PIRAE, mardi 15 octobre 2013. Un arrêté en Conseil des ministres en date du 4 octobre dernier autorise la directrice générale du Centre hospitalier de la Polynésie française «à négocier et à signer dans le cadre de l’exercice budgétaire 2013 une convention avec le Pays définissant les conditions et les modalités de versement d’une avance de trésorerie dans la limite de 2 milliards de Fcfp». Selon un communiqué de presse émanant de la direction financière de l’hôpital : «La convention nécessaire est en cours de finalisation. Les sommes ainsi versées ne viendront en aucun cas pallier des insuffisances budgétaires, le budget étant équilibré et son exécution maîtrisée, mais permettront aux entreprises d’être payées pour leurs prestations dans des délais raisonnables, dans l’attente du versement complet de la dotation globale de fonctionnement».
Ces difficultés de trésorerie pour le CHPF en 2013 étaient prévisibles. Sur un budget annuel d’environ 20 milliards de Fcfp, la dotation du Pays qui avait déjà été rognée de 865 millions en 2012 est de nouveau rabotée de 500 millions de Fcfp en 2013. «La dotation globale de fonctionnement budgétée par le Pays pour le CHPF est de 13,2 milliards en 2013 soit 500 millions de moins qu’en 2012. Cette dotation est équivalente à celle obtenue en 2009» précisait Jean-Marie Savio, secrétaire général du CHPF dans un article de Tahiti Infos en date du 10 avril 2013. En effet, l’adoption en mars 2013 d’un budget équilibré pour le CHPF ne signifiait pas pour autant qu’aucun incident de trésorerie ne viendrait pas gripper une belle machine comptable sur le papier. Comme au cours des années précédentes, «la modification du calendrier de versement de la dotation globale due par le Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) entraîne, pour le CHPF, des difficultés de trésorerie significatives qui ont des conséquences sensibles pour ses fournisseurs» précise le communiqué de presse de ce mardi. En 2012, l’établissement hospitalier polynésien avait accumulé jusqu’à 3 milliards de Fcfp d’arriérés de paiement ; certaines factures n’ayant été finalement réglées qu’au début de l’année 2013, grâce, déjà, à une avance de trésorerie d’un milliard accordé par le Pays au CHPF…
C’est dans ce contexte de trésorerie disponible tendue que, «anticipant les versements à venir du RSPF, le Conseil d’administration a autorisé l’établissement à négocier avec le Pays une avance de trésorerie destinée à raccourcir les délais de paiement des factures en souffrance» précise encore le communiqué de presse émanant de la direction du CHPF qui souligne que «la rémunération des agents et l’approvisionnement en médicament sont toutefois sécurisés». Une fois de plus en tout cas l’exercice comptable 2013 du Centre hospitalier polynésien montre les difficultés structurelles de cet établissement public au cœur du dispositif santé du Pays. Sans un coup pouce de l’Etat, attendu pour le financement d’une partie du RSPF, on voit mal comment les avances de trésorerie vont pouvoir se succéder ainsi d’année en année.
Ces difficultés de trésorerie pour le CHPF en 2013 étaient prévisibles. Sur un budget annuel d’environ 20 milliards de Fcfp, la dotation du Pays qui avait déjà été rognée de 865 millions en 2012 est de nouveau rabotée de 500 millions de Fcfp en 2013. «La dotation globale de fonctionnement budgétée par le Pays pour le CHPF est de 13,2 milliards en 2013 soit 500 millions de moins qu’en 2012. Cette dotation est équivalente à celle obtenue en 2009» précisait Jean-Marie Savio, secrétaire général du CHPF dans un article de Tahiti Infos en date du 10 avril 2013. En effet, l’adoption en mars 2013 d’un budget équilibré pour le CHPF ne signifiait pas pour autant qu’aucun incident de trésorerie ne viendrait pas gripper une belle machine comptable sur le papier. Comme au cours des années précédentes, «la modification du calendrier de versement de la dotation globale due par le Régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) entraîne, pour le CHPF, des difficultés de trésorerie significatives qui ont des conséquences sensibles pour ses fournisseurs» précise le communiqué de presse de ce mardi. En 2012, l’établissement hospitalier polynésien avait accumulé jusqu’à 3 milliards de Fcfp d’arriérés de paiement ; certaines factures n’ayant été finalement réglées qu’au début de l’année 2013, grâce, déjà, à une avance de trésorerie d’un milliard accordé par le Pays au CHPF…
C’est dans ce contexte de trésorerie disponible tendue que, «anticipant les versements à venir du RSPF, le Conseil d’administration a autorisé l’établissement à négocier avec le Pays une avance de trésorerie destinée à raccourcir les délais de paiement des factures en souffrance» précise encore le communiqué de presse émanant de la direction du CHPF qui souligne que «la rémunération des agents et l’approvisionnement en médicament sont toutefois sécurisés». Une fois de plus en tout cas l’exercice comptable 2013 du Centre hospitalier polynésien montre les difficultés structurelles de cet établissement public au cœur du dispositif santé du Pays. Sans un coup pouce de l’Etat, attendu pour le financement d’une partie du RSPF, on voit mal comment les avances de trésorerie vont pouvoir se succéder ainsi d’année en année.