Un "Superman Seat grab" lors de la dernière compétition de BMX Freestyle qu'il a terminée à la 2e place
Carlqvist Manate est un touche-à-tout. Il a été champion de Polynésie dans plusieurs des disciplines qu’il a pratiquées, notamment le BMX freetsyle, le VTT cross country ou encore le VTT descente. Après avoir connu une certaine effervescence, ces disciplines sont quelque peu tombées en désuétude mais bonne nouvelle, un projet de piste de BMX race est en cours à Arue. La fédération tahitienne de cyclisme a également remis du cross country au programme, le 26 novembre à l’ex-Maeva Beach.
Le mois dernier, Carlqvist Manate participait à la Pacific Cup 2017, une compétition de motocross internationale. Il a enchainé avec une compétition de BMX freestyle organisée sur le front de mer de Papeete par le club XTR, de James Tom Sing Vien. Un autre événement est d’ailleurs programmé le 18 novembre prochain, le Pacific Cycles Xtrem Day, avec du VTT, du wheeling, du BMX frestyle et de l’initiation pour les petits.
Carlqvist Manate a de qui tenir, il est le neveu de Wadeck Plazcek qui fut champion de Polynésie de motocross expert en 1993 et 1994. Ce mélange de sang polonais et tahitien forge apparemment des « durs à cuire » plutôt robustes qui n’ont pas froid aux yeux. Carlqvist s’illustre aussi par sa cool attitude, ayant déjà gagné maintes fois ce genre de concours, il avait fait la totalité du parcours de wheeling à une main pour « laisser la possibilité aux jeunes de gagner », une attitude plutôt rare dans le milieu sportif. SB
Le mois dernier, Carlqvist Manate participait à la Pacific Cup 2017, une compétition de motocross internationale. Il a enchainé avec une compétition de BMX freestyle organisée sur le front de mer de Papeete par le club XTR, de James Tom Sing Vien. Un autre événement est d’ailleurs programmé le 18 novembre prochain, le Pacific Cycles Xtrem Day, avec du VTT, du wheeling, du BMX frestyle et de l’initiation pour les petits.
Carlqvist Manate a de qui tenir, il est le neveu de Wadeck Plazcek qui fut champion de Polynésie de motocross expert en 1993 et 1994. Ce mélange de sang polonais et tahitien forge apparemment des « durs à cuire » plutôt robustes qui n’ont pas froid aux yeux. Carlqvist s’illustre aussi par sa cool attitude, ayant déjà gagné maintes fois ce genre de concours, il avait fait la totalité du parcours de wheeling à une main pour « laisser la possibilité aux jeunes de gagner », une attitude plutôt rare dans le milieu sportif. SB
Carlqvist Manate, passionné de deux-roues
Parole à Carlqvist Manate
Quelques mots sur ta dernière compétition de motocross ?
« J’ai chuté sur la première journée et gagné la manche lors de la deuxième, c’est encourageant. Je compte vendre ma moto pour en acheter une un peu plus récente. Dans la boue, cela avait été difficile car ma moto n’avait pas de bons amortisseurs. Je ne pouvais pas faire les grands sauts, je m’étais contenté de rouler sans faire de faute, c’est comme ça que j’ai pu gagner le deuxième jour, avec un peu de chance aussi. Avec la boue, 80% se joue au départ, tu pars devant, tu envoies automatiquement de la boue dans les lunettes des autres et après tu gères ! »
Le motocross c’est une histoire de famille ?
« Oui, mes oncles m’ont aidé à régler des petits trucs, changer mes poignées…Quand mon oncle Wadeck a été champion de Polynésie j’étais petit, je n’ai pas vraiment pu assister à ses courses mais c’est sûr qu’on a toujours été accroc à la moto. J’ai trois motos…On a le deux roues dans le sang, on peut le dire. Je touche un peu à tout ce qui est deux-roues. »
Qu’est ce que le BMX représente pour toi ?
« C’est important, c’est le premier sport qui m’a permis d’être champion de Polynésie, il y a 10-12 ans je crois. J’ai été champion dans le BMX, ensuite en VTT descente. Trois ans plus tard, j’ai été champion en VTT cross country. J’ai fait aussi du bras de fer, du motocross…Avec aussi quelques victoires en cyclisme sur route. Je fais aussi de la pirogue pour la forme. Là, c’est difficile d’être le n°1 parce que les champions sont payés pour ramer matin, midi et soir. »
Quelques mots sur ta dernière compétition de motocross ?
« J’ai chuté sur la première journée et gagné la manche lors de la deuxième, c’est encourageant. Je compte vendre ma moto pour en acheter une un peu plus récente. Dans la boue, cela avait été difficile car ma moto n’avait pas de bons amortisseurs. Je ne pouvais pas faire les grands sauts, je m’étais contenté de rouler sans faire de faute, c’est comme ça que j’ai pu gagner le deuxième jour, avec un peu de chance aussi. Avec la boue, 80% se joue au départ, tu pars devant, tu envoies automatiquement de la boue dans les lunettes des autres et après tu gères ! »
Le motocross c’est une histoire de famille ?
« Oui, mes oncles m’ont aidé à régler des petits trucs, changer mes poignées…Quand mon oncle Wadeck a été champion de Polynésie j’étais petit, je n’ai pas vraiment pu assister à ses courses mais c’est sûr qu’on a toujours été accroc à la moto. J’ai trois motos…On a le deux roues dans le sang, on peut le dire. Je touche un peu à tout ce qui est deux-roues. »
Qu’est ce que le BMX représente pour toi ?
« C’est important, c’est le premier sport qui m’a permis d’être champion de Polynésie, il y a 10-12 ans je crois. J’ai été champion dans le BMX, ensuite en VTT descente. Trois ans plus tard, j’ai été champion en VTT cross country. J’ai fait aussi du bras de fer, du motocross…Avec aussi quelques victoires en cyclisme sur route. Je fais aussi de la pirogue pour la forme. Là, c’est difficile d’être le n°1 parce que les champions sont payés pour ramer matin, midi et soir. »
Il excelle en wheeling également
Le développement prochain du BMX race t’intéresse ?
« Oui, c’est une bonne nouvelle. Je vais m’acheter un BMX spécialement pour l’occasion. Cela se rapproche du BMX freestyle et du motocross. Il faut aussi la condition physique. Cela me va, j’ai déjà un peu tout ce qu’il faut pour faire ce sport là. J’attends impatiemment que la piste soit terminée et que mon BMX arrive, normalement d’ici la fin de l’année. On va dire qu’en attendant je m’occupe avec le freestyle et le motocross. »
Le BMX race, sport olympique, est peu développé à Tahiti ?
« Avant, il y avait des compétitions de BMX race, mon père était champion de ça il y a longtemps. J’aime bien le feeeling du BMX race. Je ne sais pas si je vais gagner, mais je vais essayer en tous cas d’atteindre le podium. Peut être qu’il y aura des riders qui ne font que ça alors que moi je suis un peu à gauche et à droite sur plusieurs disciplines, on verra bien. J’aime le côté fun du sport. C’est comme le supercross par rapport au motocross. Saut, pédalage, saut, saut, pédalage, c’est intense…Il faudra s’entrainer avant, c’est sûr. Pour le spectacle, c’est super, tout se passe sous les yeux du public, en plus il n’y pas le bruit du motocross, pas de poussière, ça va être sympa pour le public. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie tous les présidents des clubs ou des fédérations qui organisent les compétitions de vélo, de moto, de BMX…Sans eux, il n’y aurait rien. Merci aussi aux sponsors qui les suivent. Et je passe un coucou à la famille et aux amis. »
« Oui, c’est une bonne nouvelle. Je vais m’acheter un BMX spécialement pour l’occasion. Cela se rapproche du BMX freestyle et du motocross. Il faut aussi la condition physique. Cela me va, j’ai déjà un peu tout ce qu’il faut pour faire ce sport là. J’attends impatiemment que la piste soit terminée et que mon BMX arrive, normalement d’ici la fin de l’année. On va dire qu’en attendant je m’occupe avec le freestyle et le motocross. »
Le BMX race, sport olympique, est peu développé à Tahiti ?
« Avant, il y avait des compétitions de BMX race, mon père était champion de ça il y a longtemps. J’aime bien le feeeling du BMX race. Je ne sais pas si je vais gagner, mais je vais essayer en tous cas d’atteindre le podium. Peut être qu’il y aura des riders qui ne font que ça alors que moi je suis un peu à gauche et à droite sur plusieurs disciplines, on verra bien. J’aime le côté fun du sport. C’est comme le supercross par rapport au motocross. Saut, pédalage, saut, saut, pédalage, c’est intense…Il faudra s’entrainer avant, c’est sûr. Pour le spectacle, c’est super, tout se passe sous les yeux du public, en plus il n’y pas le bruit du motocross, pas de poussière, ça va être sympa pour le public. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Je remercie tous les présidents des clubs ou des fédérations qui organisent les compétitions de vélo, de moto, de BMX…Sans eux, il n’y aurait rien. Merci aussi aux sponsors qui les suivent. Et je passe un coucou à la famille et aux amis. »
Carlqvist avec son oncle Wadeck lors dela Pacific Cup
Carlqvist sait faire le show, peu importe les conditions
Les tontons Wadeck et Stanis étaient là pour les réglages
