Tahiti Infos

Bras de fer pour le contrôle de La Dépêche


PAPEETE, le 13 mai 2014 - Le tribunal civil de Papeete a décidé mercredi dernier la mise sous séquestre de 66% des parts du groupe Média Polynésie, maison mère de la Dépêche. Le tribunal va trancher le vendredi 16 mai sur le sort réservé au plus gros groupe de presse polynésien.

L’avenir de Média Polynésie dépend d’un combat juridico-financier auquel se livrent Pierre Marchesini et Marc Collins. La justice a décidé de mettre sous séquestre 66% des parts du groupe qui contrôle les deux quotidiens La Dépêche et les Nouvelles, une poignée de magazines et les radios NRJ et Rire&Chansons.

L’affaire est complexe. Fin avril 2014, deux des trois actionnaires de la SARL Média Polynésie avaient vendu leurs parts à la société civile Papyrus, gérée par Dominique Auroy et Pierre Marchesini. Ce nouveau propriétaire, avec 66% du capital, prenait donc le contrôle du principal groupe de presse polynésien.

Mais il reste un troisième actionnaire, la holding SCP Chin Foo. Sans son accord, la vente pourrait être irrégulière. Le nœud du problème est là : le contrôle de la SCP Chin Foo est disputé par Pierre Marchesini et Marc Collins, qui se présentent tous deux comme son gérant, chacun soutenu par une partie des actionnaires. Marc Collins s’oppose à la vente, alors que Pierre Marchesini la soutient. Marc Collins a obtenu de la justice que les parts contestées du groupe de presse soient mises sous séquestre en attendant un jugement sur le fond. Parole aux acteurs de ce dernier rebondissement :

L’avocat de Marc Collins :

« Une action en annulation pour la cession des deux tiers du capital de Média Polynésie est prévue pour le 16 mai au tribunal de commerce de Polynésie car il y a eu non-respect de la procédure. Si jamais la cession est annulée, les parts reviennent entre les mains des vendeurs et s’ils veulent les revendre il faudra qu’ils refassent la procédure régulièrement, et dans ce cas il y aura des droits de préemption qui opèrent. (Ces droits de préemption sont prévus par) la loi en matière de SARL, par les statuts de Média Polynésie, et en plus il existe un pacte d’associé. »

Dominique Auroy, co-gérant de Média Polynésie :

« La mise sous séquestre signifie qu’à titre conservatoire, compte tenu du fait qu’il n’y a pas eu de jugement, le juge a demandé à ce qu’on ne puisse pas revendre les actions. Mais nous venons de les acheter, nous ne comptons pas les revendre, donc ça ne gêne en rien le fonctionnement de l’entreprise. (Ce qui est passé sur Polynésie 1ère comme quoi toutes les décisions stratégiques sont gelées) est faux. Il n’y a aucun changement sur les assemblées générales prévues, et nous allons lancer une action contre M. Collins pour usurpation de titre, il n’est pas gérant de la société Chin Foo. »

L'AG du 22 mai qui pourrait acter la mort des Nouvelles est donc toujours d'actualité.

Pierre Marchesini co-gérant de Média Polynésie et gérant contesté de la SCP Chin Foo :

« Il y a eu un jugement rendu le 24 mars qui invalidait ma nomination (comme gérant de la SCP Chin Foo) car il y avait un problème de forme, les convocations n’étaient pas faites correctement et Marc Collins redevenait gérant de la SCP Chin Foo. Par la suite, les actionnaires majoritaires de la société, réunis sous l’égide de son cogérant Régina Chin Foo, ont tenu une assemblée générale le 14 avril sous contrôle d’huissier… Les convocations ont respecté les statuts et les actionnaires majoritaires ont débarqué M. Collins et nommé Pierre Marchesini. Ça a fait l’objet d’une parution au journal officiel. Or l’article 1846-2 du Code Civil explique que dès que c’est publié au JO, le gérant entre en fonction. Ce que le tribunal a fait sous l’égide de M. Collins s’appelle une voie de fait, pour laquelle nous allons demander réparation. Le juge a été instrumentalisé par M. Collins… Nous n’avons même pas été convoqué pour le contradictoire… Tout ce qu’il a fait est entaché de nullité. »

Marc Collins, gérant contesté de la SCP Chin Foo :

« La justice a décidé, à la requête de la SCP Chin Foo, un séquestre des parts litigieuses de Papyrus. Nous avons eu gain de cause mercredi de la semaine dernière et ça a été signifié hier à Ms Marchesini et Auroy. Plus important que le séquestre c’est la plaidoirie de ce vendredi à 10h sur l’annulation de la cession. Pour moi la justice doit faire son travail, mais je suis assez serein. »

Sur la gestion de la société Chin Foo : « J’ai un K-bis, là, qui date du 9 mai qui dit encore que je suis gérant. (Marchesini) en est à sa 4ème assemblée générale, c’est la 4ème fois qu’il essaie de prendre le contrôle de la SCP Chin Foo par le même moyen c’est-à-dire la signature des associés minoritaires. C’est vrai qu’il y a une dissension au sein des actionnaires, mais bon, la justice a tranché le 24 mars et a cassé deux de ses « fausses » assemblées générales. Bon, il fait publier… Moi je peux publier demain au Journal Officiel que je suis gérant de Tahiti-Infos. Ça parait assez incroyable, mais on peut passer des annonces légales dans le JOPF et ce n’est pas de sa responsabilité de vérifier la légalité des actes qu’on leur soumet. C’est assez confus comme histoire, j’ai envie que ce soit réglé en justice, calmement. Mais je crois que la justice n’aurait pas séquestré les parts en 48 heures si elle jugeait que notre demande n’était pas recevable. »

N'oublions pas qu'au milieu de toute cette confusion se trouvent 153 salariés, aujourd’hui confrontés à de nombreuses incertitudes sur leur avenir.

c
b[L’article 1846-2 du Code Civil

C'est l'article cité par Pierre Marchesini : « La nomination et la cessation de fonction des gérants doivent être publiées. Ni la société, ni les tiers ne peuvent, pour se soustraire à leurs engagements, se prévaloir d'une irrégularité dans la nomination des gérants ou dans la cessation de leur fonction, dès lors que ces décisions ont été régulièrement publiées. »


La lettre de convocation n’en était pas une
Dans l’article publié dans la Dépêche et dans les Nouvelles du 13 mai, les gérants de Média Polynésie présentent un document "prouvant" que Marc Collins fut convoqué régulièrement à l’Assemblée Générale du 14 avril. En réalité, le document publié comme illustration est daté du 25 avril, et est une lettre d'avocats notifiant à Marc Collins, entre autres, sa révocation de la gérance de la SCP Chin Foo lors de l'AG du 14 avril. Par contre ce courrier précise effectivement "Bien que vous ayez été convoqué, vous n'avez pas daigné vous présenter."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Mardi 13 Mai 2014 à 17:03 | Lu 2836 fois
           



Commentaires

1.Posté par fouillem le 14/05/2014 10:17 | Alerter
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Actuellement un grand joueur de rugby est sur le territoire. C'eut été un certain grand joueur de tennis il aurait pu chanter:" Saga Africa, Ambiance de la brousse, Saga Africa, Attention les secousses".

En attendant on ne sait pas pour qui ça bosse mais... ça bosse!

2.Posté par kaskaouette le 14/05/2014 10:49 | Alerter
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A l’École des apprentis sorciers...j'aimerais pas bosser là-bas en ce moment...

3.Posté par lou le 14/05/2014 12:43 | Alerter
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La photo ci-dessus montrant une façade défraîchie est intéressante, elle illustre l'état de délabrement dans lequel les précédents actionnaires de La Dépêche ont laissé aller ce groupe de presse.

4.Posté par grand Simone le 14/05/2014 13:05 | Alerter
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Merci à TAhiti Infos de nous donner les deux versions du problème.
On ne peut plus compter sur la Dépêche pour cela.
En effet seule Media a pu s'y exprimer.
ça m'attriste car ce pourrait bien devenir un instrument de propagande pour une pensée unique.
Ce ne sera donc plus un JOurnal même s'il en garde les apparences.
Dommage
Simone Grand

5.Posté par emere cunning le 14/05/2014 14:38 | Alerter
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@ Simone Grand,
Il n'y a pas deux versions du problème mais une seule, connue de tous. Et, classique, une querelle interne avec un ancien gestionnaire qui s'accroche et refuse d'être débarqué par les nouveaux acquéreurs, majoritaires.
Vous ne trouviez rien à redire tant que la Dépêche et les Nouvelles, alors à la solde de qui l'on sait, étaient cet instrument de propagande (pour rester cool) qui dispensaient cette pensée unique conforme à la vôtre dont le but évident était de démolir toujours les mêmes comme la majorité des polynésiens a pu le constater, au point de les bouder et finalement mettre le plus manipulateur des deux en faillite.

6.Posté par fouillem le 14/05/2014 16:51 | Alerter
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Ah!!! Intéressant le revirement de casque de EMERE ... Cela voudrait dire que ces journaux tant et tant trainés dans la boue lorsqu'ils étaient à la solde de "qui l'on sait" sont à présent défendables? Mais alors c'est que maintenant ils sont à la solde de l'autre "qui on sait"??

7.Posté par simone Grand le 14/05/2014 17:44 | Alerter
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Chère Emere
Quand il y a deux protagonistes, ll y a forcément deux versions.
ET tout journal digne de ce nom doit les présenter.
Autrement ce n'est plus un journal
Quand il n'y a plus pluralité d'opinions, la démocratie est en danger.
Simone.

8.Posté par Lou le 14/05/2014 20:50 | Alerter
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Simone, tu ne sais plus lire ou quoi?
Il est bien expliqué dans La Dépêche et Les Nouvelles, que M. Collins n'est plus gérant de la Société Chin Foo, et que cela lui a été signifié par huissier. C'est paru au journal officiel et enregistré à la Chambre de commerce. Lui donner la parole, ce serait nier ces faits, ce serait reconnaître qu'il a toujours le droit de s'exprimer au nom de la société dont il n'est plus gérant. Ce n'est pas une question de démocratie, c'est un problème de droit.

9.Posté par tiare le 14/05/2014 21:12 | Alerter
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ILS SONT TOUS DES VOLEURS
J'ai déposé mon petit annonce de remerciment pour le décé de mon père y a quelques jours , juste quelques ligne , chaque lettres est facturé alors pour une douzaine de mot est facturé à 13000 Frs pour un seul apparution dans la dépèche , et encore apparu en toutes petite lettres qu' un enfants n'arrivera pas à lire le texte , BONS DE VOLEURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!! LA PRESSE DE LA POLYNESIE ne porte pas son vrai image pour le peuple polynésien .
Bons de conard

10.Posté par Faut pas pousser! le 15/05/2014 09:26 | Alerter
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Lou, si c'était aussi simple le juge n'aurait pas bloqué les comptes....Si pour vous Auroy constitue le symbole de la pluralité des discours et de l'information dans ce pays, alors je ne peux que m'incliner.
Et si on attendait la fin de l'affaire ?

11.Posté par emere cunning le 15/05/2014 14:46 | Alerter
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@ fouillem,
hé ben, t'es sacrément fortiche toi pour lire dans mes pensées et au delà de ce que j'ai écrit en affirmant que j'aurais viré casaque (si c'est bien ce que tu veux dire) à l'égard de ces journaleux, devenus.... défendables. Really !
SAUF QUE, je ne les lis pas plus aujourd'hui qu'hier me doutant bien qu'ils sont ce qu'ils sont et ne changeront pas. D'autant plus fortiche d'inverser les rôles quand ils avaient la Une et des pages entières pour traîner dans la boue toujours les mêmes qui, eux, ne disposaient que de quelques minutes pour se défendre et s'expliquer. Hors de leurs colonnes, of course.

12.Posté par emere cunning le 15/05/2014 14:51 | Alerter
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Chère Simone,
Parce qu'il y avait pluralité d'opinions? Avec toujours les mêmes sur la sellette??? Il faut être aveugle pour prétendre le contraire... Ou de mauvaise foi.
Quant aux versions, je n'en vois qu'une avec un nouvel acquéreur qui a nommé un nouveau gestionnaire, normal, et d'autant plus concevable que la boite a continué à perdre jusqu'à 200 millions par an (si mes souvenirs sont bons). Sauf que M Collins s'accroche ne voulant pas céder la place. Mais bref, up to now, it makes no difference for me.

13.Posté par Lou le 15/05/2014 20:02 | Alerter
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@ Faut pas pousser, toi aussi tu ne sais pas lire: le juge n'a pas "bloqué les comptes". Il a seulement mis les actions sous séquestre, ce qui signifie qu'elles ne peuvent pas être cédées en attendant que l'affaire soit tirée au clair. Mais la société continue de fonctionner normalement... heureusement pour les plus de 150 employés, les clients et les fournisseurs!

14.Posté par grand Simone le 15/05/2014 20:03 | Alerter
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Salut Emere
Un objet peut difficilement être vu par une personne dans sa totalité
C'est la multiplicité des regards qui permet d'approcher sa réalité
Ia maita'i e ia 'oa'oa
Simone

15.Posté par Faut pas pousser ! le 16/05/2014 05:25 | Alerter
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@ Lou merci pour ta précision et de confirmer ainsi que tout n'est pas si simple....et inutile de monter sur tes grands chevaux en utilisant l'insulte gratuite pour faire avancer le débat , nous savons tous lire ici. Toi sans doute mieux que tous....

16.Posté par fouillem le 16/05/2014 14:35 | Alerter
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@Emere, je suis souvent d'accord avec ce que tu dis et je mises surement sur le même "cheval" que toi mais dans tes propos version "nouveaux acheteurs" on croirai presque que tu es rassurée!!! Alors soit tu as des informations sur un éventuel "téléguidage" soit tu prêche le faux pour savoir le vrai!
Il n'empêche que tu es sans doute dans le vrai vu que la Dêp consacre, demain, une double page à ton héros!!!
Est ce que les Nouvelles dans un dernier sursaut feront un "contre article"?

17.Posté par LG le 16/05/2014 17:54 | Alerter
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Il ressort de façon incontestable de la lecture de cette « saga » que la Justice a constaté certaines irrégularités de pure forme dont la constance démontre leur aspect « non ignorée » depuis le début par les racheteurs. Irrégularités pourtant d’apparence inutile lorsque l’on considère les majorités obtenues aux différentes AG. Alors, « néo-colonialisme » ou dédain à l’égard d’une minorité ? Dans les deux cas, à quoi a donc bien pu servir la « stratégie de cache-cache » avec cette minorité, d’autant qu’il n’est pas du tout certain qu’elle eût été en position de « surenchérir » ? Résultat en définitive, la nullité des cessions est de droit, nullité de nature telle que – sauf erreur - pas même une transaction postérieure « validerait ». Il reste que, il est des fois où il vaut mieux une injustice qu’un désordre, où le fond doit l’emporte sur la forme… Nos regards se portent désormais tous sur la question de savoir si la « mise à mort » des Nouvelles pourrait, par le simple truchement d’un report d’audience, être tout de même « actée » par une majorité d’ores et déjà nulle par rétroactivité de la décision à intervenir. Rdv les 22 et 23 mai prochains.

18.Posté par Lou le 16/05/2014 20:07 | Alerter
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OK "Faut pas pousser", Toutes mes excuses.
A "LG": pourquoi aller chercher du "néo-colonialisme" là il n'y a sans doute qu'un désaccord entre plusieurs membres d'une même famille.

19.Posté par LG le 18/05/2014 14:58 | Alerter
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@Lou. Bien que mis en exergue par sa mise entre guillemets, le terme « néocolonialisme » ne revêt bien évidemment pas - dans le contexte de l’article – sa signification traditionnelle et s’applique, par ailleurs non pas à l’opération de rachat prise dans sa globalité (business is business) mais sur ce qui occupe actuellement les parties devant le Tribunal, à savoir le sort (et les conséquences ?) des « libertés » prises par les racheteurs avec les lois en vigueurs en matière d’entrée au capital de sociétés, avec le droit d’une minorité à être, ne serait-ce que convoquée aux AG et exprimer son avis. Ce qui n’était pas sans me rappeler – à un certain degré – une similitude avec une forme de domination économique …sans considération aucune pour les minorités en place. Nous vivons certes dans une crise économique profonde et socialement douloureuse, qui a toutes les chances d'être longue, qui s’accommode mal de « perte de temps ». Mais bien que l’endettement de cette Entreprise, son « potentiel » état de cessation de paiement (et le risque de RJ/LJ) … justifiaient a priori telle « urgence », ce n’est manifestement pas une considération de temps - puisque les délais ont apparemment été respectés – qui a siégé au modus operandi. Si le monde financier se confond souvent avec intérêt économique, peut-il pour autant éluder les lois ? La question se pose d’autant plus qu’il s’agit d’un organe de presse majeur sur le Territoire. Suite …à la prochaine audience.

20.Posté par amikaouette le 18/05/2014 16:07 | Alerter
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ah oui, quand même, la Une de la dépêche de samedi, Flosse, avec deux pages d'interview, la Une de la dépêche de dimanche, Flosse, son bilan, et les nouvelles qui disparaissent..( pas de Une sur Haiti et pas un mot sur la marche du Tavini...)j'y croyais pas mais là quand même faut bien se rendre à l'évidence...le vieux a pris la main sur le groupe...RIP

21.Posté par Lou le 18/05/2014 17:04 | Alerter
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@LG: comme quoi même quand on a raison sur le fond, il vaut mieux aussi avoir raison sur la forme.
@ amikaouette: le bilan d'un an de gouvernement, ça se fait dans tous les médias du monde. Pas de quoi crier au cirage de pompes. Je n'ai pas trouvé cette interview complaisante.
C'était tout de même plus intéressant que la marche du Tavini qui dure depuis une semaine... rien de nouveau.

22.Posté par grand Simone le 19/05/2014 08:19 | Alerter
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Chère Lou,
même si je ne pense pas comme toi et justement parce que tu penses autrement, ton avis m'intéresse
Or, les deux derniers numéros de la Dépêche ne donnent qu'un seul avis, celui de l'autosatisfaction
Même si j'ai voté Taho'eraa lors des dernières "territoriales", les avis critiques me manquent
La disparition d'un quotidien impertinent est une menace pour la démocratie
Faaitoito ana'e
Simone

23.Posté par fouillem le 20/05/2014 10:52 | Alerter
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Ah là là... LOU,
comme quoi les opposants les plus farouches peuvent revenir lécher la main de celui qui leur donne à manger!

Sinon seule chose qui change dans le "papier qui noircit les doigts" c'est la composition de la kommandantur... il va falloir agrandir l'ours voir éliminer des "doublons"...

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