Tahiti, le 20 mai 2021 - Le faux gendarme qui avait procédé à plusieurs contrôles routiers entre Mahina et Papara a été condamné jeudi à une peine de six mois de prison avec sursis.
Un scooter de grosse cylindrée aux couleurs de la gendarmerie ; une tenue à peu près semblable à celle de la maréchaussée : cet homme de 50 ans a régulièrement occupé son temps libre à procéder à des contrôles routiers, entre 2018 et 2020 de Mahina à Papara. Ce passe-temps l’a finalement conduit à arrêter un vrai gendarme. C’était en avril 2020, un adjoint volontaire en civil. Et ce fut le début des problèmes. Il était jugé jeudi en comparution immédiate.
Lors de ce contrôle à Paea, le militaire et un ami circulaient à moto lorsqu’ils avaient été sommés de gagner le bas-côté de la route par l’imposteur. Un contrôle qu’ils se souviennent avoir été “agressif et menaçant”. Ils s’en étaient plaints à leurs collègues. L’un des agents en civil contrôlé avait pris des photos de la scène. Les enquêteurs n’ont pas eu de mal à identifier le faux gendarme. Très vite auditionné, ce “Zorro de la route” a déclaré avoir agi par fascination pour le métier de gendarme, avec la volonté “d’améliorer la sécurité routière et de prévenir les infractions”.
Ses motivations ? Un grave accident de la route en 2007 qui lui avait valu deux semaines en réanimation. Il avait décidé de passer à l’action. “Vous vous êtes dit ‘Maintenant je vais me déguiser en gendarme et aller rétablir l’ordre su la route’”, résume le président Léger. L’homme acquiesce. Il explique comment il a maquillé son engin : “Ça m’a pris trois semaines”. “Le problème Monsieur, observe cependant le président à l’audience, c’est qu’à votre casier judiciaire il y a un certain nombre de condamnations pour infractions routières”.
L’enquête a révélé un autre problème, plus inquiétant pour le cas de ce faux gendarme : l’homme détenait un “vrai faux” permis pour circuler en grosse cylindrée. Un document obtenu gratuitement d’un agent véreux, aujourd’hui décédé, de la direction des transports terrestres.
“Plus on gratte et plus le masque de Zorro s’effrite”, a estimé la procureure lors de ses réquisitions, avant de demander que soit prononcé une peine de six mois de prison avec sursis, la confiscation de son “vrai faux” permis moto et l’annulation de son permis auto. Une peine d’amende de 100 000 Fcfp a également été requise. Après en avoir délibéré, le tribunal a en partie suivi ces réquisitions. Le faux gendarme échappe seulement à l’amende.
Un scooter de grosse cylindrée aux couleurs de la gendarmerie ; une tenue à peu près semblable à celle de la maréchaussée : cet homme de 50 ans a régulièrement occupé son temps libre à procéder à des contrôles routiers, entre 2018 et 2020 de Mahina à Papara. Ce passe-temps l’a finalement conduit à arrêter un vrai gendarme. C’était en avril 2020, un adjoint volontaire en civil. Et ce fut le début des problèmes. Il était jugé jeudi en comparution immédiate.
Lors de ce contrôle à Paea, le militaire et un ami circulaient à moto lorsqu’ils avaient été sommés de gagner le bas-côté de la route par l’imposteur. Un contrôle qu’ils se souviennent avoir été “agressif et menaçant”. Ils s’en étaient plaints à leurs collègues. L’un des agents en civil contrôlé avait pris des photos de la scène. Les enquêteurs n’ont pas eu de mal à identifier le faux gendarme. Très vite auditionné, ce “Zorro de la route” a déclaré avoir agi par fascination pour le métier de gendarme, avec la volonté “d’améliorer la sécurité routière et de prévenir les infractions”.
Ses motivations ? Un grave accident de la route en 2007 qui lui avait valu deux semaines en réanimation. Il avait décidé de passer à l’action. “Vous vous êtes dit ‘Maintenant je vais me déguiser en gendarme et aller rétablir l’ordre su la route’”, résume le président Léger. L’homme acquiesce. Il explique comment il a maquillé son engin : “Ça m’a pris trois semaines”. “Le problème Monsieur, observe cependant le président à l’audience, c’est qu’à votre casier judiciaire il y a un certain nombre de condamnations pour infractions routières”.
L’enquête a révélé un autre problème, plus inquiétant pour le cas de ce faux gendarme : l’homme détenait un “vrai faux” permis pour circuler en grosse cylindrée. Un document obtenu gratuitement d’un agent véreux, aujourd’hui décédé, de la direction des transports terrestres.
“Plus on gratte et plus le masque de Zorro s’effrite”, a estimé la procureure lors de ses réquisitions, avant de demander que soit prononcé une peine de six mois de prison avec sursis, la confiscation de son “vrai faux” permis moto et l’annulation de son permis auto. Une peine d’amende de 100 000 Fcfp a également été requise. Après en avoir délibéré, le tribunal a en partie suivi ces réquisitions. Le faux gendarme échappe seulement à l’amende.