Tahiti, le 25 décembre 2025 - La timide réapparition de l’Ordre de Tahiti Nui continue de faire parler. Après la relance du Conseil de l’Ordre et les indiscrétions émanant de la présidence sur le potentiel retour de l’insigne qui serait remis sur “des critères plus objectifs”, le parti A Here ia Porinetia en appelle au respect de cette distinction qui donne du corps au Pays.
Depuis 1996, cette marque distinctive territoriale “est la récompense de mérites éminents acquis au service de la Polynésie française, soit dans une fonction publique, soit dans une activité privée”. Les nominations ou promotions dans la hiérarchie de l’Ordre (chevalier, officier, commandeur et grand-croix) sont délibérées dans la discrétion du Conseil de l’Ordre. Et l’évocation d’une notion de “critères plus objectifs” a hérissé les poils des membres des gouvernements précédents de même que ceux de quelques récipiendaires passés.
Lundi, le parti A here ia Porinetia partageait d’ailleurs son mécontentement sur la forme déclarative choisie par le gouvernement à ce sujet. “En laissant entendre que les décorations auraient pu être attribuées sans critères objectifs, il instille un doute grave, non seulement sur une institution statutaire, mais aussi sur les femmes et les hommes que la Polynésie a choisis d’honorer”, écrit le parti co-dirigé par Nuihau Laurey et Nicole Sanquer. “L’Ordre de Tahiti Nui n’est pas un symbole secondaire”, poursuit l’édito du parti. “Il s’inscrit pleinement dans notre statut d’autonomie et participe de la capacité du Pays à reconnaître l’engagement, le service et le dévouement au bien commun. Le fragiliser par des sous-entendus ou par une mise à distance politique revient à affaiblir le respect que nous devons à nos propres institutions.”
Nombreux sont d’ailleurs ceux à s’être étonnés que des figures illustres telles de Kauli Vaast ou Vahine Fierro n’aient pas reçu la moindre distinction après les Jeux olympiques de Paris 2024.
“Il y a là une contradiction que chacun peut constater : critiquer les symboles de l’autonomie tout en recourant pleinement aux pouvoirs qu’elle confère. On ne peut pas, selon les circonstances, s’en prévaloir pour gouverner et la relativiser lorsqu’elle dérange”, conclut le A Here ia Porinetia sur le sujet, achevant : “On ne piétine pas l’autonomie quand elle dérange et on ne l’utilise pas quand elle arrange.”
Depuis 1996, cette marque distinctive territoriale “est la récompense de mérites éminents acquis au service de la Polynésie française, soit dans une fonction publique, soit dans une activité privée”. Les nominations ou promotions dans la hiérarchie de l’Ordre (chevalier, officier, commandeur et grand-croix) sont délibérées dans la discrétion du Conseil de l’Ordre. Et l’évocation d’une notion de “critères plus objectifs” a hérissé les poils des membres des gouvernements précédents de même que ceux de quelques récipiendaires passés.
Lundi, le parti A here ia Porinetia partageait d’ailleurs son mécontentement sur la forme déclarative choisie par le gouvernement à ce sujet. “En laissant entendre que les décorations auraient pu être attribuées sans critères objectifs, il instille un doute grave, non seulement sur une institution statutaire, mais aussi sur les femmes et les hommes que la Polynésie a choisis d’honorer”, écrit le parti co-dirigé par Nuihau Laurey et Nicole Sanquer. “L’Ordre de Tahiti Nui n’est pas un symbole secondaire”, poursuit l’édito du parti. “Il s’inscrit pleinement dans notre statut d’autonomie et participe de la capacité du Pays à reconnaître l’engagement, le service et le dévouement au bien commun. Le fragiliser par des sous-entendus ou par une mise à distance politique revient à affaiblir le respect que nous devons à nos propres institutions.”
Nombreux sont d’ailleurs ceux à s’être étonnés que des figures illustres telles de Kauli Vaast ou Vahine Fierro n’aient pas reçu la moindre distinction après les Jeux olympiques de Paris 2024.
“Il y a là une contradiction que chacun peut constater : critiquer les symboles de l’autonomie tout en recourant pleinement aux pouvoirs qu’elle confère. On ne peut pas, selon les circonstances, s’en prévaloir pour gouverner et la relativiser lorsqu’elle dérange”, conclut le A Here ia Porinetia sur le sujet, achevant : “On ne piétine pas l’autonomie quand elle dérange et on ne l’utilise pas quand elle arrange.”
































