Aperçu de la nouvelle école maternelle Nuutafaratea (Crédit : Xavier Dogo Architecte).
Tahiti, le 21 août 2025 – La pose de la première pierre de la nouvelle école maternelle Nuutafaratea s’est tenue ce jeudi, à Mataiea. Dix-huit mois de travaux sont annoncés pour reconstruire un bâtiment “simple”, mais “moderne”. La cérémonie a été marquée par des hommages émouvants à Moïse Le Maguer, enseignant de CM2 parti trop tôt.
C’est la concrétisation d’un projet initié en 2020. Ce jeudi matin, les élus de Teva i Uta, accompagnés de plusieurs représentants du Pays, de l’État et de la communauté éducative, ont posé la première pierre de la nouvelle école maternelle Nuutafaratea, derrière la mairie de Mataiea. Quatre classes de CM1-CM2 ont participé à la cérémonie avec des chants et un ‘ōrero ; les élèves ont également joint des messages au parchemin officiel dans le bambou prévu à cet effet, désormais scellé sous terre.
Après 46 ans de bons et loyaux services de 1979 à 2025, l’ancienne école a été détruite pendant les vacances de juillet, après une phase de désamiantage ciblée. Elle sera reconstruite sur le même terrain avec une architecture à la fois “simple” et “moderne”, dans le respect des normes d’écoconstruction et de développement durable. Le bâtiment sera articulé autour d’une cour verdoyante avec un préau couvert, une piste cyclable, des jardins pédagogiques et des aires de jeux. En plus des salles de sieste et des sanitaires, les sept salles de classe bénéficieront d’une ventilation traversante.
Dix-huit mois de travaux sont annoncés pour cette opération, dont le montant total se chiffe à 476 millions de francs, financés à 95 % par l’État via le Fonds intercommunal de péréquation (FIP). “Ce n’est pas que la pose de la première pierre d’une école, c’est aussi la première pierre (...) de la vie en collectivité”, a salué l’administratrice des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent, Anna Nguyen. La commune a également bénéficié du soutien de l’Agence française de développement (AFD) et de la Direction de l’ingénierie publique (DIP).
C’est la concrétisation d’un projet initié en 2020. Ce jeudi matin, les élus de Teva i Uta, accompagnés de plusieurs représentants du Pays, de l’État et de la communauté éducative, ont posé la première pierre de la nouvelle école maternelle Nuutafaratea, derrière la mairie de Mataiea. Quatre classes de CM1-CM2 ont participé à la cérémonie avec des chants et un ‘ōrero ; les élèves ont également joint des messages au parchemin officiel dans le bambou prévu à cet effet, désormais scellé sous terre.
Après 46 ans de bons et loyaux services de 1979 à 2025, l’ancienne école a été détruite pendant les vacances de juillet, après une phase de désamiantage ciblée. Elle sera reconstruite sur le même terrain avec une architecture à la fois “simple” et “moderne”, dans le respect des normes d’écoconstruction et de développement durable. Le bâtiment sera articulé autour d’une cour verdoyante avec un préau couvert, une piste cyclable, des jardins pédagogiques et des aires de jeux. En plus des salles de sieste et des sanitaires, les sept salles de classe bénéficieront d’une ventilation traversante.
Dix-huit mois de travaux sont annoncés pour cette opération, dont le montant total se chiffe à 476 millions de francs, financés à 95 % par l’État via le Fonds intercommunal de péréquation (FIP). “Ce n’est pas que la pose de la première pierre d’une école, c’est aussi la première pierre (...) de la vie en collectivité”, a salué l’administratrice des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent, Anna Nguyen. La commune a également bénéficié du soutien de l’Agence française de développement (AFD) et de la Direction de l’ingénierie publique (DIP).
Pose de la première pierre en présence des élèves (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Sécurité et convivialité
“L’objectif, c’est d’avoir une école sécurisée et conviviale avec toute la bienveillance qu’on doit apporter à une école maternelle”, nous a précisé le maire de Teva i Uta, Tearii Alpha, à l’issue de la cérémonie. “À Papeari, les deux écoles maternelles et élémentaires Matairea ont été inaugurées en mars et septembre 2022. À Mataiea, l’école maternelle Nuutafaratea était l’une des plus anciennes à renouveler. La prochaine étape, ce serait de monter le projet pour l’élémentaire.”
En attendant, c’est cette école voisine du même nom qui accueille les 130 élèves de maternelle depuis mai dernier. “Le déménagement n’a pas été facile”, reconnaît la directrice, Michaëlla Duhaze. “On a dû renoncer à des bureaux, à notre bibliothèque et à notre salle informatique pour pouvoir créer des classes provisoires. Mais nous avons été bien accompagnés par la commune, qui nous a proposé deux containers reconditionnés des Jeux olympiques, un comme bureau d’accueil et d’administration, et un plus grand, climatisé et lumineux, en guise de salle de classe. Nous sommes dans de bonnes conditions pour travailler sereinement.”
La cheffe d’équipe se réjouit du coup d’envoi des travaux, aussi attendus par les enseignants que par les parents : “Nous travaillons sur ce projet de reconstruction de la maternelle depuis cinq ans avec la commune. Nous avons demandé quelque chose de simple à l’usage, mais aussi dans l’air du temps pour répondre aux exigences actuelles. Nous avons tous hâte !” Rendez-vous est donc fixé à la rentrée 2027.
Hommage à “Monsieur Moïse”
Cette heureuse cérémonie était empreinte de tristesse pour la communauté éducative de Mataiea et la circonscription pédagogique, jusqu’au ministère de l’Éducation, suite au décès de Moïse Le Maguer, enseignant de CM2 à l’école élémentaire Nuutafaratea, survenu la veille. Lors des discours, les hommages ont été nombreux. “Il a fait toute sa carrière à Nuutafaratea, où il a œuvré pendant 32 ans. Il était président du cycle 3 et à l’initiative des aires marines éducatives dans toute la commune de Teva i Uta, entre autres projets. Si mes calculs sont bons, il a eu 800 à 1.000 élèves sous son aile, donc c’est toute la commune qui est en deuil aujourd’hui. Monsieur Moïse, c’était la joie de vivre. C’est un collègue et un ami qui va beaucoup nous manquer sur le plan professionnel et humain”, nous a confié la directrice de l’école, Michaëlla Duhaze. Un dernier hommage est prévu ce vendredi dans l’établissement.