Tahiti, le 9 septembre 2025 – Dans un courrier adressé au P-dg du groupe OPT, le président du Pays assure qu’un travail est en cours pour “encadrer l’arrivée des opérateurs satellitaires privés dans le paysage polynésien” et que le service rendu à la population sera amélioré. Les opérateurs du Fenua vont bénéficier d’une itinérance mobile sur tout le territoire. Il précise que les opérateurs locaux vont être associés à l’ensemble des travaux afin de “faire valoir leurs positions et contribuer à la construction d’un modèle commun et respectueux de leurs intérêts et de la population”.
L’intersyndicale O oe to oe rima, Otahi, CSIP et la CSTP-FO a déposé le 3 septembre dernier un préavis de grève au groupe OPT avec plus d’une quinzaine de points de revendications dont la moitié concerne directement le Pays.
Rappelons que l’intersyndicale a demandé que “toutes les missions de service public du groupe OPT” soient préservées et reconnues, tout comme les activités que les salariés assurent déjà à l’instar du transport de fonds, de l’internet et de la téléphonie mobile, notamment dans les îles éloignées où l’établissement public est le “seul lien de proximité pour les familles et les entreprises”. Les syndicats exigent également “un engagement clair et ferme” du Pays concernant la garantie des subventions nécessaires “pour assurer la continuité du service et la sécurité de l’emploi”.
Également au nombre des exigences syndicales : la mise en place d’un pacte triennal ou quinquennal afin de garantir “le financement et la reconnaissance officielle de cette mission et intégrer des clauses de compensation financière et de soutien logistique” dans la mesure où l’OPT est seul à assurer la couverture des zones dites de “désert bancaire, postal et numérique”.
La possible arrivée de Starlink au Fenua est vue comme une menace, pour les emplois et “l’avenir des opérateurs locaux”. C’est pour cela que l’intersyndicale demande un renforcement des mesures pour éviter “une concurrence sauvage qui sacrifierait l’emploi et la mission de service public”. Et aussi que le Pays associe les salariés aux décisions relatives à “l’avenir du secteur télécom et la couverture des îles”.
L’intersyndicale O oe to oe rima, Otahi, CSIP et la CSTP-FO a déposé le 3 septembre dernier un préavis de grève au groupe OPT avec plus d’une quinzaine de points de revendications dont la moitié concerne directement le Pays.
Rappelons que l’intersyndicale a demandé que “toutes les missions de service public du groupe OPT” soient préservées et reconnues, tout comme les activités que les salariés assurent déjà à l’instar du transport de fonds, de l’internet et de la téléphonie mobile, notamment dans les îles éloignées où l’établissement public est le “seul lien de proximité pour les familles et les entreprises”. Les syndicats exigent également “un engagement clair et ferme” du Pays concernant la garantie des subventions nécessaires “pour assurer la continuité du service et la sécurité de l’emploi”.
Également au nombre des exigences syndicales : la mise en place d’un pacte triennal ou quinquennal afin de garantir “le financement et la reconnaissance officielle de cette mission et intégrer des clauses de compensation financière et de soutien logistique” dans la mesure où l’OPT est seul à assurer la couverture des zones dites de “désert bancaire, postal et numérique”.
La possible arrivée de Starlink au Fenua est vue comme une menace, pour les emplois et “l’avenir des opérateurs locaux”. C’est pour cela que l’intersyndicale demande un renforcement des mesures pour éviter “une concurrence sauvage qui sacrifierait l’emploi et la mission de service public”. Et aussi que le Pays associe les salariés aux décisions relatives à “l’avenir du secteur télécom et la couverture des îles”.
“Le service public aux Polynésiens, l’ADN” du groupe OPT
Le président Moetai Brotherson vient d’adresser un courrier à la P-dg de l’OPT, Hina Delva. Une missive que Tahiti infos s’est procuré. Dès le début de ce courrier, le président pose les bases : il assure que le groupe OPT est “un acteur essentiel au développement de notre Pays et au désenclavement tant physique que numérique de nos archipels éloignés”. Raison pour laquelle d’ailleurs, le Pays lui a “confié” le projet de câbles sous-marins avec Google, “un des deux projets les plus structurants”, selon lui. Ce projet va donner “des perspectives et de nouvelles potentialités” au groupe de télécommunications. Et c’est également une “juste reconnaissance de ce qui constitue l’ADN du groupe : le service public aux Polynésiens”.
Le président écrit ensuite que la réforme du code des postes et télécommunication va également dans ce sens, c'est-à-dire “servir au mieux les populations de notre pays”. Il rappelle d’ailleurs que ce code a été rédigé “alors que ce type d’opérateurs extérieurs n’existaient pas. Il est donc nécessaire de le rénover en vue de gérer ce nouvel équilibre”.
Le président écrit ensuite que la réforme du code des postes et télécommunication va également dans ce sens, c'est-à-dire “servir au mieux les populations de notre pays”. Il rappelle d’ailleurs que ce code a été rédigé “alors que ce type d’opérateurs extérieurs n’existaient pas. Il est donc nécessaire de le rénover en vue de gérer ce nouvel équilibre”.
“Couverture des trois opérateurs locaux” sur l’ensemble du Fenua
Dans ce courrier, Moetai Brotherson assure également que les travaux de 2025 sont également là pour “préserver les opérateurs locaux, encadrer l’arrivée ‘sauvage’ des opérateurs satellitaires privés dans le paysage polynésien tout en améliorant le service rendu à la population”. Il rappelle d’ailleurs que le Pays entend règlementer pour maintenir la délégation de service public au groupe OPT en matière de postes et télécommunications. Les règles de l’itinérance mobile vont être modernisées pour “assurer une couverture des trois opérateurs locaux” sur l’ensemble du Fenua “en contrepartie d’une rétribution des installations utilisées par ces derniers”.
Autres travaux en cours : le “régime” des télécommunications extérieures va être modifié pour “conforter la position des opérateurs locaux”, afin que les activités des opérateurs privés satellitaires soient encadrées, mais aussi pour “permettre de trouver une solution à la fracture numérique des personnes dans les zones blanches”. Et le Pays travaille aussi au fait d’encadrer l’importation des “terminaux de télécommunication des opérateurs privés satellitaires”. Moetai Brotherson assure que tous ces projets seront “finalisés fin 2025”.
La réforme et la modernisation du service public des télécommunications seront, selon le président, les futurs travaux dans le respect des récentes décisions prises par la cour administrative d’appel. “Il convient ainsi de s’interroger sur le périmètre de ce service, ses modalités de fonctionnement et surtout son financement.”
Le Pays précise que les opérateurs locaux seront associés à l’ensemble des travaux pour qu’ils “puissent faire valoir leurs positions et contribuer à la construction d’un modèle commun et respectueux de leurs intérêts et de la population polynésienne”.
Le président se dit en outre “confiant” sur le fait que le groupe OPT “saura relever ces nouveaux défis dans une organisation rénovée” et appelle le groupe à “innover face à l’émergence de nouveaux acteurs opérant à l’échelle mondiale”.
Autres travaux en cours : le “régime” des télécommunications extérieures va être modifié pour “conforter la position des opérateurs locaux”, afin que les activités des opérateurs privés satellitaires soient encadrées, mais aussi pour “permettre de trouver une solution à la fracture numérique des personnes dans les zones blanches”. Et le Pays travaille aussi au fait d’encadrer l’importation des “terminaux de télécommunication des opérateurs privés satellitaires”. Moetai Brotherson assure que tous ces projets seront “finalisés fin 2025”.
La réforme et la modernisation du service public des télécommunications seront, selon le président, les futurs travaux dans le respect des récentes décisions prises par la cour administrative d’appel. “Il convient ainsi de s’interroger sur le périmètre de ce service, ses modalités de fonctionnement et surtout son financement.”
Le Pays précise que les opérateurs locaux seront associés à l’ensemble des travaux pour qu’ils “puissent faire valoir leurs positions et contribuer à la construction d’un modèle commun et respectueux de leurs intérêts et de la population polynésienne”.
Le président se dit en outre “confiant” sur le fait que le groupe OPT “saura relever ces nouveaux défis dans une organisation rénovée” et appelle le groupe à “innover face à l’émergence de nouveaux acteurs opérant à l’échelle mondiale”.