Un médecin, et trois infirmiers, c’est tout le personnel médical dont dispose le centre médical d’Atuona, pourtant censé assurer les soins des habitants de trois îles : Hiva Oa, où il est situé, mais aussi Fatuiva et Tahuata. « Avec un seul médecin pour plus de 4 000 habitants, les Marquises Sud se situent au même niveau que Haïti et moins bien que le Bangladesh ou encore le Yémen » se révolte Murielle Tetuaveroa, conseillère municipale de Hiva Oa. Cette femme a lancé lundi une pétition pour le maintien de l’offre de soin aux Marquises Sud, qu’elle fait circuler parmi la population de ces trois îles.
Alors que le centre médical fonctionnait à l’origine avec deux médecins, 4 infirmiers et une sage-femme, les effectifs ont en effet été réduits à peau de chagrin depuis quelques mois. Première à quitter son poste, la sage-femme, « démissionnée » au mois de mai par sa hiérarchie selon les termes du personnel du centre. Elle ne devrait pas être remplacée. « Aujourd’hui, la Santé publique veut nous retirer le poste de sage-femme à Hiva Oa » affirme Murielle Tetuaveroa. « Or il est indispensable au suivi des grossesses, aux consultations infantiles et gynécologiques, à la prévention chez les jeunes… ».
Ensuite, c’est le deuxième médecin qui est parti, au mois de juin. Arrivé en juillet, le docteur Houillon, qui pensait avoir un confrère, a donc découvert qu’il serait seul pour assurer les soins au centre médical, mais aussi effectuer les tournées à Fatuiva et Tahuata. Censées être effectuées tous les deux mois, elles ont donc lieu désormais à un rythme… annuel. Pour ces habitants qui n’ont qu’un infirmier sur place, voir un médecin est donc rare, à moins de se rendre à Hiva Oa en bonitier.
Salarié de la direction de la santé, et donc astreint au devoir de réserve, le docteur Houillon n’a pas souhaité commenter sa situation.
Pour ceux qui souhaiteraient exprimer leur inquiétude, la pétition pour le maintien de l’offre de soins aux Marquises Sud est disponible ci-dessous.
Alors que le centre médical fonctionnait à l’origine avec deux médecins, 4 infirmiers et une sage-femme, les effectifs ont en effet été réduits à peau de chagrin depuis quelques mois. Première à quitter son poste, la sage-femme, « démissionnée » au mois de mai par sa hiérarchie selon les termes du personnel du centre. Elle ne devrait pas être remplacée. « Aujourd’hui, la Santé publique veut nous retirer le poste de sage-femme à Hiva Oa » affirme Murielle Tetuaveroa. « Or il est indispensable au suivi des grossesses, aux consultations infantiles et gynécologiques, à la prévention chez les jeunes… ».
Ensuite, c’est le deuxième médecin qui est parti, au mois de juin. Arrivé en juillet, le docteur Houillon, qui pensait avoir un confrère, a donc découvert qu’il serait seul pour assurer les soins au centre médical, mais aussi effectuer les tournées à Fatuiva et Tahuata. Censées être effectuées tous les deux mois, elles ont donc lieu désormais à un rythme… annuel. Pour ces habitants qui n’ont qu’un infirmier sur place, voir un médecin est donc rare, à moins de se rendre à Hiva Oa en bonitier.
Salarié de la direction de la santé, et donc astreint au devoir de réserve, le docteur Houillon n’a pas souhaité commenter sa situation.
Pour ceux qui souhaiteraient exprimer leur inquiétude, la pétition pour le maintien de l’offre de soins aux Marquises Sud est disponible ci-dessous.
Pétition pour le maintien de l’offre de soin et de prévention aux Marquises Sud
Le contexte: Le centre médical d’Atuona (Hiva Oa), qui a vocation à servir l’ensemble des populations des trois îles (Fatuiva, Tahuata et Hiva Oa) des Marquises Sud, ne cesse de connaître des restrictions en personnel de soin et de prévention. Avec un seul médecin pour plus de 4 000 habitants, les Marquises Sud se situent au même niveau que Haïti et moins bien que le Bangladesh ou encore le Yémen…
Aujourd’hui, la Santé publique veut nous retirer le poste de sage-femme à Hiva Oa, indispensable au suivi des grossesses, aux consultations infantiles et gynécologiques, à la prévention chez les jeunes…
Les signataires : Nous agissons en qualité de citoyens concernés et nous demandons au Président de la Polynésie française, au ministre de la Santé, aux élus des îles Marquises de mettre en œuvre des mesures immédiates pour que les populations des Marquises Sud aient droits à la même dignité médicale que les autres citoyens de la Polynésie française, en dotant le centre médical d’Atuona de :
. 2 médecins,
. 1 sage-femme,
. des infirmiers en plus
Aujourd’hui, la Santé publique veut nous retirer le poste de sage-femme à Hiva Oa, indispensable au suivi des grossesses, aux consultations infantiles et gynécologiques, à la prévention chez les jeunes…
Les signataires : Nous agissons en qualité de citoyens concernés et nous demandons au Président de la Polynésie française, au ministre de la Santé, aux élus des îles Marquises de mettre en œuvre des mesures immédiates pour que les populations des Marquises Sud aient droits à la même dignité médicale que les autres citoyens de la Polynésie française, en dotant le centre médical d’Atuona de :
. 2 médecins,
. 1 sage-femme,
. des infirmiers en plus
