Elles ne fonctionneront plus.
Pour l'instant, soit nous tombons à nouveau en léthargie, soit on aura beaucoup de mal à éviter un drame comme en 1996.
On marche sur des œufs. Il faut bien garder ces choses en tête et ne surtout pas se bander les yeux. Nous sommes tous responsables. Il y aura des comptes à rendre une fois les choses amenées à terme.
Il faut avant tout décapiter ce système, mais avec sagesse (enfin... tout est relatif), tout en sachant qu'il y aura des dommages nécessairement collatéraux. Pas d'angélisme, c'est inévitable. Le déboulonnage nécessite une fermeté certaine.
Et ce peuple, quand il ne dort pas, est un peuple de guerriers... alors ATTENTION à la provoc'!
Il faut un réveil irréversible, mais sans les drames. Et ça, c'est une grosse responsabilité à gérer.
Tout cela ne peut venir que des jeunes et de leur formidable énergie et surtout de l'angoisse du futur qui les anime, avec la sagesse des anciens et le respect naturel qu'ils ont pour eux, pour tenir les rênes et les plus fougueux.
On ne peut pas faire n'importe quoi.
Ensuite, il y a des projets qui sont entrain de se mettre en place ici, et maintenant qu'on y a mis le nez (et le reste) dedans, le contact se crée :
Des choses très intéressantes, pleines de bon sens, animées pas les principes vrais et des valeurs avec un grand "V".
Principes et valeurs qui tiennent à cœur et qui sont communes à la majorité des Polynésiens de souche et d'adoption. Ceux que nous avons rencontré lors de ce mouvement, mais aussi ceux qui demeurent au fond des vallées et sur les îles éloignées.
Pour l'instant, nous sommes en phase de réflexion. Et apparemment, nous ne sommes pas les seuls. Ça phosphore sec! Et ce, depuis plus longtemps qu'on le croit...
On a constaté ces jours derniers, qu'on peut (beaucoup plus facilement qu'on ne l'imagine) faire bouger les choses et les gens. Mais ensuite, une fois qu'on a tout mis à plat et tout mis à bas, il faut quelque chose à mettre à la place. Il faut un projet.
Et là, il ne s'agit pas de recommencer les mêmes erreurs induisant les mêmes excès, pour se retrouver au même point dans vingt ou trente ans.
Soyons persuadés, et nous sommes loin d'être seuls, que c'est dans cette direction qu'est est le véritable cheminement pour une Polynésie meilleure, respectueuse des traditions et de la famille, innovante, reconnue, respectée et florissante.
Il y a du travail... et il y a de la volonté, une véritable éthique et des idées.