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Affaire Ravel – Le Gayic : la chambre de l’instruction confirme le non-lieu de Louis Wane


PAPEETE, le 31 juillet 2018 - La chambre de l’instruction a confirmé ce mardi les non-lieux dont avait bénéficié Louis Wane et son expert-comptable, Vincent Law dans le cadre de l’affaire Ravel – Le Gayic. Le parquet avait fait appel de l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel rendue le 17 janvier dernier. La chambre de l’instruction a donc rejeté ce recours.

Louis Wane, patron du groupe Carrefour, et Vincent Law avaient été mis en examen après la mise à jour de versements d’argent de la société Carrefour à la CSIP et à Cyril le Gayic, son secrétaire général. Dans l’ORTC rendue le 17 janvier dernier, le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, avait ordonné des non-lieux pour l’homme d’affaires et son comptable.

Sur appel du parquet, la chambre de l’instruction avait été saisie du dossier. Elle a confirmé ce mardi les non-lieux pour louis Wane et Vincent Law.

Au terme de cette décision, Me Dubois, avocat de Louis Wane, a salué le travail du juge d'instruction : "Il n'y avait pas d'éléments constitutifs de l'infraction. Durant cette procédure, nous avons apporté de nombreuses pièces allant en ce sens et nous sommes heureux que le juge d'instruction ait pris cela en compte."

Le conseil de Vincent Law, Me Quinquis, s’est également félicité de cette décision : « nous étions particulièrement confiants quant à la qualité du dossier. C’est, bien évidemment, une décision satisfaisante. »

La mise en examen d’Emmanuel Sztejnberg-Martin confirmée par la chambre de l’instruction

La chambre de l’instruction a rendu un deuxième délibéré ce mardi dans le cadre de l’affaire Ravel – Le Gayic. Elle a rejeté la requête du conseil d’Emmanuel Sztejnberg-Martin qui demandait l’annulation de la mise en examen de son client qui reste donc poursuivi pour « complicité de trafic d’influence active. »

En février dernier, l’ex-directeur de la communication du Haut-Commissariat avait été mis en examen pour « complicité de trafic d’influence active. » Il lui est reproché d’avoir transmis une enveloppe contenant de l’argent à Jean-Christophe Bouissou.

Emmanuel Sztejnberg-Martin, qui avait déjà été placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de cette affaire en 2012, a toujours maintenu qu’il ignorait quel était le contenu de l’enveloppe.

Suite à sa récente mise en examen, son avocat avait fait appel devant la chambre de l’instruction. Les membres de cette dernière ont rendu leur délibéré ce mardi et ont confirmé la mise en examen.

Rédigé par Garance Colbert le Mardi 31 Juillet 2018 à 10:16 | Lu 1997 fois