PAPEETE, lundi 18 novembre 2013 – Gaston Flosse a confirmé l’intention du Pays de céder ses parts dans le capital de la banque Socredo.
"Nous pourrions envisager la cession de nos parts", a indiqué le président dans la matinée, en marge de la conférence de presse de présentation du nouveau gouvernement, "à celui qui paiera le plus : Chinois, Qatar, n’importe qui".
La banque de développement compte trois actionnaires : le Pays (50%), l’Agence française de développement (35%) et la Banque populaire - Bred (15%).
Compte tenu du ralentissement de ses performances et de la dégradation conjoncturelle de l'économie depuis 2008, les analyses sur la valorisation de l'établissement bancaire varient entre 14 milliards Fcfp "et le double", selon Nuihau Laurey qui confirme qu’une offre serait jugée "intéressante" sur la base de la valeur de l’actif net de la banque assortie d'une évaluation des perspectives de croissance de l'établissement. L’actif net de la banque Socredo (valeur totale des actifs diminuée du total des dettes) est "légèrement inférieur à 30 milliards Fcfp" tandis qu'elle a réalisé un bénéfice de 500 millions Fcfp en 2011, quatre fois inférieur à sa performance d'avant 2008.
"Nous n’avons pas vocation à être actionnaire majoritaire dans une banque", a insisté le vice-président tout en reconnaissant que le contexte économique "n’est pas propice à une vente".
Dans un premier temps, la valorisation des parts du Pays dans le capital de la banque Socredo pourrait abonder en partie dans le Fonds de l’investissement et de garantie de la dette (FIGD).
Le Pays planifie d’emprunter 7,7 milliards Fcfp sur l’exercice 2014. Le FIGD dispose d’un budget de 2,5 milliards Fcfp dans le projet de loi de finance 2014. "Ce n’est pas suffisant. Dans un premier temps les parts que nous avons dans la Socredo vont servir de garantie", a indiqué Gaston Flosse.
"Nous pourrions envisager la cession de nos parts", a indiqué le président dans la matinée, en marge de la conférence de presse de présentation du nouveau gouvernement, "à celui qui paiera le plus : Chinois, Qatar, n’importe qui".
La banque de développement compte trois actionnaires : le Pays (50%), l’Agence française de développement (35%) et la Banque populaire - Bred (15%).
Compte tenu du ralentissement de ses performances et de la dégradation conjoncturelle de l'économie depuis 2008, les analyses sur la valorisation de l'établissement bancaire varient entre 14 milliards Fcfp "et le double", selon Nuihau Laurey qui confirme qu’une offre serait jugée "intéressante" sur la base de la valeur de l’actif net de la banque assortie d'une évaluation des perspectives de croissance de l'établissement. L’actif net de la banque Socredo (valeur totale des actifs diminuée du total des dettes) est "légèrement inférieur à 30 milliards Fcfp" tandis qu'elle a réalisé un bénéfice de 500 millions Fcfp en 2011, quatre fois inférieur à sa performance d'avant 2008.
"Nous n’avons pas vocation à être actionnaire majoritaire dans une banque", a insisté le vice-président tout en reconnaissant que le contexte économique "n’est pas propice à une vente".
Dans un premier temps, la valorisation des parts du Pays dans le capital de la banque Socredo pourrait abonder en partie dans le Fonds de l’investissement et de garantie de la dette (FIGD).
Le Pays planifie d’emprunter 7,7 milliards Fcfp sur l’exercice 2014. Le FIGD dispose d’un budget de 2,5 milliards Fcfp dans le projet de loi de finance 2014. "Ce n’est pas suffisant. Dans un premier temps les parts que nous avons dans la Socredo vont servir de garantie", a indiqué Gaston Flosse.
