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Agglomération de Papeete : « Limiter l'étalement urbain »


La question du devenir de l'hôpital est majeure », a souligné Pascale Rieu, de l'Agence nationale de la rénovation urbaine. « Sera-ce un établissement public, un commerce ? Il faut se poser la question. »
La question du devenir de l'hôpital est majeure », a souligné Pascale Rieu, de l'Agence nationale de la rénovation urbaine. « Sera-ce un établissement public, un commerce ? Il faut se poser la question. »
PAPEETE, le 23 mars 2015. Deux spécialistes de la rénovation urbaine ont passé à la loupe cinq communes. Ils insistent sur la nécessité de limiter l'étalement urbain et de repérer les friches ou les habitations non occupées.



Pendant une dizaine de jours, deux experts de l'Agence nationale de la rénovation urbaine étaient en mission d'assistance et d'ingénierie. Ils ont passé à la loupe les quartiers Mamao, à Papeete, Hitimahana, à Mahina, Outumaoro côté montagne, à Punaauia, et la vallée de Nahoata, à Pirae, et ont pu brièvement visiter la commune de Faa'a.
Jeudi, ils ont restitué leurs travaux aux élus membres du Syndicat mixte en charge de la gestion du contrat urbain de cohésion sociale. Pascale Rieu et Patrick Guyon ont insisté sur la nécessité de « limiter l'étalement urbain » en repérant les « friches ou les habitations non occupées ».

Les deux professionnels ont également donné des conseils d'organisation. Selon eux, il est nécessaire qu'une équipe chargée de suivre de suivre le projet, cette équipe pourrait être assurée en « régie » ou provenir d'un « prestataire extérieur ». Cette équipe serait chargée de suivre l'ensemble du plan de rénovation urbaine depuis ses premières esquisses jusqu'à sa réalisation. Elle serait chargée « d'assister la collectivité en veillant à l'articulation et à l'avancement des maîtrises d'ouvrage. Elle aurait un rôle administratif et financier et assurerait éventuellement un suivi technique ».

Pascale Rieu et Patrick Guyon ont également insisté sur la nécessité de concevoir la rénovation urbaine comme « un projet global : urbain, social et économique » qui ne soit pas conçu sur un territoire délimité, mais qui soit plutôt vu comme un aménagement global de l'île.

76 quartiers ont été déclarés prioritaires entre Papara et Mahina et à Moorea en décembre dernier. Ainsi, six quartiers prioritaires ont été définis à Arue, quinze à Faa'a, onze à Mahina, neuf à Moorea, six à Paea, cinq à Papara, huit à Papeete, cinq à Pirae et onze à Punaauia.

Avec le Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), 179 quartiers prioritaires avaient été identifiés. Un espace trop large. Pour le contrat de ville, qui sera signé en juin prochain et qui remplacera le CUCS, les quartiers prioritaires ont été davantage ciblés pour une meilleure efficacité des actions.

Sans surprise, le contrat de ville 2015-2020 s'inscrit dans les pas du contrat urbain de cohésion sociale. Il s'articule autour de trois piliers : la cohésion sociale, le cadre de vie et le renouvellement urbain et l'emploi et le développement économique.


Rédigé par Mélanie Thomas le Lundi 23 Mars 2015 à 05:03 | Lu 2022 fois