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Challenger #18 : Kevin Céran-Jérusalemy


Kevin Céran-Jérusalemy a prouvé une nouvelle fois au long de l’année 2019 qu’il était un grand champion de V1, dans la lignée de champions tels que Lewis Laughlin ou Karyl Maoni. Une fois de plus, il remporte le Te Aito 2019, le plus gros rendez-vous mondial du V1 en termes de participation. A l’international, il ramène pas moins de deux médailles d’or à la Polynésie lors des Jeux du Pacifique de Samoa en juillet, en va’a marathon V1. En Australie cette fois-ci, lors des championnats du monde, il est également le plus rapide en marathon. Rentré vivre à Huahine, son île d’origine, Kévin Céran-Jérusalemy se déplace régulièrement à l’étranger pour participer à des courses et proposer des formations.

Questions / réponses

Parlez nous de vos débuts sportifs, d’une anecdote, d’un souvenir ?
“J’ai commencé le sport à l’âge de six ans avec des sport de combat comme le judo et la boxe. A l’âge de huit ans, mon père m’a mis à la rame et j’y ai tout de suite pris goût. Une anecdote ; c’était lors de mes premiers championnats du monde de vitesse en 2008 à Sacramento où j’ai tout remporté avec un nouveau record du monde cadet, qui n’a pas encore été battu jusqu’à ce jour.”
 
Qu’est ce qui vous plaît dans votre sport ?
“Ce qui me plait dans mon sport, c’est le fait d’être en connexion avec la mer. C’est indescriptible. Il y a cette sensation de glisse, cette connexion avec l’océan et avec nos coéquipiers que l’on ne trouve que dans le va’a. C’est mon père qui m’a transmis cette passion et c’est super de pouvoir partager cette passion avec lui. Il y a aussi beaucoup de valeurs positives qui vont avec le va’a comme avec le sport en général.”
 
Que faites-vous pour améliorer vos performances ?

“Pour améliorer mes performances, comme tout le monde, je m’entraîne dur physiquement mais surtout mentalement car, comme dans tous les sports, le mental prime beaucoup. J’essaye aussi tous les jours, quand je me mets à l’eau, de chercher de nouvelles techniques pour essayer d’améliorer mon coup de rame. Je n’hésite pas également à partager mon savoir pour faire la promotion de notre sport.”
 
Quel message essayez-vous de transmettre aux Polynésiens à travers le sport ?
“Le message que j’aimerais faire passer, c’est le combat contre cette drogue dure qui gâche la beauté de notre fenua, que cela soit à Tahiti ou dans les îles. Faites du sport, c’est la meilleure des drogues ! Ce n’est pas toujours facile mais il ne faut jamais lâcher le sport car cela apporte équilibre dans la famille et cela apporte également une bonne santé.”

Carte d'identité

le 22 mai 1993 à Papeete
Situation familiale : Concubinage, un enfant
Un héros de votre enfance ? Mon idole, c’était mon père, je voulais être meilleur que lui à la rame.
Si vous étiez un animal ? Un aigle, j’aime sa forme et sa façon de chasser.
Une valeur morale ? Rien ne sert de courir tout arrive à point.
Votre activité professionnelle ? Je suis employé communal à la mairie de Huahine en tant qu’animateur sportif.
Trois meilleurs résultats de votre palmarès 2019
1er : Te Aito tane 2019.
Médaille d’or : Championnats du monde de Vaa marathon en Australie.
Médaille d’or : Jeux du Pacifique au Samoa en V1 500 m et V1 marathon.
 

le Vendredi 7 Février 2020 à 17:14 | Lu 19790 fois