Le procès s'est déroulé à huis clos partiel. L'accusé a reconnu intégralement les faits mais sans vraiment les expliquer.
PAPEETE, le 8 décembre 2015 - 8 ans de prison ferme, c'est la peine qui a été attribuée mardi soir à cet un homme de 39 ans accusé d'avoir imposé des fellations à sa belle-fille qui n'avait que 8 ans et jusqu'à ses 12 ans. Les viols et agressions sexuelles se déroulaient au domicile familial de Pirae, quand la mère s'absentait notamment pour aller à son travail. Le jugement sera rendu dans la soirée.
La cour d'assises juge depuis ce matin un homme de 39 ans accusé d'avoir abusé sexuellement de la fille de sa concubine, entre 2008 et 2012 au domicile familial de Pirae. La victime n'avait que 8 ans quand son calvaire a commencé. S'il a reconnu l'intégralité des faits, l'accusé, jamais condamné jusque-là, n'a en revanche pas livré d'explications convaincantes sur les raisons de son passage à l'acte. Des silences et des non-dits qui ont agacé la défense, soupçonneuse : "Il ne répond pas aux questions, est-ce qu'il cache quelque chose ? Est-ce que la vérité serait inavouable ?". Un peu plus tôt, l'expert psychiatre avait relevé une orientation pédophile chez cet homme de 32 ans à l'époque, tout en suggérant qu'il y ait pu avoir d'autres victimes dans l'environnement familial de l'accusé.
"Ce que j'ai fait est odieux"
C'est la sœur de l'accusé qui avait provoqué une "grande réunion de famille" quand elle avait eu vent des agissements de son frère, qui profitait de l'absence de sa concubine et mère de l'enfant, partie au travail, pour abuser de sa petite victime. Les relations étaient quasi quotidiennes pendant ces cinq ans. Il lui donnait parfois un peu d'argent en échange de son silence. "Ce que j'ai fait est odieux, je souhaite reconstruire cette famille que j'ai détruite et que j'aime à ma sortie de prison", a lâché l'accusé. Dans la matinée, la fillette aujourd'hui adolescente s'est avancée tremblotante à la barre pour confirmer la lecture des accusations par la présidente de la cour : "C'est comme ça que cela s'est passé". L'avocat général avait requis une peine de l'ordre de 10 ans de prison dont deux à trois ans assortis du sursis, de sorte que l'accusé, écroué depuis février 2014, soit privé de liberté pendant une période du même ordre que celle des sévices qu'il a infligé à sa victime. C'est finalement une peine de 8 ans ferme qui a été actée.
La cour d'assises juge depuis ce matin un homme de 39 ans accusé d'avoir abusé sexuellement de la fille de sa concubine, entre 2008 et 2012 au domicile familial de Pirae. La victime n'avait que 8 ans quand son calvaire a commencé. S'il a reconnu l'intégralité des faits, l'accusé, jamais condamné jusque-là, n'a en revanche pas livré d'explications convaincantes sur les raisons de son passage à l'acte. Des silences et des non-dits qui ont agacé la défense, soupçonneuse : "Il ne répond pas aux questions, est-ce qu'il cache quelque chose ? Est-ce que la vérité serait inavouable ?". Un peu plus tôt, l'expert psychiatre avait relevé une orientation pédophile chez cet homme de 32 ans à l'époque, tout en suggérant qu'il y ait pu avoir d'autres victimes dans l'environnement familial de l'accusé.
"Ce que j'ai fait est odieux"
C'est la sœur de l'accusé qui avait provoqué une "grande réunion de famille" quand elle avait eu vent des agissements de son frère, qui profitait de l'absence de sa concubine et mère de l'enfant, partie au travail, pour abuser de sa petite victime. Les relations étaient quasi quotidiennes pendant ces cinq ans. Il lui donnait parfois un peu d'argent en échange de son silence. "Ce que j'ai fait est odieux, je souhaite reconstruire cette famille que j'ai détruite et que j'aime à ma sortie de prison", a lâché l'accusé. Dans la matinée, la fillette aujourd'hui adolescente s'est avancée tremblotante à la barre pour confirmer la lecture des accusations par la présidente de la cour : "C'est comme ça que cela s'est passé". L'avocat général avait requis une peine de l'ordre de 10 ans de prison dont deux à trois ans assortis du sursis, de sorte que l'accusé, écroué depuis février 2014, soit privé de liberté pendant une période du même ordre que celle des sévices qu'il a infligé à sa victime. C'est finalement une peine de 8 ans ferme qui a été actée.
Il avait tué sa femme à coups de bûche à Makemo : l'affaire jugée mercredi et jeudi aux assises
La dernière session de la cour d'assises de l'année 2015 se poursuit demain mercredi avec le dossier de l'assassinat, en janvier 2014, d'une cantinière du collège de Makemo, Christine Maui, 43 ans, par son mari dont elle s'était séparée. Raphaël Maifano est mis en examen pour assassinat dans cette affaire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procès s'étalera sur deux jours.
Trompé après 23 ans de vie commune et supportant mal la rupture avec cette femme qui faisait vivre le foyer, Raphaël Maifano, coprahculteur de 57 ans, était allé surprendre cette mère de quatre enfants dans son sommeil, en pleine nuit, au domicile de ses parents où elle avait trouvé refuge dans le village de Pouheva.
Il lui avait asséné plusieurs coups mortels à la tête avec une lourde bûche en bois. Déjà condamné par le passé à 4 mois de prison pour des violences sur sa vahine, il s'était rendu de lui-même aux forces de l'ordre après avoir envoyé son neveu constater le décès de Christine. La fille de la victime, 12 ans, qui dormait dans la pièce d'à côté quand le drame s'est produit, avait découvert en même temps que lui, à son réveil, le corps meurtri de sa mère gisant sur son lit.
Trompé après 23 ans de vie commune et supportant mal la rupture avec cette femme qui faisait vivre le foyer, Raphaël Maifano, coprahculteur de 57 ans, était allé surprendre cette mère de quatre enfants dans son sommeil, en pleine nuit, au domicile de ses parents où elle avait trouvé refuge dans le village de Pouheva.
Il lui avait asséné plusieurs coups mortels à la tête avec une lourde bûche en bois. Déjà condamné par le passé à 4 mois de prison pour des violences sur sa vahine, il s'était rendu de lui-même aux forces de l'ordre après avoir envoyé son neveu constater le décès de Christine. La fille de la victime, 12 ans, qui dormait dans la pièce d'à côté quand le drame s'est produit, avait découvert en même temps que lui, à son réveil, le corps meurtri de sa mère gisant sur son lit.