PIRAE, le 12 novembre 2014: Le Festival des tapa d’Océanie se poursuit dans différents lieux. Au programme aujourd'hui:
A la mairie de Pirae, de 8h à 10h, poursuite des travaux préparatoires au colloque international. Thème des discussions aujourd’hui: « Qu’est-il possible de faire pour valoriser, protéger et labelliser les tapa d’Océanie ? Quelles actions, quels acteurs, avantages, difficultés, soutiens possibles, coûts,...? ». Entrée libre.
De 10h à midi, dans les jardins de la mairie de Pirae, diverses démonstrations : de fabrication de tapa par les délégations de Samoa, Marquises, Nlle-Calédonie, Rapa Nui; de décor du tapa communautaire par les délégations de Hawai’i, Tonga, Wallis, Futuna; d’utilisation des teintures et pigments naturels. S’agissant de « démonstrations », le public est invité à observer les gestes et techniques.
De 13h30 à 15h30, toujours dans les jardins de la mairie de Pirae, ateliers ouverts au public : faire son tapa à la façon de Rapa Nui, Marquises: sur inscription préalable au 87 29 83 95, et modeste participation aux frais (1200XPF). Attention, il ne reste plus que quelques places !!!!!
Ce jour à 16h, vernissage de l’exposition à la Galerie Winkler : « Du ngatu à soi : Dagmar DYCK »
Mais n’oubliez pas les autres expositions :
- à la Galerie des Tropiques : « Les artistes et le tapa, regards croisés » ;
- au Centre des Métiers d’Arts, « Tapa et déclinaisons ».
- à la Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui, « Tapa contemporains d’Océanie »
et, bien sûr, au Musée de Tahiti et des Îles !
Ce soir, 12 Novembre, dans le lounge à la Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui, dans le cadre du « Festival des tapa, lien culturel d’Océanie » seront données les deux premières conférences du cycle de neuf.
IMPORTANT : Les conférences sont GRATUITES. Vous bénéficierez d’une traduction simultanée : pour obtenir votre casque il vous sera demandé de déposer une pièce d’identité. Celle-ci vous sera rendue à la fin de la soirée.
A 18 h, Mme Moana EISELE, experte en kapa Hawai’ien reconnue internationalement donnera une conférence « Kāhiko KaʻIli Kapa - Hawaiian Kapa Design ». Elle sera assistée de Mme Kamalu DU PREEZ, en charge des collections culturelles du B.P.Bishop Museum HONOLULU, HAWAI’I.
Reconnue comme étant l’un des meilleurs experts en kapa (le tapa de Hawai’i), Mme EISELE détaillera la méthode de fabrication, les motifs qui ornent les étoffes hawaiiennes, leur symbolique,....
A 19h, Dr Andrea, SEELENFREUND, Archéologue, de la Escuela de Antropologia, Universidad Academia de Humanismo Cristiano, SANTIAGO, CHILI présentera ses recherches génétiques sur le ‘aute, le mûrier à papier.
L’écorce du mûrier à papier est largement utilisée dans toute l’Océanie pour fabriquer du tapa. La plante, originaire d’Asie du Sud-est a été introduite par les austronésiens lors des migrations qui ont abouti au peuplement du Pacifique. Elle était l’une des « plantes de la pirogue », ces plantes comme l’arbre à pain, le taro,... qui permettaient aux hommes de s’installer et de survivre dans leur nouvel environnement. Du coup, le Mûrier à papier est un véritable marqueur des déplacements dans le Pacifique. Pour qu’elle fournisse la meilleure étoffe, elle a fait l’objet de soins attentifs, de sélections successives nombreuses, afin de conserver les pieds les meilleurs, au point que certains taxons ne peuvent être multipliés que par bouturage. Un clône, une façon simple d’être certain d’avoir exactement les mêmes caractéristiques que le pied-mère.
Grâce à des études sur l’ADN des échantillons de mûrier, le Dr Seelenfreund cherche à retracer le parcours suivi par la plante, parcours intimement associé aux migrations. Une aide précieuse pour les archéologues.
Le titre de sa conférence : « Ethnobotany of paper mulberry in Asia and the Pacific »
Association Tapa du Pacifique (ATAPAC)
A la mairie de Pirae, de 8h à 10h, poursuite des travaux préparatoires au colloque international. Thème des discussions aujourd’hui: « Qu’est-il possible de faire pour valoriser, protéger et labelliser les tapa d’Océanie ? Quelles actions, quels acteurs, avantages, difficultés, soutiens possibles, coûts,...? ». Entrée libre.
De 10h à midi, dans les jardins de la mairie de Pirae, diverses démonstrations : de fabrication de tapa par les délégations de Samoa, Marquises, Nlle-Calédonie, Rapa Nui; de décor du tapa communautaire par les délégations de Hawai’i, Tonga, Wallis, Futuna; d’utilisation des teintures et pigments naturels. S’agissant de « démonstrations », le public est invité à observer les gestes et techniques.
De 13h30 à 15h30, toujours dans les jardins de la mairie de Pirae, ateliers ouverts au public : faire son tapa à la façon de Rapa Nui, Marquises: sur inscription préalable au 87 29 83 95, et modeste participation aux frais (1200XPF). Attention, il ne reste plus que quelques places !!!!!
Ce jour à 16h, vernissage de l’exposition à la Galerie Winkler : « Du ngatu à soi : Dagmar DYCK »
Mais n’oubliez pas les autres expositions :
- à la Galerie des Tropiques : « Les artistes et le tapa, regards croisés » ;
- au Centre des Métiers d’Arts, « Tapa et déclinaisons ».
- à la Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui, « Tapa contemporains d’Océanie »
et, bien sûr, au Musée de Tahiti et des Îles !
Ce soir, 12 Novembre, dans le lounge à la Maison de la Culture – Te Fare Tauhiti Nui, dans le cadre du « Festival des tapa, lien culturel d’Océanie » seront données les deux premières conférences du cycle de neuf.
IMPORTANT : Les conférences sont GRATUITES. Vous bénéficierez d’une traduction simultanée : pour obtenir votre casque il vous sera demandé de déposer une pièce d’identité. Celle-ci vous sera rendue à la fin de la soirée.
A 18 h, Mme Moana EISELE, experte en kapa Hawai’ien reconnue internationalement donnera une conférence « Kāhiko KaʻIli Kapa - Hawaiian Kapa Design ». Elle sera assistée de Mme Kamalu DU PREEZ, en charge des collections culturelles du B.P.Bishop Museum HONOLULU, HAWAI’I.
Reconnue comme étant l’un des meilleurs experts en kapa (le tapa de Hawai’i), Mme EISELE détaillera la méthode de fabrication, les motifs qui ornent les étoffes hawaiiennes, leur symbolique,....
A 19h, Dr Andrea, SEELENFREUND, Archéologue, de la Escuela de Antropologia, Universidad Academia de Humanismo Cristiano, SANTIAGO, CHILI présentera ses recherches génétiques sur le ‘aute, le mûrier à papier.
L’écorce du mûrier à papier est largement utilisée dans toute l’Océanie pour fabriquer du tapa. La plante, originaire d’Asie du Sud-est a été introduite par les austronésiens lors des migrations qui ont abouti au peuplement du Pacifique. Elle était l’une des « plantes de la pirogue », ces plantes comme l’arbre à pain, le taro,... qui permettaient aux hommes de s’installer et de survivre dans leur nouvel environnement. Du coup, le Mûrier à papier est un véritable marqueur des déplacements dans le Pacifique. Pour qu’elle fournisse la meilleure étoffe, elle a fait l’objet de soins attentifs, de sélections successives nombreuses, afin de conserver les pieds les meilleurs, au point que certains taxons ne peuvent être multipliés que par bouturage. Un clône, une façon simple d’être certain d’avoir exactement les mêmes caractéristiques que le pied-mère.
Grâce à des études sur l’ADN des échantillons de mûrier, le Dr Seelenfreund cherche à retracer le parcours suivi par la plante, parcours intimement associé aux migrations. Une aide précieuse pour les archéologues.
Le titre de sa conférence : « Ethnobotany of paper mulberry in Asia and the Pacific »
Association Tapa du Pacifique (ATAPAC)
