Cette année, le repas préparé par les volontaires du SNU a été offert aux matahiapo de Punaauia.
Tahiti, le 17 juillet 2025 - Jeudi soir à l’École hôtelière de Punaauia, les rires, les chants et les saveurs se sont mêlés lors d’une soirée chaleureuse dédiée aux anciens. À l’initiative des jeunes volontaires du Service national universel (SNU), cette rencontre intergénérationnelle a réuni 60 matahiapo de la ville autour d’un repas gastronomique et d’un spectacle haut en couleur. Une manière de célébrer la solidarité, le respect et la transmission.
Dans l’enceinte de l’École hôtelière où ils résident pendant leur séjour, les 53 jeunes volontaires du Service national universel (SNU), âgés de 15 à 17 ans (deux ont quitté le programme depuis son lancement), ont mis les petits plats dans les grands. Toute la semaine, ils se sont préparés avec cœur : répétitions de chants et danses, apprentissage des techniques culinaires… pour offrir aux matahiapo une soirée digne de ce nom. “Bien manger et se divertir”, résume Christian Morhain, chef de centre. “Ils se sont entraînés pendant une semaine.” Les professeurs acquiescent. “Les jeunes étaient très gentils, motivés et rigoureux”, assure l’un des chefs croisés dans les cuisines de l’école.
Dans l’enceinte de l’École hôtelière où ils résident pendant leur séjour, les 53 jeunes volontaires du Service national universel (SNU), âgés de 15 à 17 ans (deux ont quitté le programme depuis son lancement), ont mis les petits plats dans les grands. Toute la semaine, ils se sont préparés avec cœur : répétitions de chants et danses, apprentissage des techniques culinaires… pour offrir aux matahiapo une soirée digne de ce nom. “Bien manger et se divertir”, résume Christian Morhain, chef de centre. “Ils se sont entraînés pendant une semaine.” Les professeurs acquiescent. “Les jeunes étaient très gentils, motivés et rigoureux”, assure l’un des chefs croisés dans les cuisines de l’école.
En plus d'un repas gastronomique, les jeunes du SNU ont préparé un vrai spectacle composé de chants et de danses.
Et les efforts ont porté leurs fruits. En entrée, un velouté de patates douces avec royale de banane fe’i, chips de bacon et chantilly aux épices. En plat, une mousseline de patates douces accompagnée d’une crépinette de poulet fafa, sauce Rea Tahiti et lait de coco. Enfin, le dessert baptisé Délices du Fenua : une revisite du po’e à base de papaye, banane, manioc et taro, avec crémeux mangue-passion, boule de glace et croustillon citron-amandes. “Ce n’était pas difficile”, assure avec fierté Heifana, jeune volontaire et l’un des responsables de la pâtisserie.
Avant les discours et les spectacles, les matahiapo avaient hâte de découvrir ce que leur réservait cette soirée. “C’est une façon de se revoir”, sourit Erwin, 75 ans. Victorine, 64 ans, plaisante : “On ne sait pas à quoi s’attendre, mais tant que c’est un ma’a, on n’a pas peur !”
Choisis par la commune, les invités venaient de différents quartiers, certains résidentiels, d’autres prioritaires, mais tous avaient un point commun : ils n’avaient jamais encore participé à un tel événement. Une première pleine d’émotion et de reconnaissance, qui témoigne de la richesse des échanges entre générations.
Avant les discours et les spectacles, les matahiapo avaient hâte de découvrir ce que leur réservait cette soirée. “C’est une façon de se revoir”, sourit Erwin, 75 ans. Victorine, 64 ans, plaisante : “On ne sait pas à quoi s’attendre, mais tant que c’est un ma’a, on n’a pas peur !”
Choisis par la commune, les invités venaient de différents quartiers, certains résidentiels, d’autres prioritaires, mais tous avaient un point commun : ils n’avaient jamais encore participé à un tel événement. Une première pleine d’émotion et de reconnaissance, qui témoigne de la richesse des échanges entre générations.