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Carton plein pour la première de la Polynesian Battle Games


Toriki (à la barre) et son partenaire Gonzalo, de l'équipe "Unknown", qui se sont imposés dans la catégorie Elite.
Toriki (à la barre) et son partenaire Gonzalo, de l'équipe "Unknown", qui se sont imposés dans la catégorie Elite.
Tahiti, le 18 avril 2022 - La première édition de la Polynesian Battle Games s'est tenue entre vendredi et dimanche. 126 athlètes ont répondu présents pour cette compétition de crossfit calquée sur le modèle des grands événements américains. Au programme 7 WOD pour les compétiteurs à réaliser entre le camp militaire de Arue, la piscine de Tipaerui et la box de Black Box Tahiti. 

Un week-end d'anthologie pour les nombreux amateurs de crossfit au fenua. La première édition de la Polynesian Battle Games, organisée par l'agence de communication Motu Production et la salle de sport Black Box Tahiti, a en effet réuni pas moins de 126 athlètes répartis dans les différentes catégories (Scaled, Intermédiaire, RX et Elite) et par équipe de deux. 

Calquée sur le modèle des grandes compétitions américaines, comme les Wodapolooza ou encore les Crossfit Games, la Polynesian Battle Games a ainsi proposé aux participants, sept "WOD" (pour Workout of the day) à réaliser entre vendredi et dimanche sur trois sites différents . Et pour pimenter le tout, ces WOD n'ont été révélés que 24 heures avant le début de la compétition. 

Parcours du combattant, natation, haltérophilie, gymnastique...

La Polynesian Battle Games a démarré, vendredi, au camp militaire de Arue sous une chaleur accablante.
La Polynesian Battle Games a démarré, vendredi, au camp militaire de Arue sous une chaleur accablante.
Le premier rendez-vous était donné, vendredi, au camp militaire de Arue. Et sous une chaleur accablante, les athlètes se sont attaqués au premier WOD de la compétition, baptisé Up and down et qui comprenait notamment du handstand walk (marche sur les mains) allant de 50 à 100 mètres pour la catégorie Elite et à réaliser en synchronisation ou à partager. "On a l'habitude de faire du handstand walk dans une salle donc ce n'était pas surprenant de retrouver cet exercice dans la compétition. Par contre, le plus dur a été de le faire sur un terrain de foot et en plein soleil", a indiqué Thomas, engagé dans la catégorie Scaled et complètement vidé à l'issue de ce premier WOD. Dans l'après-midi, camp militaire oblige, les organisateurs ont mis au défi les compétiteurs de s'attaquer au célèbre parcours du combattant, avec pas moins de 15 obstacles à franchir. Le tout combiné à un tire flip (pneu à retourner). 

Le deuxième jour, les athlètes se sont retrouvés à la piscine de Tipaerui pour deux WOD qui comprenaient entre autre de la natation et du rowing (rameur en salle). De quoi surprendre un peu plus les participants. "Au crossfit on a l'habitude de beaucoup travailler en salle sur l'haltérophilie ou la gymnastique. Mais le cardio et la natation, ce n'est pas trop notre truc", a avoué Toriki, futur vainqueur dans la catégorie Elite avec son partenaire Gonzalo. 

"Tout le monde attendait un tel événement"

Les athlètes ont eu droit à du rowing et à de la natation, samedi, pour les troisième et quatrième WOD de la compétition.
Les athlètes ont eu droit à du rowing et à de la natation, samedi, pour les troisième et quatrième WOD de la compétition.
Et dimanche pour le troisième et dernier jour de compétition, les athlètes avaient rendez-vous à la box de Black Box Tahiti, toujours à Tipaerui, pour les trois derniers WOD. Les "crossfiters" ont retrouvé des exercices plus communs pour eux avec du clean and jerk (épaulé-jeté), du snatch (arraché), du muscle up ou encore du grimper à la corde. "C'est ce qui a été le plus facile et le plus fun du week-end pour moi", a indiqué Gonzalo, à peine essoufflé après ces trois journées intenses de compétition. 

"On est supers contentes d'être arrivées au bout et on a tout donné", ont confié de leurs côtés, Emma et Stéphanie, de la team "Patates douces" et qui se sont classées deuxième de la catégorie Intermédiaire femme. "L'organisation était au top et les exercices ont vraiment été variés avec des endroits où l'on a pas forcément l'habitude d'aller comme le camp militaire ou la piscine. Tout le monde attendait que ce type d'événement soit organisé au fenua parce qu'il y a vraiment du niveau au crossfit en Polynésie." Un discours partagé par l'ensemble des athlètes, lesquels ont déjà hâte de se retrouver pour une prochaine édition de la Polynesian Battle Games. C'est l'objectif avoué de ses organisateurs qui souhaitent pérenniser l'événement et l'inscrire, pourquoi pas, dans le circuit mondial. 

Rédigé par Désiré Teivao le Lundi 18 Avril 2022 à 15:43 | Lu 2468 fois