DUNEDIN, 11 septembre 2011 (AFP) - L'ouvreur anglais Jonny Wilkinson, actuel meilleur réalisateur de l'histoire de la Coupe du monde, a débuté du mauvais pied la Coupe du monde samedi contre l'Argentine, avec cinq échecs face aux poteaux qui pourraient fragiliser sa place de titulaire.
Héros du Mondial-2003 remporté en Australie et de celui de 2007 perdu en finale face à l'Afrique du Sud, "Wilko" n'est en effet plus indiscutable à 32 ans en sélection.
Il n'a récupéré sa place dans le XV de départ qu'à l'issue des matches de préparation au mois d'août, après avoir été relégué sur le banc pendant 18 mois par son ancien partenaire à Newcastle, Toby Flood.
Mais la situation est loin d'être figée, avait précisé jeudi l'entraîneur anglais Martin Johnson, lors de l'annonce de la composition d'équipe pour le match contre l'Argentine (victoire 13-9).
"Jonny est en grande forme et a juste pris une longueur d'avance, mais cela pourrait changer la semaine prochaine et celle d'après. C'est bien d'avoir l'embarras du choix", avait-t-il déclaré.
Samedi, Johnson n'a pas critiqué devant la presse Wilkinson, son ancien partenaire dans l'équipe championne du monde en 2003 qui n'a réussi que trois coups de pied sur huit, mais la presse anglaise lui a infligé l'une des plus mauvaises notes, entre 4 et 5 sur 10 selon les titres.
"C'est sa pire performance au pied en 13 années en sélection", a jugé le Telegraph.
Pas d'excuses
"S'il réédite une telle performance face aux poteaux lors d'un match plus difficile, l'Angleterre sera éliminée", a surenchéri The Independent.
Wilkinson, actuel meilleur réalisateur de la Coupe du monde (257 points en quatre éditions) et deuxième meilleur marqueur de l'histoire avec 1159 points en 88 sélections derrière l'ouvreur des All Blacks Dan Carter (1238), n'a pas cherché d'excuses.
"Je ne vais blâmer personne d'autre que moi-même. C'est moi qui tape dans le ballon", a déclaré l'ouvreur, alors qu'on lui demandait si le toit du stade de l'Otago Stadium l'avait déstabilisé.
"C'était la même chose pour les deux équipes. C'était dur de buter ce soir (samedi)", a-t-il ajouté, alors que les buteurs argentins ont également multiplié les échecs, que ce soit Felipe Contepomi (1 sur 2) ou Martin Rodriguez (2 sur 7).
Mais s'il est à nouveau titularisé dimanche prochain contre la Géorgie, Wilkinson sera attendu au tournant. Non seulement au pied, mais aussi sur le plan offensif, car l'Angleterre a cruellement manqué d'imagination face à l'Argentine.
Même si la victoire compte plus que la manière aux yeux de Martin Johnson, le XV de la Rose devra élever son niveau de jeu s'il veut atteindre une troisième finale mondiale consécutive et il aura aussi besoin d'un "Wilko" plus précis face aux poteaux.
gf/bd
Héros du Mondial-2003 remporté en Australie et de celui de 2007 perdu en finale face à l'Afrique du Sud, "Wilko" n'est en effet plus indiscutable à 32 ans en sélection.
Il n'a récupéré sa place dans le XV de départ qu'à l'issue des matches de préparation au mois d'août, après avoir été relégué sur le banc pendant 18 mois par son ancien partenaire à Newcastle, Toby Flood.
Mais la situation est loin d'être figée, avait précisé jeudi l'entraîneur anglais Martin Johnson, lors de l'annonce de la composition d'équipe pour le match contre l'Argentine (victoire 13-9).
"Jonny est en grande forme et a juste pris une longueur d'avance, mais cela pourrait changer la semaine prochaine et celle d'après. C'est bien d'avoir l'embarras du choix", avait-t-il déclaré.
Samedi, Johnson n'a pas critiqué devant la presse Wilkinson, son ancien partenaire dans l'équipe championne du monde en 2003 qui n'a réussi que trois coups de pied sur huit, mais la presse anglaise lui a infligé l'une des plus mauvaises notes, entre 4 et 5 sur 10 selon les titres.
"C'est sa pire performance au pied en 13 années en sélection", a jugé le Telegraph.
Pas d'excuses
"S'il réédite une telle performance face aux poteaux lors d'un match plus difficile, l'Angleterre sera éliminée", a surenchéri The Independent.
Wilkinson, actuel meilleur réalisateur de la Coupe du monde (257 points en quatre éditions) et deuxième meilleur marqueur de l'histoire avec 1159 points en 88 sélections derrière l'ouvreur des All Blacks Dan Carter (1238), n'a pas cherché d'excuses.
"Je ne vais blâmer personne d'autre que moi-même. C'est moi qui tape dans le ballon", a déclaré l'ouvreur, alors qu'on lui demandait si le toit du stade de l'Otago Stadium l'avait déstabilisé.
"C'était la même chose pour les deux équipes. C'était dur de buter ce soir (samedi)", a-t-il ajouté, alors que les buteurs argentins ont également multiplié les échecs, que ce soit Felipe Contepomi (1 sur 2) ou Martin Rodriguez (2 sur 7).
Mais s'il est à nouveau titularisé dimanche prochain contre la Géorgie, Wilkinson sera attendu au tournant. Non seulement au pied, mais aussi sur le plan offensif, car l'Angleterre a cruellement manqué d'imagination face à l'Argentine.
Même si la victoire compte plus que la manière aux yeux de Martin Johnson, le XV de la Rose devra élever son niveau de jeu s'il veut atteindre une troisième finale mondiale consécutive et il aura aussi besoin d'un "Wilko" plus précis face aux poteaux.
gf/bd
