L’Institut d’émission d’Outre-mer établi un indicateur sur le climat des affaires à partir des résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture que mène l’établissement auprès des entreprises. L’indicateur sur le climat des affaires propose une analyse permettant de résumer l’information obtenue par l’IEOM au moyen des questions de l’enquête de conjoncture. Il prend la température du moral des entrepreneurs.
La dernière Note expresse publiée par l’IEOM à ce titre, jeudi 9 août, donne le ton d’une dégradation générale :
La dernière Note expresse publiée par l’IEOM à ce titre, jeudi 9 août, donne le ton d’une dégradation générale :
« Après deux trimestres d’amélioration, l’indicateur du climat des affaires se dégrade au deuxième trimestre 2012 et se situe désormais très en dessous de sa moyenne de longue période », explique la Note expresse n°70. « La quasi-totalité des soldes participe à ce repli. Si la baisse d’activité ne s’amplifie pas, les chefs d’entreprises font état d’une détérioration de tous les autres postes.
Ils sont surtout particulièrement pessimistes en ce qui concerne leurs prévisions pour le prochain trimestre. Le manque de perspectives continue de freiner l’investissement pour lequel les prévisions à un an restent toujours très en retrait, les chefs d’entreprises ne réalisant que le minimum nécessaire, dans un contexte économique actuel très incertain.
A l’optimisme relatif qui prévalait aux deux trimestres précédents, succède au deuxième trimestre un pessimisme généralisé. Si la détérioration de l’activité semble se stabiliser, l’emploi et la situation de trésorerie se dégradent sensiblement.
Pour le troisième trimestre, les entrepreneurs anticipent une activité toujours en repli. Leurs principaux sujets d’inquiétude sont la situation de l’emploi et de la trésorerie ainsi que l’évolution de leur activité ».
Ils sont surtout particulièrement pessimistes en ce qui concerne leurs prévisions pour le prochain trimestre. Le manque de perspectives continue de freiner l’investissement pour lequel les prévisions à un an restent toujours très en retrait, les chefs d’entreprises ne réalisant que le minimum nécessaire, dans un contexte économique actuel très incertain.
A l’optimisme relatif qui prévalait aux deux trimestres précédents, succède au deuxième trimestre un pessimisme généralisé. Si la détérioration de l’activité semble se stabiliser, l’emploi et la situation de trésorerie se dégradent sensiblement.
Pour le troisième trimestre, les entrepreneurs anticipent une activité toujours en repli. Leurs principaux sujets d’inquiétude sont la situation de l’emploi et de la trésorerie ainsi que l’évolution de leur activité ».
