Dans la série de publications Points Forts, l’Institut de la statistique en Polynésie française consacre son cinquième opus de l’année à un Bilan sur les entreprises polynésiennes en 2011 à travers le prisme des statistiques annuelles des créations, radiations et réactivations, sur la base des données du Répertoire des entreprises de Polynésie française, que gère l’ISPF.
Il ressort de cette étude qu’en 2011, le nombre de radiations d’entreprises augmente de 7 % par rapport à 2010 et reste supérieur aux créations pures pour la troisième année consécutive : 2 118 créations pour 2 422 radiations, soit une perte nette de 304 entités, dans le paysage de l’entreprenariat local.
Papeete demeure le principal pôle d’implantation en 2011, puisque 25 % des entreprises des Iles-du-Vent y ont leur siège social. On trouve en second lieu Punaauia (15 %) et en troisième Faa’a (11 %). Un peu moins des deux tiers (59 %) des entreprises polynésiennes relevant des secteurs de l’industrie, de la construction, du commerce et des services sont implantés entre Mahina et Paea où demeure 67 % de la population polynésienne.
Neuf entreprises sur dix (88%) sont de petite taille : elles se composent d’une ou deux personnes.
L’analyse de l’ISPF note un certain dynamisme dans le secteur tertiaire qui concentre 82% des créations d’entreprise en 2011. Ce secteur de l'économie regroupe les activités des services, en forte hausse (55% des créations d’entreprise), et du commerce. Il s’illustre par un manque de pérennité, puisque c’est dans le tertiaire, en 2011, que se sont également produits les ¾ (73%) des radiations d’entreprises.
Le secteur secondaire est à la peine. « Ce secteur concentre 18 % des primo créations en 2011 et 26 % de réactivations d’entreprises ; il regroupe les entreprises de l’industrie et de la construction », souligne le Bilan publié par l’ISPF. « L’industrie connaît une baisse conséquente des créations en 2011 avec 6 % des créations totales contre 10 % en 2010. Le changement de nomenclature, intégrant par exemple la « préparation de plats à emporter » dans les services, explique une partie de cette baisse. Ainsi les industries alimentaires ne représentent plus que 12 % des créations du secteur industriel en 2011 contre 32 % en 2010. Ces créations se concentrent tout d’abord dans le secteur des « Autres industries manufacturières » qui rassemble 43 % des nouvelles entreprises avec essentiellement deux activités : les « Autres activités manufacturières » (activité du petit artisanat) et la « Fabrication d’articles de joaillerie et bijouterie ». Les créations pures dans la construction diminuent de 2 points en 2011 passant de 14 % à 12 % du total des créations tout comme les réactivations qui reculent de 5 % comparé à 2010. La moitié des réactivations émane des « Autres travaux de finition », activités peu qualifiées et occasionnelles, et dénote la précarité de ce type d’activités qui durent le temps des chantiers. Ce sont toujours les « Autres travaux de finition » et la construction de maisons et bâtiments qui concentrent la majorité des créations avec respectivement 45 % et 29 % des unités créées en 2011. »
Le champ de l’étude effectuée par l’ISPF porte sur les entreprises exerçant une activité économique réelle dans les activités de l'ensemble des secteurs marchands de l'Industrie, de la Construction, du Commerce et des Services. Sont exclues de l’étude les entreprises non marchandes (administrations, associations), l’agriculture et la pêche, les sociétés civiles et locations immobilières.
Il ressort de cette étude qu’en 2011, le nombre de radiations d’entreprises augmente de 7 % par rapport à 2010 et reste supérieur aux créations pures pour la troisième année consécutive : 2 118 créations pour 2 422 radiations, soit une perte nette de 304 entités, dans le paysage de l’entreprenariat local.
Papeete demeure le principal pôle d’implantation en 2011, puisque 25 % des entreprises des Iles-du-Vent y ont leur siège social. On trouve en second lieu Punaauia (15 %) et en troisième Faa’a (11 %). Un peu moins des deux tiers (59 %) des entreprises polynésiennes relevant des secteurs de l’industrie, de la construction, du commerce et des services sont implantés entre Mahina et Paea où demeure 67 % de la population polynésienne.
Neuf entreprises sur dix (88%) sont de petite taille : elles se composent d’une ou deux personnes.
L’analyse de l’ISPF note un certain dynamisme dans le secteur tertiaire qui concentre 82% des créations d’entreprise en 2011. Ce secteur de l'économie regroupe les activités des services, en forte hausse (55% des créations d’entreprise), et du commerce. Il s’illustre par un manque de pérennité, puisque c’est dans le tertiaire, en 2011, que se sont également produits les ¾ (73%) des radiations d’entreprises.
Le secteur secondaire est à la peine. « Ce secteur concentre 18 % des primo créations en 2011 et 26 % de réactivations d’entreprises ; il regroupe les entreprises de l’industrie et de la construction », souligne le Bilan publié par l’ISPF. « L’industrie connaît une baisse conséquente des créations en 2011 avec 6 % des créations totales contre 10 % en 2010. Le changement de nomenclature, intégrant par exemple la « préparation de plats à emporter » dans les services, explique une partie de cette baisse. Ainsi les industries alimentaires ne représentent plus que 12 % des créations du secteur industriel en 2011 contre 32 % en 2010. Ces créations se concentrent tout d’abord dans le secteur des « Autres industries manufacturières » qui rassemble 43 % des nouvelles entreprises avec essentiellement deux activités : les « Autres activités manufacturières » (activité du petit artisanat) et la « Fabrication d’articles de joaillerie et bijouterie ». Les créations pures dans la construction diminuent de 2 points en 2011 passant de 14 % à 12 % du total des créations tout comme les réactivations qui reculent de 5 % comparé à 2010. La moitié des réactivations émane des « Autres travaux de finition », activités peu qualifiées et occasionnelles, et dénote la précarité de ce type d’activités qui durent le temps des chantiers. Ce sont toujours les « Autres travaux de finition » et la construction de maisons et bâtiments qui concentrent la majorité des créations avec respectivement 45 % et 29 % des unités créées en 2011. »
Le champ de l’étude effectuée par l’ISPF porte sur les entreprises exerçant une activité économique réelle dans les activités de l'ensemble des secteurs marchands de l'Industrie, de la Construction, du Commerce et des Services. Sont exclues de l’étude les entreprises non marchandes (administrations, associations), l’agriculture et la pêche, les sociétés civiles et locations immobilières.
